• Auguste Louis de Staël-Holstein to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Paris · Place of Destination: Bonn · Date: 18.06.1820
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Auguste Louis de Staël-Holstein
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Paris
  • Place of Destination: Bonn
  • Date: 18.06.1820
  • Notations: Empfangsort erschlossen.
    Manuscript
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-611-36979
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.26,Nr.45
  • Number of Pages: 4 S. auf Doppelbl., hs.
  • Format: 18,1 x 12 cm
  • Incipit: „[1] Paris 18 Juin 1820.
    Pardonnez moi, mon cher Schlegel, de nʼavoir pas répondu plus tôt à Vôtre lettre du mois [...]“
    Language
  • French
    Editors
  • Golyschkin, Ruth
  • Stieglitz, Clara
[1] Paris 18 Juin 1820.
Pardonnez moi, mon cher Schlegel, de nʼavoir pas répondu plus tôt à Vôtre lettre du mois dernier; mais notre politique a été si orageuse, des causes factices ou réelles ont tellement agité
Paris, quʼon est excusable dʼavoir été absorbé par ce spectacle - Nous revoici dans le calme, du moins pour quelque temps; car jʼai peine à croire quʼon oublie de sitôt les dragonnades de la semaine dernière: mais telle quʼelle est la nouvelle loi dʼélections me semble, à la juger impartialement, un progrès dans la carrière constitutionnelle - Venons à Vos affaires.
Jʼai écrit à
M. de Sénonnes une lettre où jʼai transcrit fort en détail les instructions que Vous me donnez. Il ne mʼa répondu; mais je suppose quʼil Vous a écrit directement. En tout cas je passerai [2] chez lui avant de quitter Paris.
Excusez moi de ne pas Vous donner sur les plâtres de
Londres les détails que Vous désirez. Je ne pourrais les obtenir quʼen écrivant en Angleterre et encore nʼy connois-je particulièrement aucun article. Ne pourriez Vous pas Vous adresser directement à Dodwell ou à notre ami de Florence.
Les poinçons
devanagari ont été gravés par Fouquet qui demeure Rue du Coq St Honoré N°13. Ces poinçons, en cuivre, ont couté 4f pièce; ils couteroient 6f en acier.
Messrs Treuttel & Würtz mʼont payé pour Vous f. 558, dont jʼai immédiatement fait créditer Votre compte chez Aubernon. Vous serez également crédité des 1500f que je Vous dois à [3] la fin de ce mois.
Je nʼai plus de nouvelles de lʼaffaire
Tottie & Compton. Jʼécrirai dans peu de jours aux Cazenove pour les presser sur ce chapitre.
Jʼoubliois Votre
dictionnaire Sanscrit. Les Treuttel qui ont une maison à Londres Vous le feront venir.
Nous partons tous le 1
er Juillet. Albertine et Victor pour le midi; Mlle Randall et moi pour Coppet où je resterai trois mois - Jʼai échoué jusquʼici dans mes tentatives pour acheter une maison, et nous avons été obligés de renouveler notre bail pour lʼhyver prochain. Ainsi Votre petit appartement sera trop heureux de Vous recevoir - Je voudrois bien quʼil entrât dans Vos projets de passer par Coppet en venant en France. Vous nous y trouveriez tous [4] réunis au mois de Septembre - Adieu, cher ami, écrivez moi en Suisse, et ne perdez pas lʼhabitude de Vous considérer comme étant de notre famille. Albertine me charge de mille tendres souvenirs pour Vous.
[1] Paris 18 Juin 1820.
Pardonnez moi, mon cher Schlegel, de nʼavoir pas répondu plus tôt à Vôtre lettre du mois dernier; mais notre politique a été si orageuse, des causes factices ou réelles ont tellement agité
Paris, quʼon est excusable dʼavoir été absorbé par ce spectacle - Nous revoici dans le calme, du moins pour quelque temps; car jʼai peine à croire quʼon oublie de sitôt les dragonnades de la semaine dernière: mais telle quʼelle est la nouvelle loi dʼélections me semble, à la juger impartialement, un progrès dans la carrière constitutionnelle - Venons à Vos affaires.
Jʼai écrit à
M. de Sénonnes une lettre où jʼai transcrit fort en détail les instructions que Vous me donnez. Il ne mʼa répondu; mais je suppose quʼil Vous a écrit directement. En tout cas je passerai [2] chez lui avant de quitter Paris.
Excusez moi de ne pas Vous donner sur les plâtres de
Londres les détails que Vous désirez. Je ne pourrais les obtenir quʼen écrivant en Angleterre et encore nʼy connois-je particulièrement aucun article. Ne pourriez Vous pas Vous adresser directement à Dodwell ou à notre ami de Florence.
Les poinçons
devanagari ont été gravés par Fouquet qui demeure Rue du Coq St Honoré N°13. Ces poinçons, en cuivre, ont couté 4f pièce; ils couteroient 6f en acier.
Messrs Treuttel & Würtz mʼont payé pour Vous f. 558, dont jʼai immédiatement fait créditer Votre compte chez Aubernon. Vous serez également crédité des 1500f que je Vous dois à [3] la fin de ce mois.
Je nʼai plus de nouvelles de lʼaffaire
Tottie & Compton. Jʼécrirai dans peu de jours aux Cazenove pour les presser sur ce chapitre.
Jʼoubliois Votre
dictionnaire Sanscrit. Les Treuttel qui ont une maison à Londres Vous le feront venir.
Nous partons tous le 1
er Juillet. Albertine et Victor pour le midi; Mlle Randall et moi pour Coppet où je resterai trois mois - Jʼai échoué jusquʼici dans mes tentatives pour acheter une maison, et nous avons été obligés de renouveler notre bail pour lʼhyver prochain. Ainsi Votre petit appartement sera trop heureux de Vous recevoir - Je voudrois bien quʼil entrât dans Vos projets de passer par Coppet en venant en France. Vous nous y trouveriez tous [4] réunis au mois de Septembre - Adieu, cher ami, écrivez moi en Suisse, et ne perdez pas lʼhabitude de Vous considérer comme étant de notre famille. Albertine me charge de mille tendres souvenirs pour Vous.
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