• Auguste Louis de Staël-Holstein to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Paris · Place of Destination: Frankfurt am Main · Date: 29.05.1818
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Auguste Louis de Staël-Holstein
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Paris
  • Place of Destination: Frankfurt am Main
  • Date: 29.05.1818
  • Notations: Empfangsort erschlossen.
    Manuscript
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-611-36979
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.26,Nr.21
  • Number of Pages: 2 S., hs.
  • Format: 19,8 x 16,3 cm
  • Incipit: „[1] Paris 29 may 1818.
    Il faut que Vous me pardonniez, mon cher Schlegel, au milieu de beaucoup dʼaffaires qui sʼaccumulent [...]“
    Language
  • French
    Editors
  • Golyschkin, Ruth
  • Stieglitz, Clara
[1] Paris 29 may 1818.
Il faut que Vous me pardonniez, mon cher Schlegel, au milieu de beaucoup dʼaffaires qui sʼaccumulent au moment dʼun départ de Vous écrire fort à la hâte -
Albertine est accouchée le 25 dʼune fille, je suppose que Vous le savez déja; mais à tout hazard je vous lʼécris. Elle et son enfant se portent bien - Jʼai cherché inutilement votre catalogue: il est vraisemblable quʼil sera resté à Coppet - Jʼai envoyé mes traites sur Baldwin à Messrs Tottie & Compton - Je garde leur réponse à Votre lettre dont il est inutile de Vous faire payer le port puisque cʼest un simple accusé de réception - Aussitôt les 15 jours révolus depuis la publication jʼacheterai Vos rentes, et je crois que vous ne pouvez faire un meilleur emploi dʼargent - La souscription que le ministre avoit ouverte pour le nouvel emprunt a offert 163 millions au lieu de 14 dont on avoit besoin; et il y a tout lieu de croire que les fonds monteront- Lʼouvrage de Sainneville [2] sur les troubles de Lyon a enfin paru; et il produit une vive sensation. Cela me paroit porter la conviction avec soi - Le succès de lʼouvrage de ma mere continue à être aussi brillant et aussi solide que nous pouvions lʼespérer. Cʼest une ère nouvelle dans les esprits, et je suis convaincu que son influence sera tous les jours plus salutaire - Je ne sais presque rien de Londres, jʼai eu des lettres aimables des personnes à qui jʼavois envoyé le livre, mais qui ne lʼavoient pas encore lu - Il y a un sort article dans le courier, mais qui nʼest au reste que la traduction mot pour mot de celui de la Gazette de France - Adieu, cher ami. Pardon de ce griffonage - Mad. de Ste Aulaire part le 5 juin pour Wisbaden; elle desire beaucoup Vous voir à Francfort. Mille amitiés bien sincèrement dévouées.
[1] Paris 29 may 1818.
Il faut que Vous me pardonniez, mon cher Schlegel, au milieu de beaucoup dʼaffaires qui sʼaccumulent au moment dʼun départ de Vous écrire fort à la hâte -
Albertine est accouchée le 25 dʼune fille, je suppose que Vous le savez déja; mais à tout hazard je vous lʼécris. Elle et son enfant se portent bien - Jʼai cherché inutilement votre catalogue: il est vraisemblable quʼil sera resté à Coppet - Jʼai envoyé mes traites sur Baldwin à Messrs Tottie & Compton - Je garde leur réponse à Votre lettre dont il est inutile de Vous faire payer le port puisque cʼest un simple accusé de réception - Aussitôt les 15 jours révolus depuis la publication jʼacheterai Vos rentes, et je crois que vous ne pouvez faire un meilleur emploi dʼargent - La souscription que le ministre avoit ouverte pour le nouvel emprunt a offert 163 millions au lieu de 14 dont on avoit besoin; et il y a tout lieu de croire que les fonds monteront- Lʼouvrage de Sainneville [2] sur les troubles de Lyon a enfin paru; et il produit une vive sensation. Cela me paroit porter la conviction avec soi - Le succès de lʼouvrage de ma mere continue à être aussi brillant et aussi solide que nous pouvions lʼespérer. Cʼest une ère nouvelle dans les esprits, et je suis convaincu que son influence sera tous les jours plus salutaire - Je ne sais presque rien de Londres, jʼai eu des lettres aimables des personnes à qui jʼavois envoyé le livre, mais qui ne lʼavoient pas encore lu - Il y a un sort article dans le courier, mais qui nʼest au reste que la traduction mot pour mot de celui de la Gazette de France - Adieu, cher ami. Pardon de ce griffonage - Mad. de Ste Aulaire part le 5 juin pour Wisbaden; elle desire beaucoup Vous voir à Francfort. Mille amitiés bien sincèrement dévouées.
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