• Marie Philippe Aimé de Golbéry to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Kientzheim · Place of Destination: Bonn · Date: 19.08.1833
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Marie Philippe Aimé de Golbéry
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Kientzheim
  • Place of Destination: Bonn
  • Date: 19.08.1833
  • Notations: Absende- und Empfangsort erschlossen. Im Druck wurde der Brief fälschlicherweise auf das Jahr 1813 datiert.
    Printed Text
  • Bibliography: Casper, Paul: Neuf lettres inédites de Philippe de Golbéry. In: Gasser, August; Ingold, Angel (Hg.): Revue d’Alsace. Bd. 63, Paris 1912, S. 380f.
  • Incipit: „[1] Monsieur
    Un bien triste évènement me force à renoncer a un voyage si longtemps projeté et deja commencé, car j etais [...]“
    Manuscript
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-1a-33708
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.9,Nr.37
  • Number of Pages: 2S., hs. m. U.
  • Format: 25,3 x 20,1 cm
    Language
  • French
    Editors
  • Golyschkin, Ruth
  • Steffes, Franziska
[1] Monsieur
Un bien triste évènement me force à renoncer a un voyage si longtemps projeté et deja commencé, car j etais à
Strasbourg et je serais arrivé près de vous le surlendemain, quand la funeste nouvelle que mon beau père se mourait à Paris où il demeure, me rappela près de ma femme à ma maison de campagne, et nous partons aujourd’hui même pour aller assister à ses derniers momens
J espère être plus heureux à l’avenir: m occupant sans cesse de vous, j ai une véritable attraction à combattre pour ne pas tout abandonner dans l’intention de vous voir. Du moins mon triste voyage me mettra à même de consulter
votre essai sur la littérature provençale que mon libraire dit être introuvable. J aurais été bien faché de n’en parler que d après M Raynouard [2] je me suis procuré enfin le Musée allemand et les annales de Heidelberg journaux dont l’absence m’a empêché de terminer mon article final. Le tout fera une brochure de 7 feuilles ou même 8. Je me ferai un plaisir de mettre des exemplaires à votre disposition
Si vous avez encore quelques instructions à me donner veuillez les adresser chez
M Merlin de Thionville rue des Tournelles 60 Nous parlerons beaucoup de vous Letronne et moi, car il vous aime bien
Puis-je annoncer que vous ferez paraitre
vos idées sur les Niebelungen? Que preparez vous maintenant?
Adieu Monsieur mille regrets je suis avec une haute consideration
Votre tres humble et tres obeissant serviteur
P de Golbéry
Je ne compte rester que 3 semaines à
Paris mes complimens à M Welker
le 19 Aout 1833
[1] Monsieur
Un bien triste évènement me force à renoncer a un voyage si longtemps projeté et deja commencé, car j etais à
Strasbourg et je serais arrivé près de vous le surlendemain, quand la funeste nouvelle que mon beau père se mourait à Paris où il demeure, me rappela près de ma femme à ma maison de campagne, et nous partons aujourd’hui même pour aller assister à ses derniers momens
J espère être plus heureux à l’avenir: m occupant sans cesse de vous, j ai une véritable attraction à combattre pour ne pas tout abandonner dans l’intention de vous voir. Du moins mon triste voyage me mettra à même de consulter
votre essai sur la littérature provençale que mon libraire dit être introuvable. J aurais été bien faché de n’en parler que d après M Raynouard [2] je me suis procuré enfin le Musée allemand et les annales de Heidelberg journaux dont l’absence m’a empêché de terminer mon article final. Le tout fera une brochure de 7 feuilles ou même 8. Je me ferai un plaisir de mettre des exemplaires à votre disposition
Si vous avez encore quelques instructions à me donner veuillez les adresser chez
M Merlin de Thionville rue des Tournelles 60 Nous parlerons beaucoup de vous Letronne et moi, car il vous aime bien
Puis-je annoncer que vous ferez paraitre
vos idées sur les Niebelungen? Que preparez vous maintenant?
Adieu Monsieur mille regrets je suis avec une haute consideration
Votre tres humble et tres obeissant serviteur
P de Golbéry
Je ne compte rester que 3 semaines à
Paris mes complimens à M Welker
le 19 Aout 1833
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