• Ximénès Doudan to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Paris · Place of Destination: Bonn · Date: 7. Februar [1844]
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Ximénès Doudan
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Paris
  • Place of Destination: Bonn
  • Date: 7. Februar [1844]
  • Notations: Empfangsort und Datum (Jahr) erschlossen. − Datierung durch Notiz des Empfängers.
    Manuscript
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-1a-33442
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.6,Nr.48
  • Number of Pages: 3S. auf Doppelbl., hs. m. U.
  • Format: 20,3 x 13 cm
  • Incipit: „[1] Paris le 7. Février
    Monsieur,
    J’espère que ce porphyre que vous voulez bien souhaiter vous arrivera à bon port et [...]“
    Language
  • French
    Editors
  • Falk, Clio
  • Golyschkin, Ruth
[1] Paris le 7. Février
Monsieur,
J’espère que ce porphyre que vous voulez bien souhaiter vous arrivera à bon port et que vous le trouverez conforme aux définitions. Je n’ai pas fait ce choix tout seul et j’ai consulté les docteurs de la science. Si ces docteurs ont fait erreur, ce qui peut arriver, soyez assez bon pour me faire des reproches et on recommencera les recherches, jusqu’à ce qu’on ait trouvé le véritable porphyre.
Je voudrais bien que votre santé fût meilleure. Votre vivacité et votre
[2] en-train d’esprit montrent bien que votre mal n’est pas profond, mais c’est déjà trop de ces momens de malaise. Si vous fesiez un peu de cas de nous, je vous dirais de consulter la faculté de Paris, et de venir causer ici avec quelques médecins renommés, mais vous ne croyez pas plus à la faculté de Medecine de Paris qu’à l’Académie française. Nous avons trois places vacantes dans cette Académie, et vous lancez déjà des flèches aigues contre les candidats. Je ne réponds pas que tous les choix soient parfaitement raisonnables. S’il ne fallait pas être du pays, pour occuper le fauteuil, je sais bien à qui j’offrirais l’une des trois places vacantes. Mais il ne [3] suffit pas malheureusement d’écrire notre langue avec la supériorité des grands esprits d’un meilleur temps, sans quoi on vous forcerait bien à faire un beau discours de réception dans lequel vous seriez bon gré mal gré l’éloge de tous vos confrères.
Nous avons de bonnes nouvelles d’
Albert. Il travaille beaucoup dans ce pays où l’on ne travaille guères et où l’on s’agite beaucoup. Mde. d’H. me charge de mille tendres complimens pour vous et aussi M. de B.
Je demande toujours très instamment
le 2e. cahier.
Mille sentimens respectueux et dévoués.
X Doudan
[4] [leer]
[1] Reçu 10/II
Envoyé
le second cahier sans lettre 12/II 44.
Répondu le 16 et 29 Mars.

[1] Paris le 7. Février
Monsieur,
J’espère que ce porphyre que vous voulez bien souhaiter vous arrivera à bon port et que vous le trouverez conforme aux définitions. Je n’ai pas fait ce choix tout seul et j’ai consulté les docteurs de la science. Si ces docteurs ont fait erreur, ce qui peut arriver, soyez assez bon pour me faire des reproches et on recommencera les recherches, jusqu’à ce qu’on ait trouvé le véritable porphyre.
Je voudrais bien que votre santé fût meilleure. Votre vivacité et votre
[2] en-train d’esprit montrent bien que votre mal n’est pas profond, mais c’est déjà trop de ces momens de malaise. Si vous fesiez un peu de cas de nous, je vous dirais de consulter la faculté de Paris, et de venir causer ici avec quelques médecins renommés, mais vous ne croyez pas plus à la faculté de Medecine de Paris qu’à l’Académie française. Nous avons trois places vacantes dans cette Académie, et vous lancez déjà des flèches aigues contre les candidats. Je ne réponds pas que tous les choix soient parfaitement raisonnables. S’il ne fallait pas être du pays, pour occuper le fauteuil, je sais bien à qui j’offrirais l’une des trois places vacantes. Mais il ne [3] suffit pas malheureusement d’écrire notre langue avec la supériorité des grands esprits d’un meilleur temps, sans quoi on vous forcerait bien à faire un beau discours de réception dans lequel vous seriez bon gré mal gré l’éloge de tous vos confrères.
Nous avons de bonnes nouvelles d’
Albert. Il travaille beaucoup dans ce pays où l’on ne travaille guères et où l’on s’agite beaucoup. Mde. d’H. me charge de mille tendres complimens pour vous et aussi M. de B.
Je demande toujours très instamment
le 2e. cahier.
Mille sentimens respectueux et dévoués.
X Doudan
[4] [leer]
[1] Reçu 10/II
Envoyé
le second cahier sans lettre 12/II 44.
Répondu le 16 et 29 Mars.

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