• Charles Galusky to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Unknown · Place of Destination: Unknown · Date: [vermutlich 1840]
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Charles Galusky
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Unknown
  • Place of Destination: Unknown
  • Date: [vermutlich 1840]
  • Notations: Datum erschlossen. − Datierung durch die Ernennung Eggers zum „professeur suppléant“ am Lehrstuhl für griechische Sprache am Collège de France im Jahr 1840. Diesen Lehrstuhl hatte seit 1828 Boissonade inne, 1855 trat Eggers dessen Nachfolge an.
    Manuscript
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-1a-33708
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.9,Nr.2
  • Number of Pages: 3S. auf Doppelbl., hs. m. U.
  • Format: 20,9 x 13,7 cm
  • Incipit: „[1] Monsieur,
    J’espérais avoir l’honneur d’aller vous rendre mes devoirs cette année et de vous présenter moi-même Monsieur Egger qui avait [...]“
    Language
  • French
    Editors
  • Dänekas, Laura
  • Golyschkin, Ruth
  • Müller, Olaf
[1] Monsieur,
J’espérais avoir l’honneur d’aller vous rendre mes devoirs cette année et de vous présenter moi-même
Monsieur Egger qui avait bien voulu m’accepter pour compagnon de voyage.
Forcé d’y renoncer malgré le vif désir que j’en avais, je prends la liberté de joindre cette lettre à celle de
Monsieur de Maleteste moins pour assurer un acceuil plus bienveillant à Monsieur Egger qui pourrait facilement invoquer des meilleurs temoignages que le mien, que pour entretenir le souvenir que vous avez bien voulu me conserver jusqu’ici. Je craindrais si je tardais davantage d’avoir besoin moi-même de recommandation quand je pourrai [ré]aliser le projet que j’avais formé cette année.
Je serais fier d’avoir à vous annoncer quelque
[2] succès, pour vous montrer que les avis que vous avez bien voulu me donner, autrefois ne m’ont pas été tout à fait inutiles; mais quoique j’aie définitivement choisi la carrière de l’enseignement comme la plus indépendante et la plus heureuse, je n’ai pas encore franchi tous les degrés qui y conduisent, il est vrai que je me suis occupé dans l’intervalle d’études de droit qui deviennent presque chez nous un accessoire obligé de toutes choses, et qui m’ont forcé à reculer des épreuves plus sérieuses.
quoique je sache combien il me convient peu de me porter le garant de personne, et que
Monsieur Egger le recommande assez par lui-même j’espère Monsieur, que vous ne me saurez pas mauvais gré de vous prévenir de choses qu’il lui serait peut être difficile de vous dire et qui vous mettront mieux à même de juger [3] du reste. Monsieur Egger mon maitre, parvenu à l’enseignement supérieur a un age ou d’ordinaire on ne fait encore que s’y préparer a été choisi pour remplacer Monsieur Boissonade et le succès qu’il a obtenu dans une chaire aussi difficile à remplir peut faire espérer que nous aurons bientôt un nom de plus à opposer aux critiques quelquefois un peu séveres de nos voisins.
J’espère que
Monsieur Egger nous rapportera a son retour qui doit être prochain des nouvelles satisfaisantes, et je ne renonce pas à l’honneur d’aller vous voir moi-même et de me dédommager bientôt de la privation que je suis forcé de m’imposer en ce moment.
Veuilez agréer Monsieur l’assurance de mes hautes considérations et croire que je conserverai toute ma vie le souvenir des bontés que vous avez eues pour moi.
Ch. Galusky.
[4] [leer]
[1] Monsieur,
J’espérais avoir l’honneur d’aller vous rendre mes devoirs cette année et de vous présenter moi-même
Monsieur Egger qui avait bien voulu m’accepter pour compagnon de voyage.
Forcé d’y renoncer malgré le vif désir que j’en avais, je prends la liberté de joindre cette lettre à celle de
Monsieur de Maleteste moins pour assurer un acceuil plus bienveillant à Monsieur Egger qui pourrait facilement invoquer des meilleurs temoignages que le mien, que pour entretenir le souvenir que vous avez bien voulu me conserver jusqu’ici. Je craindrais si je tardais davantage d’avoir besoin moi-même de recommandation quand je pourrai [ré]aliser le projet que j’avais formé cette année.
Je serais fier d’avoir à vous annoncer quelque
[2] succès, pour vous montrer que les avis que vous avez bien voulu me donner, autrefois ne m’ont pas été tout à fait inutiles; mais quoique j’aie définitivement choisi la carrière de l’enseignement comme la plus indépendante et la plus heureuse, je n’ai pas encore franchi tous les degrés qui y conduisent, il est vrai que je me suis occupé dans l’intervalle d’études de droit qui deviennent presque chez nous un accessoire obligé de toutes choses, et qui m’ont forcé à reculer des épreuves plus sérieuses.
quoique je sache combien il me convient peu de me porter le garant de personne, et que
Monsieur Egger le recommande assez par lui-même j’espère Monsieur, que vous ne me saurez pas mauvais gré de vous prévenir de choses qu’il lui serait peut être difficile de vous dire et qui vous mettront mieux à même de juger [3] du reste. Monsieur Egger mon maitre, parvenu à l’enseignement supérieur a un age ou d’ordinaire on ne fait encore que s’y préparer a été choisi pour remplacer Monsieur Boissonade et le succès qu’il a obtenu dans une chaire aussi difficile à remplir peut faire espérer que nous aurons bientôt un nom de plus à opposer aux critiques quelquefois un peu séveres de nos voisins.
J’espère que
Monsieur Egger nous rapportera a son retour qui doit être prochain des nouvelles satisfaisantes, et je ne renonce pas à l’honneur d’aller vous voir moi-même et de me dédommager bientôt de la privation que je suis forcé de m’imposer en ce moment.
Veuilez agréer Monsieur l’assurance de mes hautes considérations et croire que je conserverai toute ma vie le souvenir des bontés que vous avez eues pour moi.
Ch. Galusky.
[4] [leer]
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