Notice (8): Undefined offset: 0 [APP/View/Letters/view.ctp, line 329]
Code Context
/version-01-20/letters/view/2727" data-language=""></ul>
</div>
<div id="zoomImage" style="height:695px" class="open-sea-dragon" data-src="<?php echo $this->Html->url($dzi_imagesHand[0]) ?>" data-language="<?=$this->Session->read('Config.language')?>"></div>
$viewFile = '/var/www/awschlegel/version-01-20/app/View/Letters/view.ctp' $dataForView = array( 'html' => 'Stockholm, ce 14 mai [1813].<br>J’ai reçu deux lettres de vous, cher ami; et la seconde m’a un peu consolée de la sécheresse de la première. Je vous regrette tant, qu’il me paraîtrait cruel que ce sentiment ne fût que de mon côté. Dans ce moment où je vais prendre la grande résolution du départ pour Londres, je sens combien vous me donniez de force, et je marche encore sur les appuis que vos entretiens m’ont laissés. Je vous ai écrit par la poste, par Binder, de toutes les manières; et j’ai encore plus pensé à vous que je ne vous ai écrit. Binder vous porte deux lettres, et Albertine vous en a envoyé une.<br>M. de Neipperg part le même jour que moi, le 25, et vous aurez par lui de nos nouvelles. J’espère ne pas partir d’ici sans vous savoir à Stralsund. Je suis inquiète de l’Allemagne: c’est devenu pour moi, par vous, et par l’enthousiasme qu’ils manifestent, une espèce de patrie. M. de Sternield m’avait mandé la victoire, et je l’ai répandu, pour contrebalancer les mauvaises nouvelles qu’on débite ici. Dites au Prince que c’est à cela qu’il faut veiller: car personne n’y prend garde, et l’on avait plutôt de l’humeur contre Sternield, et contre moi, de nos nouvelles, disait-on, exagérées: hélas! elles le sont en effet.<br>Dites à Albert, je vous prie, ce que vous a dit le Prince pour lui; faites-lui sentir que dans la circonstance actuelle, il y a du vrai caractère à se plier, pour avoir l’occasion de se montrer dans de grandes circonstances. Son frère n’aime pas mieux que lui tout ce qui tient à de certains préjugés, et cependant il s’y plie très bien, et réussit généralement ici. Il lui en coûte; car ce qu’il voudrait, c’est être à la place d’Albert, et il ne renonce pas à l’espoir d’être envoyé par M. de Rehausen au quartier général. Moi ni Albertine, nous ne pouvons nous flatter d’y aller; mais nos âmes y sont.<br>La reine-mère a eu un coup d’apoplexie avant-hier; je ne sais guères d’autre nouvelle à vous donner; il n’y a pas bien loin de sa vie à sa mort.<br>On pretend ici que l’affaire de la Suède avec le Danemark est ajournée jusqu’à la paix: pourquoi ne m’en avez-vous rien dit? Vous êtes discret jusqu’au mystère. Écrivez moi chez M. Laurent, à Gothembourg, négociant. Mes derniers adieux en montant sur le vaisseau seront pour vous. Ah! pourquoi n’êtes-vous pas avec moi? Dites donc un mot de souvenir à M. de Rocca, car il vous aime.<br><span class="slant-italic ">(De la main d</span>’<span class="slant-italic ">Auguste de Staël.)</span><br>Ma mère me laisse bien peu de place, cher ami, pour vous dire toutes les tendresses que je pense, et pour vous raconter mon voyage; mais je me réserve de vous écrire plus au long dans peu de jours. Dans ce moment-ci, entre les présentations et l’examen de la chancellerie, il me reste à peine un moment à moi. Hier on m’a fait écrire du latin: je m’en serais mieux tiré il y a huit ou neuf ans; mais enfin, cela a été tant bien que mal, en vous invoquant comme mon Apollon.<br>Cher ami, vous suivez une belle carrière, que je vous envie bien; ma plus vive espérance dans ce moment — et j’espère qu’elle sera réalisée — c’est de trouver moyen d’aller vous rejoindre cet été, du moins pour quelques moments.<br>Adieu. Ne m’oubliez pas, et comptez sur mon amitié et sur ma reconnaissance. Je vous en devrais encore bien davantage, si j’avais mieux profité de votre bonté. Adieu, bien tendrement.', 'isaprint' => true, 'isnewtranslation' => false, 'statemsg' => 'betamsg15', 'cittitle' => '', 'description' => 'Anne Louise Germaine de Staël-Holstein, Auguste Louis de Staël-Holstein an August Wilhelm von Schlegel am 15.05.1813, Stockholm', 'adressatort' => 'Unknown', 'absendeort' => 'Stockholm <a class="gndmetadata" target="_blank" href="http://d-nb.info/gnd/4057648-6">GND</a>', 'date' => '15.05.1813', 'adressat' => array(), 'adrCitation' => 'August Wilhelm von Schlegel', 'absender' => array( (int) 4677 => array( 'ID' => '4677', 'project' => '1', 'timecreate' => '2014-03-13 16:12:09', 'timelastchg' => '2018-01-11 18:49:00', 'key' => 'AWS-ap-00hn', 'docTyp' => array( [maximum depth reached] ), '39_gebdatum' => '1766-04-22', '39_toddatum' => '1817-07-14', '39_pdb' => 'GND', '39_dblink' => '', '39_name' => 'Staël-Holstein, Anne Louise Germaine de ', '39_namevar' => 'Necker, Anne Louise Germaine (Geburtsname)', '39_geschlecht' => 'w', '39_geburtsort' => array( [maximum depth reached] ), '39_sterbeort' => array( [maximum depth reached] ), '39_lebenwirken' => 'Schriftstellerin Germaine de Staël-Holstein war die Tochter des späteren französischen Finanzministers Jacques Necker und Suzanne Curchods. Sie heiratete 1786 den schwedischen Diplomaten Erik Magnus von Staël-Holstein in Paris. Die Eheleute lebten von Anfang an getrennt. Zu ihren ersten Veröffentlichungen zählten die „Lettres sur les ecrits et le charactère de J.-J. Rousseau“, die 1788 erschienen. Neben der Tätigkeit als Schriftstellerin wurde Germaine de Staël-Holstein als einflussreiche Salonnière berühmt. Unter ihrem politischen Einfluss stand u.a. Benjamin Constant, mit dem sie eine langjährige Beziehung führte und der der Vater ihrer Tochter Albertine war. Ihr politischer Liberalismus und die Befürwortung einer konstitutionellen Monarchie führten 1792 zu ihrer Verbannung ins schweizerische Exil. Gemeinsam mit ihren Kindern bezog sie Schloss Coppet am Genfer See, das nun zum Treffpunkt Intellektueller und Künstler ganz Europas avancierte. Nur selten war der Schriftstellerin der Aufenthalt in Frankreich gestattet. Während ausgedehnter Reisen in den Folgejahren nach Deutschland (1803/04 und 1808) und Italien (1805) war sie zumeist in Begleitung ihres Freundes und Hauslehrers AWS sowie Benjamin Constants. Großen Erfolg hatte sie mit ihrem Werk „De LʼAllemagne“ (1810) sowie mit ihrem Roman „Corinne ou LʼItalie“ (1807) und politischen Schriften. Die Verfolgung durch die französische Regierung veranlasste Germaine de Staël-Holstein am 23. Mai 1812 zur Flucht über die Schweiz nach Österreich, Russland und schließlich Schweden. Anschließend hielten sie sich von 1813 bis 1814 in London auf. Nach der Rückkehr in die Schweiz heiratete de Staël-Holstein 1816 den Vater ihres jüngsten Kindes, John Rocca.', '39_quellen' => 'WBIS@http://db.saur.de/WBIS/basicSearch.jsf@D834-624-6@ extern@Roger Paulin: August Wilhelm Schlegel. Cosmopolitan of Art and Poetry. Cambridge 2016.@ extern@Briefe von und an August Wilhelm Schlegel. Ges. u. erl. d. Josef Körner. 2. Bd. Die Erläuterungen. Zürich u.a. 1930, S. 121, 138. 138-139.@ extern@Hofmann, Etienne „Staël, Germaine de“, URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F16051.php@ Wikipedia@http://de.wikipedia.org/wiki/Anne_Louise_Germaine_de_Sta%C3%ABl@', '39_beziehung' => 'AWS machte gegen Ende des Jahres 1804 in Berlin die persönliche Bekanntschaft mit Germaine de Staël-Holstein. Als Hauslehrer ihrer Kinder gehörte er zum Coppeter Zirkel. Er begleitete Mme de Staël-Holstein auf ihren zahlreichen Reisen und war auch als ihr Berater im Hinblick auf die deutsche Literatur tätig; sein wichtiger Anteil an ihrem bedeutendsten Werk „De LʼAllemagne“ (1810) ist heute unbestritten. Auch Friedrich von Schlegel gehörte zu den zahlreichen Gästen auf Schloss Coppet. In Zeiten des politischen Umbruches begleitete AWS die Familie de Staël-Holstein durch Europa. Den Kindern Mme de Staël-Holsteins blieb AWS auch nach ihrem Tod verbunden. In ihrem Testament übertrug Germaine de Staël-Holstein die posthume Veröffentlichung ihrer „Considérations“ AWS.', '39_dbid' => '118616617', '39_status_person' => 'Vollständig', 'folders' => array( [maximum depth reached] ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Person', '_model_title' => 'Person', '_model_titles' => 'People', '_url' => '' ), (int) 4678 => array( 'ID' => '4678', 'project' => '1', 'timecreate' => '2014-03-17 10:56:36', 'timelastchg' => '2017-12-20 18:27:53', 'key' => 'AWS-ap-00ho', 'docTyp' => array( [maximum depth reached] ), '39_name' => 'Staël-Holstein, Auguste Louis de ', '39_geschlecht' => 'm', '39_gebdatum' => '1790-08-31', '39_toddatum' => '1827-11-11', '39_pdb' => 'GND', '39_dblink' => '', '39_lebenwirken' => 'Literat, Philanthrop Auguste de Staël-Holstein war der Sohn von Magnus de Staël-Holstein und Germaine de Staël. Aufgrund der Verbannung seiner Mutter wuchs Auguste Louis seit 1792 auf Schloss Coppet in der Schweiz auf und erhielt dort seine Erziehung durch Verwandte und seit 1804 durch seinen Hauslehrer AWS. Er begleitete Mme de Staël-Holstein an verschiedene Wirkungsorte. Sein Besuch der École polytechnique in Paris wurde durch Napoleon blockiert. 1812 floh er aus Frankreich, wählte aber eine andere Route als Albertine und Mme de Staël-Holstein und kam 1813 in Stockholm an. Er folgte Mme de Staël-Holstein nach London, wo er in der schwedischen Botschaft engagiert wurde. Nach dem Tod seiner Mutter befasste sich Auguste mit der Herausgabe ihrer Schriften. Mit seinem Erfolg als Schriftsteller verband de Staël-Holstein sein Engagement für die Verbesserung der Landwirtschaft. Seit 1807 war er Anhänger der religiösen Erweckungsbewegung „Réveil“ und wurde 1818 Mitglied der „Société biblique protestante de Paris“, zu deren wichtigsten Vertretern er in den Folgejahren zählte. Als politischer Gegner des Menschenhandels mit Sklaven stellte er Aufzeichnungen und Dokumente zusammen und konferierte mit Ministern des Königs.', '39_beziehung' => 'AWS hatte ein gutes Verhältnis zu Auguste de Staël-Holstein; auch nach dem Tod von Mme de Staël-Holstein wurde AWS wie ein Mitglied der Familie behandelt.', '39_quellen' => 'WBIS@http://db.saur.de/WBIS/basicSearch.jsf@F167552@ extern@Roger Paulin: August Wilhelm Schlegel. Cosmopolitan of Art and Poetry. Cambridge 2016, S. 594.@', '39_geburtsort' => array( [maximum depth reached] ), '39_sterbeort' => array( [maximum depth reached] ), '39_dbid' => '117202770', '39_namevar' => 'Staël-Holstein, August von Holstein, August von Staël Stael Holstein, August von Staël-Holstein, Auguste-Louis de', '39_status_person' => 'Vollständig', '39_sourcename0' => 'AWS-ap-00ho-0.jpg', 'folders' => array( [maximum depth reached] ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Person', '_model_title' => 'Person', '_model_titles' => 'People', '_url' => '' ) ), 'absCitation' => 'Anne Louise Germaine de Staël-Holstein, Auguste Louis de Staël-Holstein', 'percount' => (int) 1, 'notabs' => false, 'tabs' => array( 'text' => array( 'content' => 'Volltext Druck', 'exists' => '1' ), 'druck' => array( 'exists' => '1', 'content' => 'Digitalisat Druck' ) ), 'parallelview' => array( (int) 0 => '1', (int) 1 => '1' ), 'dzi_imagesHand' => array(), 'dzi_imagesDruck' => array( (int) 0 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/13244234c2927ad8419b1abaa0031f18.jpg.xml', (int) 1 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/2f33e0bd2f7e7d678d82ff0f3c33b97c.jpg.xml', (int) 2 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/0084eeff1e6b74a8639095cafa63a06c.jpg.xml', (int) 3 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/e13a4203f89e07199dc74404b8c2b1ba.jpg.xml' ), 'indexesintext' => array(), 'right' => '', 'left' => 'text', 'handschrift' => array(), 'druck' => array( 'Datengeber' => 'Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek', 'OAI Id' => '363310770', 'Bibliographische Angabe' => 'Lettres inédites de Mme de Staël à Henri Meister. Hg. v. Paul Usteri, Eugène Ritter. Paris 1903, S. 254‒257.', 'Incipit' => '„Stockholm, ce 14 mai [1813].<br>J’ai reçu deux lettres de vous, cher ami; et la seconde m’a un peu consolée de la [...]“' ), 'docmain' => array( 'ID' => '2727', 'project' => '1', 'timecreate' => '2013-08-09 15:03:57', 'timelastchg' => '2019-09-25 16:09:51', 'key' => 'AWS-aw-01u3', 'docTyp' => array( 'name' => 'Brief', 'id' => '36' ), '36_html' => 'Stockholm, ce 14 mai [1813].<br>J’ai reçu deux lettres de vous, cher ami; et la seconde m’a un peu consolée de la sécheresse de la première. Je vous regrette tant, qu’il me paraîtrait cruel que ce sentiment ne fût que de mon côté. Dans ce moment où je vais prendre la grande résolution du départ pour Londres, je sens combien vous me donniez de force, et je marche encore sur les appuis que vos entretiens m’ont laissés. Je vous ai écrit par la poste, par Binder, de toutes les manières; et j’ai encore plus pensé à vous que je ne vous ai écrit. Binder vous porte deux lettres, et Albertine vous en a envoyé une.<br>M. de Neipperg part le même jour que moi, le 25, et vous aurez par lui de nos nouvelles. J’espère ne pas partir d’ici sans vous savoir à Stralsund. Je suis inquiète de l’Allemagne: c’est devenu pour moi, par vous, et par l’enthousiasme qu’ils manifestent, une espèce de patrie. M. de Sternield m’avait mandé la victoire, et je l’ai répandu, pour contrebalancer les mauvaises nouvelles qu’on débite ici. Dites au Prince que c’est à cela qu’il faut veiller: car personne n’y prend garde, et l’on avait plutôt de l’humeur contre Sternield, et contre moi, de nos nouvelles, disait-on, exagérées: hélas! elles le sont en effet.<br>Dites à Albert, je vous prie, ce que vous a dit le Prince pour lui; faites-lui sentir que dans la circonstance actuelle, il y a du vrai caractère à se plier, pour avoir l’occasion de se montrer dans de grandes circonstances. Son frère n’aime pas mieux que lui tout ce qui tient à de certains préjugés, et cependant il s’y plie très bien, et réussit généralement ici. Il lui en coûte; car ce qu’il voudrait, c’est être à la place d’Albert, et il ne renonce pas à l’espoir d’être envoyé par M. de Rehausen au quartier général. Moi ni Albertine, nous ne pouvons nous flatter d’y aller; mais nos âmes y sont.<br>La reine-mère a eu un coup d’apoplexie avant-hier; je ne sais guères d’autre nouvelle à vous donner; il n’y a pas bien loin de sa vie à sa mort.<br>On pretend ici que l’affaire de la Suède avec le Danemark est ajournée jusqu’à la paix: pourquoi ne m’en avez-vous rien dit? Vous êtes discret jusqu’au mystère. Écrivez moi chez M. Laurent, à Gothembourg, négociant. Mes derniers adieux en montant sur le vaisseau seront pour vous. Ah! pourquoi n’êtes-vous pas avec moi? Dites donc un mot de souvenir à M. de Rocca, car il vous aime.<br><span class="slant-italic ">(De la main d</span>’<span class="slant-italic ">Auguste de Staël.)</span><br>Ma mère me laisse bien peu de place, cher ami, pour vous dire toutes les tendresses que je pense, et pour vous raconter mon voyage; mais je me réserve de vous écrire plus au long dans peu de jours. Dans ce moment-ci, entre les présentations et l’examen de la chancellerie, il me reste à peine un moment à moi. Hier on m’a fait écrire du latin: je m’en serais mieux tiré il y a huit ou neuf ans; mais enfin, cela a été tant bien que mal, en vous invoquant comme mon Apollon.<br>Cher ami, vous suivez une belle carrière, que je vous envie bien; ma plus vive espérance dans ce moment — et j’espère qu’elle sera réalisée — c’est de trouver moyen d’aller vous rejoindre cet été, du moins pour quelques moments.<br>Adieu. Ne m’oubliez pas, et comptez sur mon amitié et sur ma reconnaissance. Je vous en devrais encore bien davantage, si j’avais mieux profité de votre bonté. Adieu, bien tendrement.', '36_xml' => '<p>Stockholm, ce 14 mai [1813].<lb/>J’ai reçu deux lettres de vous, cher ami; et la seconde m’a un peu consolée de la sécheresse de la première. Je vous regrette tant, qu’il me paraîtrait cruel que ce sentiment ne fût que de mon côté. Dans ce moment où je vais prendre la grande résolution du départ pour Londres, je sens combien vous me donniez de force, et je marche encore sur les appuis que vos entretiens m’ont laissés. Je vous ai écrit par la poste, par Binder, de toutes les manières; et j’ai encore plus pensé à vous que je ne vous ai écrit. Binder vous porte deux lettres, et Albertine vous en a envoyé une.<lb/>M. de Neipperg part le même jour que moi, le 25, et vous aurez par lui de nos nouvelles. J’espère ne pas partir d’ici sans vous savoir à Stralsund. Je suis inquiète de l’Allemagne: c’est devenu pour moi, par vous, et par l’enthousiasme qu’ils manifestent, une espèce de patrie. M. de Sternield m’avait mandé la victoire, et je l’ai répandu, pour contrebalancer les mauvaises nouvelles qu’on débite ici. Dites au Prince que c’est à cela qu’il faut veiller: car personne n’y prend garde, et l’on avait plutôt de l’humeur contre Sternield, et contre moi, de nos nouvelles, disait-on, exagérées: hélas! elles le sont en effet.<lb/>Dites à Albert, je vous prie, ce que vous a dit le Prince pour lui; faites-lui sentir que dans la circonstance actuelle, il y a du vrai caractère à se plier, pour avoir l’occasion de se montrer dans de grandes circonstances. Son frère n’aime pas mieux que lui tout ce qui tient à de certains préjugés, et cependant il s’y plie très bien, et réussit généralement ici. Il lui en coûte; car ce qu’il voudrait, c’est être à la place d’Albert, et il ne renonce pas à l’espoir d’être envoyé par M. de Rehausen au quartier général. Moi ni Albertine, nous ne pouvons nous flatter d’y aller; mais nos âmes y sont.<lb/>La reine-mère a eu un coup d’apoplexie avant-hier; je ne sais guères d’autre nouvelle à vous donner; il n’y a pas bien loin de sa vie à sa mort.<lb/>On pretend ici que l’affaire de la Suède avec le Danemark est ajournée jusqu’à la paix: pourquoi ne m’en avez-vous rien dit? Vous êtes discret jusqu’au mystère. Écrivez moi chez M. Laurent, à Gothembourg, négociant. Mes derniers adieux en montant sur le vaisseau seront pour vous. Ah! pourquoi n’êtes-vous pas avec moi? Dites donc un mot de souvenir à M. de Rocca, car il vous aime.<lb/><hi rend="slant:italic">(De la main d</hi>’<hi rend="slant:italic">Auguste de Staël.)</hi><lb/>Ma mère me laisse bien peu de place, cher ami, pour vous dire toutes les tendresses que je pense, et pour vous raconter mon voyage; mais je me réserve de vous écrire plus au long dans peu de jours. Dans ce moment-ci, entre les présentations et l’examen de la chancellerie, il me reste à peine un moment à moi. Hier on m’a fait écrire du latin: je m’en serais mieux tiré il y a huit ou neuf ans; mais enfin, cela a été tant bien que mal, en vous invoquant comme mon Apollon.<lb/>Cher ami, vous suivez une belle carrière, que je vous envie bien; ma plus vive espérance dans ce moment — et j’espère qu’elle sera réalisée — c’est de trouver moyen d’aller vous rejoindre cet été, du moins pour quelques moments.<lb/>Adieu. Ne m’oubliez pas, et comptez sur mon amitié et sur ma reconnaissance. Je vous en devrais encore bien davantage, si j’avais mieux profité de votre bonté. Adieu, bien tendrement.</p>', '36_xml_standoff' => 'Stockholm, ce 14 mai [1813].<lb/>J’ai reçu deux lettres de vous, cher ami; et la seconde m’a un peu consolée de la sécheresse de la première. Je vous regrette tant, qu’il me paraîtrait cruel que ce sentiment ne fût que de mon côté. Dans ce moment où je vais prendre la grande résolution du départ pour Londres, je sens combien vous me donniez de force, et je marche encore sur les appuis que vos entretiens m’ont laissés. Je vous ai écrit par la poste, par Binder, de toutes les manières; et j’ai encore plus pensé à vous que je ne vous ai écrit. Binder vous porte deux lettres, et Albertine vous en a envoyé une.<lb/>M. de Neipperg part le même jour que moi, le 25, et vous aurez par lui de nos nouvelles. J’espère ne pas partir d’ici sans vous savoir à Stralsund. Je suis inquiète de l’Allemagne: c’est devenu pour moi, par vous, et par l’enthousiasme qu’ils manifestent, une espèce de patrie. M. de Sternield m’avait mandé la victoire, et je l’ai répandu, pour contrebalancer les mauvaises nouvelles qu’on débite ici. Dites au Prince que c’est à cela qu’il faut veiller: car personne n’y prend garde, et l’on avait plutôt de l’humeur contre Sternield, et contre moi, de nos nouvelles, disait-on, exagérées: hélas! elles le sont en effet.<lb/>Dites à Albert, je vous prie, ce que vous a dit le Prince pour lui; faites-lui sentir que dans la circonstance actuelle, il y a du vrai caractère à se plier, pour avoir l’occasion de se montrer dans de grandes circonstances. Son frère n’aime pas mieux que lui tout ce qui tient à de certains préjugés, et cependant il s’y plie très bien, et réussit généralement ici. Il lui en coûte; car ce qu’il voudrait, c’est être à la place d’Albert, et il ne renonce pas à l’espoir d’être envoyé par M. de Rehausen au quartier général. Moi ni Albertine, nous ne pouvons nous flatter d’y aller; mais nos âmes y sont.<lb/>La reine-mère a eu un coup d’apoplexie avant-hier; je ne sais guères d’autre nouvelle à vous donner; il n’y a pas bien loin de sa vie à sa mort.<lb/>On pretend ici que l’affaire de la Suède avec le Danemark est ajournée jusqu’à la paix: pourquoi ne m’en avez-vous rien dit? Vous êtes discret jusqu’au mystère. Écrivez moi chez M. Laurent, à Gothembourg, négociant. Mes derniers adieux en montant sur le vaisseau seront pour vous. Ah! pourquoi n’êtes-vous pas avec moi? Dites donc un mot de souvenir à M. de Rocca, car il vous aime.<lb/><hi rend="slant:italic">(De la main d</hi>’<hi rend="slant:italic">Auguste de Staël.)</hi><lb/>Ma mère me laisse bien peu de place, cher ami, pour vous dire toutes les tendresses que je pense, et pour vous raconter mon voyage; mais je me réserve de vous écrire plus au long dans peu de jours. Dans ce moment-ci, entre les présentations et l’examen de la chancellerie, il me reste à peine un moment à moi. Hier on m’a fait écrire du latin: je m’en serais mieux tiré il y a huit ou neuf ans; mais enfin, cela a été tant bien que mal, en vous invoquant comme mon Apollon.<lb/>Cher ami, vous suivez une belle carrière, que je vous envie bien; ma plus vive espérance dans ce moment — et j’espère qu’elle sera réalisée — c’est de trouver moyen d’aller vous rejoindre cet été, du moins pour quelques moments.<lb/>Adieu. Ne m’oubliez pas, et comptez sur mon amitié et sur ma reconnaissance. Je vous en devrais encore bien davantage, si j’avais mieux profité de votre bonté. Adieu, bien tendrement.', '36_datengeber' => 'Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek', '36_purl' => '363310770', '36_briefid' => '363310770_GermainedeStuAugusteanAWS_15051813', '36_absender' => array( (int) 0 => array( [maximum depth reached] ), (int) 1 => array( [maximum depth reached] ) ), '36_adressat' => array( (int) 0 => array( [maximum depth reached] ) ), '36_datumvon' => '1813-05-15', '36_absenderort' => array( (int) 0 => array( [maximum depth reached] ) ), '36_leitd' => 'Lettres inédites de Mme de Staël à Henri Meister. Hg. v. Paul Usteri, Eugène Ritter. Paris 1903, S. 254‒257.', '36_status' => 'Einmal kollationierter Druckvolltext ohne Registerauszeichnung', '36_sprache' => array( (int) 0 => 'Französisch' ), '36_Link_Druck' => array( (int) 0 => array( [maximum depth reached] ), (int) 1 => array( [maximum depth reached] ), (int) 2 => array( [maximum depth reached] ), (int) 3 => array( [maximum depth reached] ) ), '36_Datum' => '1813-05-15', '36_facet_absender' => array( (int) 0 => 'Anne Louise Germaine de Staël-Holstein', (int) 1 => 'Auguste Louis de Staël-Holstein' ), '36_facet_absender_reverse' => array( (int) 0 => 'Staël-Holstein, Anne Louise Germaine de', (int) 1 => 'Staël-Holstein, Auguste Louis de' ), '36_facet_adressat' => array( (int) 0 => 'August Wilhelm von Schlegel' ), '36_facet_adressat_reverse' => array( (int) 0 => 'Schlegel, August Wilhelm von' ), '36_facet_absenderort' => array( (int) 0 => 'Stockholm' ), '36_facet_adressatort' => '', '36_facet_status' => 'Einmal kollationierter Druckvolltext ohne Registerauszeichnung', '36_facet_datengeberhand' => '', '36_facet_sprache' => array( (int) 0 => 'Französisch' ), '36_facet_korrespondenten' => array( (int) 0 => 'Anne Louise Germaine de Staël-Holstein', (int) 1 => 'Auguste Louis de Staël-Holstein' ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Letter', '_model_title' => 'Letter', '_model_titles' => 'Letters', '_url' => '' ), 'doctype_name' => 'Letters', 'captions' => array( '36_dummy' => '', '36_absender' => 'Absender/Verfasser', '36_absverif1' => 'Verfasser Verifikation', '36_absender2' => 'Verfasser 2', '36_absverif2' => 'Verfasser 2 Verifikation', '36_absbrieftyp2' => 'Verfasser 2 Brieftyp', '36_absender3' => 'Verfasser 3', '36_absverif3' => 'Verfasser 3 Verifikation', '36_absbrieftyp3' => 'Verfasser 3 Brieftyp', '36_adressat' => 'Adressat/Empfänger', '36_adrverif1' => 'Empfänger Verifikation', '36_adressat2' => 'Empfänger 2', '36_adrverif2' => 'Empfänger 2 Verifikation', '36_adressat3' => 'Empfänger 3', '36_adrverif3' => 'Empfänger 3 Verifikation', '36_adressatfalsch' => 'Empfänger_falsch', '36_absenderort' => 'Ort Absender/Verfasser', '36_absortverif1' => 'Ort Verfasser Verifikation', '36_absortungenau' => 'Ort Verfasser ungenau', '36_absenderort2' => 'Ort Verfasser 2', '36_absortverif2' => 'Ort Verfasser 2 Verifikation', '36_absenderort3' => 'Ort Verfasser 3', '36_absortverif3' => 'Ort Verfasser 3 Verifikation', '36_adressatort' => 'Ort Adressat/Empfänger', '36_adrortverif' => 'Ort Empfänger Verifikation', '36_datumvon' => 'Datum von', '36_datumbis' => 'Datum bis', '36_altDat' => 'Datum/Datum manuell', '36_datumverif' => 'Datum Verifikation', '36_sortdatum' => 'Datum zum Sortieren', '36_wochentag' => 'Wochentag nicht erzeugen', '36_sortdatum1' => 'Briefsortierung', '36_fremddatierung' => 'Fremddatierung', '36_typ' => 'Brieftyp', '36_briefid' => 'Brief Identifier', '36_purl_web' => 'PURL web', '36_status' => 'Bearbeitungsstatus', '36_anmerkung' => 'Anmerkung (intern)', '36_anmerkungextern' => 'Anmerkung (extern)', '36_datengeber' => 'Datengeber', '36_purl' => 'OAI-Id', '36_leitd' => 'Druck 1:Bibliographische Angabe', '36_druck2' => 'Druck 2:Bibliographische Angabe', '36_druck3' => 'Druck 3:Bibliographische Angabe', '36_internhand' => 'Zugehörige Handschrift', '36_datengeberhand' => 'Datengeber', '36_purlhand' => 'OAI-Id', '36_purlhand_alt' => 'OAI-Id (alternative)', '36_signaturhand' => 'Signatur', '36_signaturhand_alt' => 'Signatur (alternative)', '36_h1prov' => 'Provenienz', '36_h1zahl' => 'Blatt-/Seitenzahl', '36_h1format' => 'Format', '36_h1besonder' => 'Besonderheiten', '36_hueberlieferung' => 'Ãœberlieferung', '36_infoinhalt' => 'Verschollen/erschlossen: Information über den Inhalt', '36_heditor' => 'Editor/in', '36_hredaktion' => 'Redakteur/in', '36_interndruck' => 'Zugehörige Druck', '36_band' => 'KFSA Band', '36_briefnr' => 'KFSA Brief-Nr.', '36_briefseite' => 'KFSA Seite', '36_incipit' => 'Incipit', '36_textgrundlage' => 'Textgrundlage Sigle', '36_uberstatus' => 'Ãœberlieferungsstatus', '36_gattung' => 'Gattung', '36_korrepsondentds' => 'Korrespondent_DS', '36_korrepsondentfs' => 'Korrespondent_FS', '36_ermitteltvon' => 'Ermittelt von', '36_metadatenintern' => 'Metadaten (intern)', '36_beilagen' => 'Beilage(en)', '36_abszusatz' => 'Verfasser Zusatzinfos', '36_adrzusatz' => 'Empfänger Zusatzinfos', '36_absortzusatz' => 'Verfasser Ort Zusatzinfos', '36_adrortzusatz' => 'Empfänger Ort Zusatzinfos', '36_datumzusatz' => 'Datum Zusatzinfos', '36_' => '', '36_KFSA Hand.hueberleiferung' => 'Ãœberlieferungsträger', '36_KFSA Hand.harchiv' => 'Archiv', '36_KFSA Hand.hsignatur' => 'Signatur', '36_KFSA Hand.hprovenienz' => 'Provenienz', '36_KFSA Hand.harchivlalt' => 'Archiv_alt', '36_KFSA Hand.hsignaturalt' => 'Signatur_alt', '36_KFSA Hand.hblattzahl' => 'Blattzahl', '36_KFSA Hand.hseitenzahl' => 'Seitenzahl', '36_KFSA Hand.hformat' => 'Format', '36_KFSA Hand.hadresse' => 'Adresse', '36_KFSA Hand.hvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Hand.hzusatzinfo' => 'H Zusatzinfos', '36_KFSA Druck.drliteratur' => 'Druck in', '36_KFSA Druck.drsigle' => 'Sigle', '36_KFSA Druck.drbandnrseite' => 'Bd./Nr./S.', '36_KFSA Druck.drfaksimile' => 'Faksimile', '36_KFSA Druck.drvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Druck.dzusatzinfo' => 'D Zusatzinfos', '36_KFSA Doku.dokliteratur' => 'Dokumentiert in', '36_KFSA Doku.doksigle' => 'Sigle', '36_KFSA Doku.dokbandnrseite' => 'Bd./Nr./S.', '36_KFSA Doku.dokfaksimile' => 'Faksimile', '36_KFSA Doku.dokvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Doku.dokzusatzinfo' => 'A Zusatzinfos', '36_Link Druck.url_titel_druck' => 'Titel/Bezeichnung', '36_Link Druck.url_image_druck' => 'Link zu Online-Dokument', '36_Link Hand.url_titel_hand' => 'Titel/Bezeichnung', '36_Link Hand.url_image_hand' => 'Link zu Online-Dokument', '36_preasentation' => 'Nicht in die Präsentation', '36_verlag' => 'Verlag', '36_anhang_tite0' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename0' => 'Image', '36_anhang_tite1' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename1' => 'Image', '36_anhang_tite2' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename2' => 'Image', '36_anhang_tite3' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename3' => 'Image', '36_anhang_tite4' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename4' => 'Image', '36_anhang_tite5' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename5' => 'Image', '36_anhang_tite6' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename6' => 'Image', '36_anhang_tite7' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename7' => 'Image', '36_anhang_tite8' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename8' => 'Image', '36_anhang_tite9' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename9' => 'Image', '36_anhang_titea' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamea' => 'Image', '36_anhang_titeb' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameb' => 'Image', '36_anhang_titec' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamec' => 'Image', '36_anhang_tited' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamed' => 'Image', '36_anhang_titee' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamee' => 'Image', '36_anhang_titeu' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameu' => 'Image', '36_anhang_titev' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamev' => 'Image', '36_anhang_titew' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamew' => 'Image', '36_anhang_titex' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamex' => 'Image', '36_anhang_titey' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamey' => 'Image', '36_anhang_titez' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamez' => 'Image', '36_anhang_tite10' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename10' => 'Image', '36_anhang_tite11' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename11' => 'Image', '36_anhang_tite12' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename12' => 'Image', '36_anhang_tite13' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename13' => 'Image', '36_anhang_tite14' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename14' => 'Image', '36_anhang_tite15' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename15' => 'Image', '36_anhang_tite16' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename16' => 'Image', '36_anhang_tite17' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename17' => 'Image', '36_anhang_tite18' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename18' => 'Image', '36_h_preasentation' => 'Nicht in die Präsentation', '36_anhang_titef' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamef' => 'Image', '36_anhang_titeg' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameg' => 'Image', '36_anhang_titeh' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameh' => 'Image', '36_anhang_titei' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamei' => 'Image', '36_anhang_titej' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamej' => 'Image', '36_anhang_titek' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamek' => 'Image', '36_anhang_titel' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamel' => 'Image', '36_anhang_titem' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamem' => 'Image', '36_anhang_titen' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamen' => 'Image', '36_anhang_titeo' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameo' => 'Image', '36_anhang_titep' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamep' => 'Image', '36_anhang_titeq' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameq' => 'Image', '36_anhang_titer' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamer' => 'Image', '36_anhang_tites' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenames' => 'Image', '36_anhang_titet' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamet' => 'Image', '36_anhang_tite19' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename19' => 'Image', '36_anhang_tite20' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename20' => 'Image', '36_anhang_tite21' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename21' => 'Image', '36_anhang_tite22' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename22' => 'Image', '36_anhang_tite23' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename23' => 'Image', '36_anhang_tite24' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename24' => 'Image', '36_anhang_tite25' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename25' => 'Image', '36_anhang_tite26' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename26' => 'Image', '36_anhang_tite27' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename27' => 'Image', '36_anhang_tite28' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename28' => 'Image', '36_anhang_tite29' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename29' => 'Image', '36_anhang_tite30' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename30' => 'Image', '36_anhang_tite31' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename32' => 'Image', '36_anhang_tite33' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename33' => 'Image', '36_anhang_tite34' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename34' => 'Image', '36_Relationen.relation_art' => 'Art', '36_Relationen.relation_link' => 'Interner Link', '36_volltext' => 'Brieftext (Digitalisat Leitdruck oder Transkript Handschrift)', '36_History.hisbearbeiter' => 'Bearbeiter', '36_History.hisschritt' => 'Bearbeitungsschritt', '36_History.hisdatum' => 'Datum', '36_History.hisnotiz' => 'Notiz', '36_personen' => 'Personen', '36_werke' => 'Werke', '36_orte' => 'Orte', '36_themen' => 'Themen', '36_briedfehlt' => 'Fehlt', '36_briefbestellt' => 'Bestellt', '36_intrans' => 'Transkription', '36_intranskorr1' => 'Transkription Korrektur 1', '36_intranskorr2' => 'Transkription Korrektur 2', '36_intranscheck' => 'Transkription Korr. geprüft', '36_intranseintr' => 'Transkription Korr. eingetr', '36_inannotcheck' => 'Auszeichnungen Reg. geprüft', '36_inkollation' => 'Auszeichnungen Kollationierung', '36_inkollcheck' => 'Auszeichnungen Koll. geprüft', '36_himageupload' => 'H/h Digis hochgeladen', '36_dimageupload' => 'D Digis hochgeladen', '36_stand' => 'Bearbeitungsstand (Webseite)', '36_stand_d' => 'Bearbeitungsstand (Druck)', '36_timecreate' => 'Erstellt am', '36_timelastchg' => 'Zuletzt gespeichert am', '36_comment' => 'Kommentar(intern)', '36_accessid' => 'Access ID', '36_accessidalt' => 'Access ID-alt', '36_digifotos' => 'Digitalisat Fotos', '36_imagelink' => 'Imagelink', '36_vermekrbehler' => 'Notizen Behler', '36_vermekrotto' => 'Anmerkungen Otto', '36_vermekraccess' => 'Bearb-Vermerke Access', '36_zeugenbeschreib' => 'Zeugenbeschreibung', '36_sprache' => 'Sprache', '36_accessinfo1' => 'Archiv H (+ Signatur)', '36_korrekturbd36' => 'Korrekturen Bd. 36', '36_druckbd36' => 'Druckrelevant Bd. 36', '36_digitalisath1' => 'Digitalisat_H', '36_digitalisath2' => 'Digitalisat_h', '36_titelhs' => 'Titel_Hs', '36_accessinfo2' => 'Archiv H (+ Signatur)', '36_accessinfo3' => 'Sigle (Dokumentiert in + Bd./Nr./S.)', '36_accessinfo4' => 'Sigle (Druck in + Bd./Nr./S.)', '36_KFSA Hand.hschreibstoff' => 'Schreibstoff', '36_Relationen.relation_anmerkung' => null, '36_anhang_tite35' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename35' => 'Image', '36_anhang_tite36' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename36' => 'Image', '36_anhang_tite37' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename37' => 'Image', '36_anhang_tite38' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename38' => 'Image', '36_anhang_tite39' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename39' => 'Image', '36_anhang_tite40' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename40' => 'Image', '36_anhang_tite41' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename41' => 'Image', '36_anhang_tite42' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename42' => 'Image', '36_anhang_tite43' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename43' => 'Image', '36_anhang_tite44' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename44' => 'Image', '36_anhang_tite45' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename45' => 'Image', '36_anhang_tite46' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename46' => 'Image', '36_anhang_tite47' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename47' => 'Image', '36_anhang_tite48' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename48' => 'Image', '36_anhang_tite49' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename49' => 'Image', '36_anhang_tite50' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename50' => 'Image', '36_anhang_tite51' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename51' => 'Image', '36_anhang_tite52' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename52' => 'Image', '36_anhang_tite53' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename53' => 'Image', '36_anhang_tite54' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename54' => 'Image', '36_KFSA Hand.hbeschreibung' => 'Beschreibung', '36_KFSA Kritanhang.krit_infotyp' => 'Infotyp', '36_KFSA Kritanhang.krit_infotext' => 'Infotext', '36_datumspezif' => 'Datum Spezifikation', 'index_orte_10' => 'Orte', 'index_orte_10.content' => 'Orte', 'index_orte_10.comment' => 'Orte (Kommentar)', 'index_personen_11' => 'Personen', 'index_personen_11.content' => 'Personen', 'index_personen_11.comment' => 'Personen (Kommentar)', 'index_werke_12' => 'Werke', 'index_werke_12.content' => 'Werke', 'index_werke_12.comment' => 'Werke (Kommentar)', 'index_periodika_13' => 'Periodika', 'index_periodika_13.content' => 'Periodika', 'index_periodika_13.comment' => 'Periodika (Kommentar)', 'index_sachen_14' => 'Sachen', 'index_sachen_14.content' => 'Sachen', 'index_sachen_14.comment' => 'Sachen (Kommentar)', 'index_koerperschaften_15' => 'Koerperschaften', 'index_koerperschaften_15.content' => 'Koerperschaften', 'index_koerperschaften_15.comment' => 'Koerperschaften (Kommentar)', 'index_zitate_16' => 'Zitate', 'index_zitate_16.content' => 'Zitate', 'index_zitate_16.comment' => 'Zitate (Kommentar)', 'index_korrespondenzpartner_17' => 'Korrespondenzpartner', 'index_korrespondenzpartner_17.content' => 'Korrespondenzpartner', 'index_korrespondenzpartner_17.comment' => 'Korrespondenzpartner (Kommentar)', 'index_archive_18' => 'Archive', 'index_archive_18.content' => 'Archive', 'index_archive_18.comment' => 'Archive (Kommentar)', 'index_literatur_19' => 'Literatur', 'index_literatur_19.content' => 'Literatur', 'index_literatur_19.comment' => 'Literatur (Kommentar)', 'index_kunstwerke_kfsa_20' => 'Kunstwerke KFSA', 'index_kunstwerke_kfsa_20.content' => 'Kunstwerke KFSA', 'index_kunstwerke_kfsa_20.comment' => 'Kunstwerke KFSA (Kommentar)', 'index_druckwerke_kfsa_21' => 'Druckwerke KFSA', 'index_druckwerke_kfsa_21.content' => 'Druckwerke KFSA', 'index_druckwerke_kfsa_21.comment' => 'Druckwerke KFSA (Kommentar)', '36_fulltext' => 'XML Volltext', '36_html' => 'HTML Volltext', '36_publicHTML' => 'HTML Volltext', '36_plaintext' => 'Volltext', 'transcript.text' => 'Transkripte', 'folders' => 'Mappen', 'notes' => 'Notizen', 'notes.title' => 'Notizen (Titel)', 'notes.content' => 'Notizen', 'notes.category' => 'Notizen (Kategorie)', 'key' => 'FuD Schlüssel' ) ) $html = 'Stockholm, ce 14 mai [1813].<br>J’ai reçu deux lettres de vous, cher ami; et la seconde m’a un peu consolée de la sécheresse de la première. Je vous regrette tant, qu’il me paraîtrait cruel que ce sentiment ne fût que de mon côté. Dans ce moment où je vais prendre la grande résolution du départ pour Londres, je sens combien vous me donniez de force, et je marche encore sur les appuis que vos entretiens m’ont laissés. Je vous ai écrit par la poste, par Binder, de toutes les manières; et j’ai encore plus pensé à vous que je ne vous ai écrit. Binder vous porte deux lettres, et Albertine vous en a envoyé une.<br>M. de Neipperg part le même jour que moi, le 25, et vous aurez par lui de nos nouvelles. J’espère ne pas partir d’ici sans vous savoir à Stralsund. Je suis inquiète de l’Allemagne: c’est devenu pour moi, par vous, et par l’enthousiasme qu’ils manifestent, une espèce de patrie. M. de Sternield m’avait mandé la victoire, et je l’ai répandu, pour contrebalancer les mauvaises nouvelles qu’on débite ici. Dites au Prince que c’est à cela qu’il faut veiller: car personne n’y prend garde, et l’on avait plutôt de l’humeur contre Sternield, et contre moi, de nos nouvelles, disait-on, exagérées: hélas! elles le sont en effet.<br>Dites à Albert, je vous prie, ce que vous a dit le Prince pour lui; faites-lui sentir que dans la circonstance actuelle, il y a du vrai caractère à se plier, pour avoir l’occasion de se montrer dans de grandes circonstances. Son frère n’aime pas mieux que lui tout ce qui tient à de certains préjugés, et cependant il s’y plie très bien, et réussit généralement ici. Il lui en coûte; car ce qu’il voudrait, c’est être à la place d’Albert, et il ne renonce pas à l’espoir d’être envoyé par M. de Rehausen au quartier général. Moi ni Albertine, nous ne pouvons nous flatter d’y aller; mais nos âmes y sont.<br>La reine-mère a eu un coup d’apoplexie avant-hier; je ne sais guères d’autre nouvelle à vous donner; il n’y a pas bien loin de sa vie à sa mort.<br>On pretend ici que l’affaire de la Suède avec le Danemark est ajournée jusqu’à la paix: pourquoi ne m’en avez-vous rien dit? Vous êtes discret jusqu’au mystère. Écrivez moi chez M. Laurent, à Gothembourg, négociant. Mes derniers adieux en montant sur le vaisseau seront pour vous. Ah! pourquoi n’êtes-vous pas avec moi? Dites donc un mot de souvenir à M. de Rocca, car il vous aime.<br><span class="slant-italic ">(De la main d</span>’<span class="slant-italic ">Auguste de Staël.)</span><br>Ma mère me laisse bien peu de place, cher ami, pour vous dire toutes les tendresses que je pense, et pour vous raconter mon voyage; mais je me réserve de vous écrire plus au long dans peu de jours. Dans ce moment-ci, entre les présentations et l’examen de la chancellerie, il me reste à peine un moment à moi. Hier on m’a fait écrire du latin: je m’en serais mieux tiré il y a huit ou neuf ans; mais enfin, cela a été tant bien que mal, en vous invoquant comme mon Apollon.<br>Cher ami, vous suivez une belle carrière, que je vous envie bien; ma plus vive espérance dans ce moment — et j’espère qu’elle sera réalisée — c’est de trouver moyen d’aller vous rejoindre cet été, du moins pour quelques moments.<br>Adieu. Ne m’oubliez pas, et comptez sur mon amitié et sur ma reconnaissance. Je vous en devrais encore bien davantage, si j’avais mieux profité de votre bonté. Adieu, bien tendrement.' $isaprint = true $isnewtranslation = false $statemsg = 'betamsg15' $cittitle = '' $description = 'Anne Louise Germaine de Staël-Holstein, Auguste Louis de Staël-Holstein an August Wilhelm von Schlegel am 15.05.1813, Stockholm' $adressatort = 'Unknown' $absendeort = 'Stockholm <a class="gndmetadata" target="_blank" href="http://d-nb.info/gnd/4057648-6">GND</a>' $date = '15.05.1813' $adressat = array() $adrCitation = 'August Wilhelm von Schlegel' $absender = array( (int) 4677 => array( 'ID' => '4677', 'project' => '1', 'timecreate' => '2014-03-13 16:12:09', 'timelastchg' => '2018-01-11 18:49:00', 'key' => 'AWS-ap-00hn', 'docTyp' => array( 'name' => 'Person', 'id' => '39' ), '39_gebdatum' => '1766-04-22', '39_toddatum' => '1817-07-14', '39_pdb' => 'GND', '39_dblink' => '', '39_name' => 'Staël-Holstein, Anne Louise Germaine de ', '39_namevar' => 'Necker, Anne Louise Germaine (Geburtsname)', '39_geschlecht' => 'w', '39_geburtsort' => array( 'ID' => '171', 'content' => 'Paris', 'bemerkung' => 'GND:4044660-8', 'LmAdd' => array([maximum depth reached]) ), '39_sterbeort' => array( 'ID' => '171', 'content' => 'Paris', 'bemerkung' => 'GND:4044660-8', 'LmAdd' => array([maximum depth reached]) ), '39_lebenwirken' => 'Schriftstellerin Germaine de Staël-Holstein war die Tochter des späteren französischen Finanzministers Jacques Necker und Suzanne Curchods. Sie heiratete 1786 den schwedischen Diplomaten Erik Magnus von Staël-Holstein in Paris. Die Eheleute lebten von Anfang an getrennt. Zu ihren ersten Veröffentlichungen zählten die „Lettres sur les ecrits et le charactère de J.-J. Rousseau“, die 1788 erschienen. Neben der Tätigkeit als Schriftstellerin wurde Germaine de Staël-Holstein als einflussreiche Salonnière berühmt. Unter ihrem politischen Einfluss stand u.a. Benjamin Constant, mit dem sie eine langjährige Beziehung führte und der der Vater ihrer Tochter Albertine war. Ihr politischer Liberalismus und die Befürwortung einer konstitutionellen Monarchie führten 1792 zu ihrer Verbannung ins schweizerische Exil. Gemeinsam mit ihren Kindern bezog sie Schloss Coppet am Genfer See, das nun zum Treffpunkt Intellektueller und Künstler ganz Europas avancierte. Nur selten war der Schriftstellerin der Aufenthalt in Frankreich gestattet. Während ausgedehnter Reisen in den Folgejahren nach Deutschland (1803/04 und 1808) und Italien (1805) war sie zumeist in Begleitung ihres Freundes und Hauslehrers AWS sowie Benjamin Constants. Großen Erfolg hatte sie mit ihrem Werk „De LʼAllemagne“ (1810) sowie mit ihrem Roman „Corinne ou LʼItalie“ (1807) und politischen Schriften. Die Verfolgung durch die französische Regierung veranlasste Germaine de Staël-Holstein am 23. Mai 1812 zur Flucht über die Schweiz nach Österreich, Russland und schließlich Schweden. Anschließend hielten sie sich von 1813 bis 1814 in London auf. Nach der Rückkehr in die Schweiz heiratete de Staël-Holstein 1816 den Vater ihres jüngsten Kindes, John Rocca.', '39_quellen' => 'WBIS@http://db.saur.de/WBIS/basicSearch.jsf@D834-624-6@ extern@Roger Paulin: August Wilhelm Schlegel. Cosmopolitan of Art and Poetry. Cambridge 2016.@ extern@Briefe von und an August Wilhelm Schlegel. Ges. u. erl. d. Josef Körner. 2. Bd. Die Erläuterungen. Zürich u.a. 1930, S. 121, 138. 138-139.@ extern@Hofmann, Etienne „Staël, Germaine de“, URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F16051.php@ Wikipedia@http://de.wikipedia.org/wiki/Anne_Louise_Germaine_de_Sta%C3%ABl@', '39_beziehung' => 'AWS machte gegen Ende des Jahres 1804 in Berlin die persönliche Bekanntschaft mit Germaine de Staël-Holstein. Als Hauslehrer ihrer Kinder gehörte er zum Coppeter Zirkel. Er begleitete Mme de Staël-Holstein auf ihren zahlreichen Reisen und war auch als ihr Berater im Hinblick auf die deutsche Literatur tätig; sein wichtiger Anteil an ihrem bedeutendsten Werk „De LʼAllemagne“ (1810) ist heute unbestritten. Auch Friedrich von Schlegel gehörte zu den zahlreichen Gästen auf Schloss Coppet. In Zeiten des politischen Umbruches begleitete AWS die Familie de Staël-Holstein durch Europa. Den Kindern Mme de Staël-Holsteins blieb AWS auch nach ihrem Tod verbunden. In ihrem Testament übertrug Germaine de Staël-Holstein die posthume Veröffentlichung ihrer „Considérations“ AWS.', '39_dbid' => '118616617', '39_status_person' => 'Vollständig', 'folders' => array( (int) 0 => 'Personen', (int) 1 => 'Personen' ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Person', '_model_title' => 'Person', '_model_titles' => 'People', '_url' => '' ), (int) 4678 => array( 'ID' => '4678', 'project' => '1', 'timecreate' => '2014-03-17 10:56:36', 'timelastchg' => '2017-12-20 18:27:53', 'key' => 'AWS-ap-00ho', 'docTyp' => array( 'name' => 'Person', 'id' => '39' ), '39_name' => 'Staël-Holstein, Auguste Louis de ', '39_geschlecht' => 'm', '39_gebdatum' => '1790-08-31', '39_toddatum' => '1827-11-11', '39_pdb' => 'GND', '39_dblink' => '', '39_lebenwirken' => 'Literat, Philanthrop Auguste de Staël-Holstein war der Sohn von Magnus de Staël-Holstein und Germaine de Staël. Aufgrund der Verbannung seiner Mutter wuchs Auguste Louis seit 1792 auf Schloss Coppet in der Schweiz auf und erhielt dort seine Erziehung durch Verwandte und seit 1804 durch seinen Hauslehrer AWS. Er begleitete Mme de Staël-Holstein an verschiedene Wirkungsorte. Sein Besuch der École polytechnique in Paris wurde durch Napoleon blockiert. 1812 floh er aus Frankreich, wählte aber eine andere Route als Albertine und Mme de Staël-Holstein und kam 1813 in Stockholm an. Er folgte Mme de Staël-Holstein nach London, wo er in der schwedischen Botschaft engagiert wurde. Nach dem Tod seiner Mutter befasste sich Auguste mit der Herausgabe ihrer Schriften. Mit seinem Erfolg als Schriftsteller verband de Staël-Holstein sein Engagement für die Verbesserung der Landwirtschaft. Seit 1807 war er Anhänger der religiösen Erweckungsbewegung „Réveil“ und wurde 1818 Mitglied der „Société biblique protestante de Paris“, zu deren wichtigsten Vertretern er in den Folgejahren zählte. Als politischer Gegner des Menschenhandels mit Sklaven stellte er Aufzeichnungen und Dokumente zusammen und konferierte mit Ministern des Königs.', '39_beziehung' => 'AWS hatte ein gutes Verhältnis zu Auguste de Staël-Holstein; auch nach dem Tod von Mme de Staël-Holstein wurde AWS wie ein Mitglied der Familie behandelt.', '39_quellen' => 'WBIS@http://db.saur.de/WBIS/basicSearch.jsf@F167552@ extern@Roger Paulin: August Wilhelm Schlegel. Cosmopolitan of Art and Poetry. Cambridge 2016, S. 594.@', '39_geburtsort' => array( 'ID' => '171', 'content' => 'Paris', 'bemerkung' => 'GND:4044660-8', 'LmAdd' => array([maximum depth reached]) ), '39_sterbeort' => array( 'ID' => '228', 'content' => 'Coppet', 'bemerkung' => 'GND:1027948-9', 'LmAdd' => array([maximum depth reached]) ), '39_dbid' => '117202770', '39_namevar' => 'Staël-Holstein, August von Holstein, August von Staël Stael Holstein, August von Staël-Holstein, Auguste-Louis de', '39_status_person' => 'Vollständig', '39_sourcename0' => 'AWS-ap-00ho-0.jpg', 'folders' => array( (int) 0 => 'Personen', (int) 1 => 'Personen' ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Person', '_model_title' => 'Person', '_model_titles' => 'People', '_url' => '' ) ) $absCitation = 'Anne Louise Germaine de Staël-Holstein, Auguste Louis de Staël-Holstein' $percount = (int) 3 $notabs = false $tabs = array( 'text' => array( 'content' => 'Volltext Druck', 'exists' => '1' ), 'druck' => array( 'exists' => '1', 'content' => 'Digitalisat Druck' ) ) $parallelview = array( (int) 0 => '1', (int) 1 => '1' ) $dzi_imagesHand = array() $dzi_imagesDruck = array( (int) 0 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/13244234c2927ad8419b1abaa0031f18.jpg.xml', (int) 1 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/2f33e0bd2f7e7d678d82ff0f3c33b97c.jpg.xml', (int) 2 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/0084eeff1e6b74a8639095cafa63a06c.jpg.xml', (int) 3 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/e13a4203f89e07199dc74404b8c2b1ba.jpg.xml' ) $indexesintext = array() $right = '' $left = 'text' $handschrift = array() $druck = array( 'Datengeber' => 'Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek', 'OAI Id' => '363310770', 'Bibliographische Angabe' => 'Lettres inédites de Mme de Staël à Henri Meister. Hg. v. Paul Usteri, Eugène Ritter. Paris 1903, S. 254‒257.', 'Incipit' => '„Stockholm, ce 14 mai [1813].<br>J’ai reçu deux lettres de vous, cher ami; et la seconde m’a un peu consolée de la [...]“' ) $docmain = array( 'ID' => '2727', 'project' => '1', 'timecreate' => '2013-08-09 15:03:57', 'timelastchg' => '2019-09-25 16:09:51', 'key' => 'AWS-aw-01u3', 'docTyp' => array( 'name' => 'Brief', 'id' => '36' ), '36_html' => 'Stockholm, ce 14 mai [1813].<br>J’ai reçu deux lettres de vous, cher ami; et la seconde m’a un peu consolée de la sécheresse de la première. Je vous regrette tant, qu’il me paraîtrait cruel que ce sentiment ne fût que de mon côté. Dans ce moment où je vais prendre la grande résolution du départ pour Londres, je sens combien vous me donniez de force, et je marche encore sur les appuis que vos entretiens m’ont laissés. Je vous ai écrit par la poste, par Binder, de toutes les manières; et j’ai encore plus pensé à vous que je ne vous ai écrit. Binder vous porte deux lettres, et Albertine vous en a envoyé une.<br>M. de Neipperg part le même jour que moi, le 25, et vous aurez par lui de nos nouvelles. J’espère ne pas partir d’ici sans vous savoir à Stralsund. Je suis inquiète de l’Allemagne: c’est devenu pour moi, par vous, et par l’enthousiasme qu’ils manifestent, une espèce de patrie. M. de Sternield m’avait mandé la victoire, et je l’ai répandu, pour contrebalancer les mauvaises nouvelles qu’on débite ici. Dites au Prince que c’est à cela qu’il faut veiller: car personne n’y prend garde, et l’on avait plutôt de l’humeur contre Sternield, et contre moi, de nos nouvelles, disait-on, exagérées: hélas! elles le sont en effet.<br>Dites à Albert, je vous prie, ce que vous a dit le Prince pour lui; faites-lui sentir que dans la circonstance actuelle, il y a du vrai caractère à se plier, pour avoir l’occasion de se montrer dans de grandes circonstances. Son frère n’aime pas mieux que lui tout ce qui tient à de certains préjugés, et cependant il s’y plie très bien, et réussit généralement ici. Il lui en coûte; car ce qu’il voudrait, c’est être à la place d’Albert, et il ne renonce pas à l’espoir d’être envoyé par M. de Rehausen au quartier général. Moi ni Albertine, nous ne pouvons nous flatter d’y aller; mais nos âmes y sont.<br>La reine-mère a eu un coup d’apoplexie avant-hier; je ne sais guères d’autre nouvelle à vous donner; il n’y a pas bien loin de sa vie à sa mort.<br>On pretend ici que l’affaire de la Suède avec le Danemark est ajournée jusqu’à la paix: pourquoi ne m’en avez-vous rien dit? Vous êtes discret jusqu’au mystère. Écrivez moi chez M. Laurent, à Gothembourg, négociant. Mes derniers adieux en montant sur le vaisseau seront pour vous. Ah! pourquoi n’êtes-vous pas avec moi? Dites donc un mot de souvenir à M. de Rocca, car il vous aime.<br><span class="slant-italic ">(De la main d</span>’<span class="slant-italic ">Auguste de Staël.)</span><br>Ma mère me laisse bien peu de place, cher ami, pour vous dire toutes les tendresses que je pense, et pour vous raconter mon voyage; mais je me réserve de vous écrire plus au long dans peu de jours. Dans ce moment-ci, entre les présentations et l’examen de la chancellerie, il me reste à peine un moment à moi. Hier on m’a fait écrire du latin: je m’en serais mieux tiré il y a huit ou neuf ans; mais enfin, cela a été tant bien que mal, en vous invoquant comme mon Apollon.<br>Cher ami, vous suivez une belle carrière, que je vous envie bien; ma plus vive espérance dans ce moment — et j’espère qu’elle sera réalisée — c’est de trouver moyen d’aller vous rejoindre cet été, du moins pour quelques moments.<br>Adieu. Ne m’oubliez pas, et comptez sur mon amitié et sur ma reconnaissance. Je vous en devrais encore bien davantage, si j’avais mieux profité de votre bonté. Adieu, bien tendrement.', '36_xml' => '<p>Stockholm, ce 14 mai [1813].<lb/>J’ai reçu deux lettres de vous, cher ami; et la seconde m’a un peu consolée de la sécheresse de la première. Je vous regrette tant, qu’il me paraîtrait cruel que ce sentiment ne fût que de mon côté. Dans ce moment où je vais prendre la grande résolution du départ pour Londres, je sens combien vous me donniez de force, et je marche encore sur les appuis que vos entretiens m’ont laissés. Je vous ai écrit par la poste, par Binder, de toutes les manières; et j’ai encore plus pensé à vous que je ne vous ai écrit. Binder vous porte deux lettres, et Albertine vous en a envoyé une.<lb/>M. de Neipperg part le même jour que moi, le 25, et vous aurez par lui de nos nouvelles. J’espère ne pas partir d’ici sans vous savoir à Stralsund. Je suis inquiète de l’Allemagne: c’est devenu pour moi, par vous, et par l’enthousiasme qu’ils manifestent, une espèce de patrie. M. de Sternield m’avait mandé la victoire, et je l’ai répandu, pour contrebalancer les mauvaises nouvelles qu’on débite ici. Dites au Prince que c’est à cela qu’il faut veiller: car personne n’y prend garde, et l’on avait plutôt de l’humeur contre Sternield, et contre moi, de nos nouvelles, disait-on, exagérées: hélas! elles le sont en effet.<lb/>Dites à Albert, je vous prie, ce que vous a dit le Prince pour lui; faites-lui sentir que dans la circonstance actuelle, il y a du vrai caractère à se plier, pour avoir l’occasion de se montrer dans de grandes circonstances. Son frère n’aime pas mieux que lui tout ce qui tient à de certains préjugés, et cependant il s’y plie très bien, et réussit généralement ici. Il lui en coûte; car ce qu’il voudrait, c’est être à la place d’Albert, et il ne renonce pas à l’espoir d’être envoyé par M. de Rehausen au quartier général. Moi ni Albertine, nous ne pouvons nous flatter d’y aller; mais nos âmes y sont.<lb/>La reine-mère a eu un coup d’apoplexie avant-hier; je ne sais guères d’autre nouvelle à vous donner; il n’y a pas bien loin de sa vie à sa mort.<lb/>On pretend ici que l’affaire de la Suède avec le Danemark est ajournée jusqu’à la paix: pourquoi ne m’en avez-vous rien dit? Vous êtes discret jusqu’au mystère. Écrivez moi chez M. Laurent, à Gothembourg, négociant. Mes derniers adieux en montant sur le vaisseau seront pour vous. Ah! pourquoi n’êtes-vous pas avec moi? Dites donc un mot de souvenir à M. de Rocca, car il vous aime.<lb/><hi rend="slant:italic">(De la main d</hi>’<hi rend="slant:italic">Auguste de Staël.)</hi><lb/>Ma mère me laisse bien peu de place, cher ami, pour vous dire toutes les tendresses que je pense, et pour vous raconter mon voyage; mais je me réserve de vous écrire plus au long dans peu de jours. Dans ce moment-ci, entre les présentations et l’examen de la chancellerie, il me reste à peine un moment à moi. Hier on m’a fait écrire du latin: je m’en serais mieux tiré il y a huit ou neuf ans; mais enfin, cela a été tant bien que mal, en vous invoquant comme mon Apollon.<lb/>Cher ami, vous suivez une belle carrière, que je vous envie bien; ma plus vive espérance dans ce moment — et j’espère qu’elle sera réalisée — c’est de trouver moyen d’aller vous rejoindre cet été, du moins pour quelques moments.<lb/>Adieu. Ne m’oubliez pas, et comptez sur mon amitié et sur ma reconnaissance. Je vous en devrais encore bien davantage, si j’avais mieux profité de votre bonté. Adieu, bien tendrement.</p>', '36_xml_standoff' => 'Stockholm, ce 14 mai [1813].<lb/>J’ai reçu deux lettres de vous, cher ami; et la seconde m’a un peu consolée de la sécheresse de la première. Je vous regrette tant, qu’il me paraîtrait cruel que ce sentiment ne fût que de mon côté. Dans ce moment où je vais prendre la grande résolution du départ pour Londres, je sens combien vous me donniez de force, et je marche encore sur les appuis que vos entretiens m’ont laissés. Je vous ai écrit par la poste, par Binder, de toutes les manières; et j’ai encore plus pensé à vous que je ne vous ai écrit. Binder vous porte deux lettres, et Albertine vous en a envoyé une.<lb/>M. de Neipperg part le même jour que moi, le 25, et vous aurez par lui de nos nouvelles. J’espère ne pas partir d’ici sans vous savoir à Stralsund. Je suis inquiète de l’Allemagne: c’est devenu pour moi, par vous, et par l’enthousiasme qu’ils manifestent, une espèce de patrie. M. de Sternield m’avait mandé la victoire, et je l’ai répandu, pour contrebalancer les mauvaises nouvelles qu’on débite ici. Dites au Prince que c’est à cela qu’il faut veiller: car personne n’y prend garde, et l’on avait plutôt de l’humeur contre Sternield, et contre moi, de nos nouvelles, disait-on, exagérées: hélas! elles le sont en effet.<lb/>Dites à Albert, je vous prie, ce que vous a dit le Prince pour lui; faites-lui sentir que dans la circonstance actuelle, il y a du vrai caractère à se plier, pour avoir l’occasion de se montrer dans de grandes circonstances. Son frère n’aime pas mieux que lui tout ce qui tient à de certains préjugés, et cependant il s’y plie très bien, et réussit généralement ici. Il lui en coûte; car ce qu’il voudrait, c’est être à la place d’Albert, et il ne renonce pas à l’espoir d’être envoyé par M. de Rehausen au quartier général. Moi ni Albertine, nous ne pouvons nous flatter d’y aller; mais nos âmes y sont.<lb/>La reine-mère a eu un coup d’apoplexie avant-hier; je ne sais guères d’autre nouvelle à vous donner; il n’y a pas bien loin de sa vie à sa mort.<lb/>On pretend ici que l’affaire de la Suède avec le Danemark est ajournée jusqu’à la paix: pourquoi ne m’en avez-vous rien dit? Vous êtes discret jusqu’au mystère. Écrivez moi chez M. Laurent, à Gothembourg, négociant. Mes derniers adieux en montant sur le vaisseau seront pour vous. Ah! pourquoi n’êtes-vous pas avec moi? Dites donc un mot de souvenir à M. de Rocca, car il vous aime.<lb/><hi rend="slant:italic">(De la main d</hi>’<hi rend="slant:italic">Auguste de Staël.)</hi><lb/>Ma mère me laisse bien peu de place, cher ami, pour vous dire toutes les tendresses que je pense, et pour vous raconter mon voyage; mais je me réserve de vous écrire plus au long dans peu de jours. Dans ce moment-ci, entre les présentations et l’examen de la chancellerie, il me reste à peine un moment à moi. Hier on m’a fait écrire du latin: je m’en serais mieux tiré il y a huit ou neuf ans; mais enfin, cela a été tant bien que mal, en vous invoquant comme mon Apollon.<lb/>Cher ami, vous suivez une belle carrière, que je vous envie bien; ma plus vive espérance dans ce moment — et j’espère qu’elle sera réalisée — c’est de trouver moyen d’aller vous rejoindre cet été, du moins pour quelques moments.<lb/>Adieu. Ne m’oubliez pas, et comptez sur mon amitié et sur ma reconnaissance. Je vous en devrais encore bien davantage, si j’avais mieux profité de votre bonté. Adieu, bien tendrement.', '36_datengeber' => 'Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek', '36_purl' => '363310770', '36_briefid' => '363310770_GermainedeStuAugusteanAWS_15051813', '36_absender' => array( (int) 0 => array( 'ID' => '7181', 'content' => 'Anne Louise Germaine de Staël-Holstein', 'bemerkung' => '', 'altBegriff' => 'Staël-Holstein, Anne Louise Germaine de', 'LmAdd' => array( [maximum depth reached] ) ), (int) 1 => array( 'ID' => '7192', 'content' => 'Auguste Louis de Staël-Holstein', 'bemerkung' => '', 'altBegriff' => 'Staël-Holstein, Auguste Louis de', 'LmAdd' => array( [maximum depth reached] ) ) ), '36_adressat' => array( (int) 0 => array( 'ID' => '7125', 'content' => 'August Wilhelm von Schlegel', 'bemerkung' => '', 'altBegriff' => 'Schlegel, August Wilhelm von', 'LmAdd' => array( [maximum depth reached] ) ) ), '36_datumvon' => '1813-05-15', '36_absenderort' => array( (int) 0 => array( 'ID' => '2238', 'content' => 'Stockholm', 'bemerkung' => 'GND:4057648-6', 'altBegriff' => '', 'LmAdd' => array([maximum depth reached]) ) ), '36_leitd' => 'Lettres inédites de Mme de Staël à Henri Meister. Hg. v. Paul Usteri, Eugène Ritter. Paris 1903, S. 254‒257.', '36_status' => 'Einmal kollationierter Druckvolltext ohne Registerauszeichnung', '36_sprache' => array( (int) 0 => 'Französisch' ), '36_Link_Druck' => array( (int) 0 => array( 'url_image_druck' => 'https://digital.slub-dresden.de/data/kitodo/staelett_363310770/staelett_363310770_tif/jpegs/00000272.tif.original.jpg', 'url_titel_druck' => 'Druck', 'subID' => '141' ), (int) 1 => array( 'url_image_druck' => 'https://digital.slub-dresden.de/data/kitodo/staelett_363310770/staelett_363310770_tif/jpegs/00000273.tif.original.jpg', 'url_titel_druck' => 'Druck', 'subID' => '141' ), (int) 2 => array( 'url_image_druck' => 'https://digital.slub-dresden.de/data/kitodo/staelett_363310770/staelett_363310770_tif/jpegs/00000274.tif.original.jpg', 'url_titel_druck' => 'Druck', 'subID' => '141' ), (int) 3 => array( 'url_image_druck' => 'https://digital.slub-dresden.de/data/kitodo/staelett_363310770/staelett_363310770_tif/jpegs/00000275.tif.original.jpg', 'url_titel_druck' => 'Druck', 'subID' => '141' ) ), '36_Datum' => '1813-05-15', '36_facet_absender' => array( (int) 0 => 'Anne Louise Germaine de Staël-Holstein', (int) 1 => 'Auguste Louis de Staël-Holstein' ), '36_facet_absender_reverse' => array( (int) 0 => 'Staël-Holstein, Anne Louise Germaine de', (int) 1 => 'Staël-Holstein, Auguste Louis de' ), '36_facet_adressat' => array( (int) 0 => 'August Wilhelm von Schlegel' ), '36_facet_adressat_reverse' => array( (int) 0 => 'Schlegel, August Wilhelm von' ), '36_facet_absenderort' => array( (int) 0 => 'Stockholm' ), '36_facet_adressatort' => '', '36_facet_status' => 'Einmal kollationierter Druckvolltext ohne Registerauszeichnung', '36_facet_datengeberhand' => '', '36_facet_sprache' => array( (int) 0 => 'Französisch' ), '36_facet_korrespondenten' => array( (int) 0 => 'Anne Louise Germaine de Staël-Holstein', (int) 1 => 'Auguste Louis de Staël-Holstein' ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Letter', '_model_title' => 'Letter', '_model_titles' => 'Letters', '_url' => '' ) $doctype_name = 'Letters' $captions = array( '36_dummy' => '', '36_absender' => 'Absender/Verfasser', '36_absverif1' => 'Verfasser Verifikation', '36_absender2' => 'Verfasser 2', '36_absverif2' => 'Verfasser 2 Verifikation', '36_absbrieftyp2' => 'Verfasser 2 Brieftyp', '36_absender3' => 'Verfasser 3', '36_absverif3' => 'Verfasser 3 Verifikation', '36_absbrieftyp3' => 'Verfasser 3 Brieftyp', '36_adressat' => 'Adressat/Empfänger', '36_adrverif1' => 'Empfänger Verifikation', '36_adressat2' => 'Empfänger 2', '36_adrverif2' => 'Empfänger 2 Verifikation', '36_adressat3' => 'Empfänger 3', '36_adrverif3' => 'Empfänger 3 Verifikation', '36_adressatfalsch' => 'Empfänger_falsch', '36_absenderort' => 'Ort Absender/Verfasser', '36_absortverif1' => 'Ort Verfasser Verifikation', '36_absortungenau' => 'Ort Verfasser ungenau', '36_absenderort2' => 'Ort Verfasser 2', '36_absortverif2' => 'Ort Verfasser 2 Verifikation', '36_absenderort3' => 'Ort Verfasser 3', '36_absortverif3' => 'Ort Verfasser 3 Verifikation', '36_adressatort' => 'Ort Adressat/Empfänger', '36_adrortverif' => 'Ort Empfänger Verifikation', '36_datumvon' => 'Datum von', '36_datumbis' => 'Datum bis', '36_altDat' => 'Datum/Datum manuell', '36_datumverif' => 'Datum Verifikation', '36_sortdatum' => 'Datum zum Sortieren', '36_wochentag' => 'Wochentag nicht erzeugen', '36_sortdatum1' => 'Briefsortierung', '36_fremddatierung' => 'Fremddatierung', '36_typ' => 'Brieftyp', '36_briefid' => 'Brief Identifier', '36_purl_web' => 'PURL web', '36_status' => 'Bearbeitungsstatus', '36_anmerkung' => 'Anmerkung (intern)', '36_anmerkungextern' => 'Anmerkung (extern)', '36_datengeber' => 'Datengeber', '36_purl' => 'OAI-Id', '36_leitd' => 'Druck 1:Bibliographische Angabe', '36_druck2' => 'Druck 2:Bibliographische Angabe', '36_druck3' => 'Druck 3:Bibliographische Angabe', '36_internhand' => 'Zugehörige Handschrift', '36_datengeberhand' => 'Datengeber', '36_purlhand' => 'OAI-Id', '36_purlhand_alt' => 'OAI-Id (alternative)', '36_signaturhand' => 'Signatur', '36_signaturhand_alt' => 'Signatur (alternative)', '36_h1prov' => 'Provenienz', '36_h1zahl' => 'Blatt-/Seitenzahl', '36_h1format' => 'Format', '36_h1besonder' => 'Besonderheiten', '36_hueberlieferung' => 'Ãœberlieferung', '36_infoinhalt' => 'Verschollen/erschlossen: Information über den Inhalt', '36_heditor' => 'Editor/in', '36_hredaktion' => 'Redakteur/in', '36_interndruck' => 'Zugehörige Druck', '36_band' => 'KFSA Band', '36_briefnr' => 'KFSA Brief-Nr.', '36_briefseite' => 'KFSA Seite', '36_incipit' => 'Incipit', '36_textgrundlage' => 'Textgrundlage Sigle', '36_uberstatus' => 'Ãœberlieferungsstatus', '36_gattung' => 'Gattung', '36_korrepsondentds' => 'Korrespondent_DS', '36_korrepsondentfs' => 'Korrespondent_FS', '36_ermitteltvon' => 'Ermittelt von', '36_metadatenintern' => 'Metadaten (intern)', '36_beilagen' => 'Beilage(en)', '36_abszusatz' => 'Verfasser Zusatzinfos', '36_adrzusatz' => 'Empfänger Zusatzinfos', '36_absortzusatz' => 'Verfasser Ort Zusatzinfos', '36_adrortzusatz' => 'Empfänger Ort Zusatzinfos', '36_datumzusatz' => 'Datum Zusatzinfos', '36_' => '', '36_KFSA Hand.hueberleiferung' => 'Ãœberlieferungsträger', '36_KFSA Hand.harchiv' => 'Archiv', '36_KFSA Hand.hsignatur' => 'Signatur', '36_KFSA Hand.hprovenienz' => 'Provenienz', '36_KFSA Hand.harchivlalt' => 'Archiv_alt', '36_KFSA Hand.hsignaturalt' => 'Signatur_alt', '36_KFSA Hand.hblattzahl' => 'Blattzahl', '36_KFSA Hand.hseitenzahl' => 'Seitenzahl', '36_KFSA Hand.hformat' => 'Format', '36_KFSA Hand.hadresse' => 'Adresse', '36_KFSA Hand.hvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Hand.hzusatzinfo' => 'H Zusatzinfos', '36_KFSA Druck.drliteratur' => 'Druck in', '36_KFSA Druck.drsigle' => 'Sigle', '36_KFSA Druck.drbandnrseite' => 'Bd./Nr./S.', '36_KFSA Druck.drfaksimile' => 'Faksimile', '36_KFSA Druck.drvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Druck.dzusatzinfo' => 'D Zusatzinfos', '36_KFSA Doku.dokliteratur' => 'Dokumentiert in', '36_KFSA Doku.doksigle' => 'Sigle', '36_KFSA Doku.dokbandnrseite' => 'Bd./Nr./S.', '36_KFSA Doku.dokfaksimile' => 'Faksimile', '36_KFSA Doku.dokvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Doku.dokzusatzinfo' => 'A Zusatzinfos', '36_Link Druck.url_titel_druck' => 'Titel/Bezeichnung', '36_Link Druck.url_image_druck' => 'Link zu Online-Dokument', '36_Link Hand.url_titel_hand' => 'Titel/Bezeichnung', '36_Link Hand.url_image_hand' => 'Link zu Online-Dokument', '36_preasentation' => 'Nicht in die Präsentation', '36_verlag' => 'Verlag', '36_anhang_tite0' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename0' => 'Image', '36_anhang_tite1' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename1' => 'Image', '36_anhang_tite2' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename2' => 'Image', '36_anhang_tite3' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename3' => 'Image', '36_anhang_tite4' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename4' => 'Image', '36_anhang_tite5' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename5' => 'Image', '36_anhang_tite6' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename6' => 'Image', '36_anhang_tite7' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename7' => 'Image', '36_anhang_tite8' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename8' => 'Image', '36_anhang_tite9' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename9' => 'Image', '36_anhang_titea' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamea' => 'Image', '36_anhang_titeb' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameb' => 'Image', '36_anhang_titec' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamec' => 'Image', '36_anhang_tited' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamed' => 'Image', '36_anhang_titee' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamee' => 'Image', '36_anhang_titeu' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameu' => 'Image', '36_anhang_titev' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamev' => 'Image', '36_anhang_titew' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamew' => 'Image', '36_anhang_titex' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamex' => 'Image', '36_anhang_titey' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamey' => 'Image', '36_anhang_titez' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamez' => 'Image', '36_anhang_tite10' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename10' => 'Image', '36_anhang_tite11' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename11' => 'Image', '36_anhang_tite12' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename12' => 'Image', '36_anhang_tite13' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename13' => 'Image', '36_anhang_tite14' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename14' => 'Image', '36_anhang_tite15' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename15' => 'Image', '36_anhang_tite16' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename16' => 'Image', '36_anhang_tite17' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename17' => 'Image', '36_anhang_tite18' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename18' => 'Image', '36_h_preasentation' => 'Nicht in die Präsentation', '36_anhang_titef' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamef' => 'Image', '36_anhang_titeg' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameg' => 'Image', '36_anhang_titeh' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameh' => 'Image', '36_anhang_titei' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamei' => 'Image', '36_anhang_titej' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamej' => 'Image', '36_anhang_titek' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamek' => 'Image', '36_anhang_titel' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamel' => 'Image', '36_anhang_titem' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamem' => 'Image', '36_anhang_titen' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamen' => 'Image', '36_anhang_titeo' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameo' => 'Image', '36_anhang_titep' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamep' => 'Image', '36_anhang_titeq' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameq' => 'Image', '36_anhang_titer' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamer' => 'Image', '36_anhang_tites' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenames' => 'Image', '36_anhang_titet' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamet' => 'Image', '36_anhang_tite19' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename19' => 'Image', '36_anhang_tite20' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename20' => 'Image', '36_anhang_tite21' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename21' => 'Image', '36_anhang_tite22' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename22' => 'Image', '36_anhang_tite23' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename23' => 'Image', '36_anhang_tite24' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename24' => 'Image', '36_anhang_tite25' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename25' => 'Image', '36_anhang_tite26' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename26' => 'Image', '36_anhang_tite27' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename27' => 'Image', '36_anhang_tite28' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename28' => 'Image', '36_anhang_tite29' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename29' => 'Image', '36_anhang_tite30' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename30' => 'Image', '36_anhang_tite31' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename32' => 'Image', '36_anhang_tite33' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename33' => 'Image', '36_anhang_tite34' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename34' => 'Image', '36_Relationen.relation_art' => 'Art', '36_Relationen.relation_link' => 'Interner Link', '36_volltext' => 'Brieftext (Digitalisat Leitdruck oder Transkript Handschrift)', '36_History.hisbearbeiter' => 'Bearbeiter', '36_History.hisschritt' => 'Bearbeitungsschritt', '36_History.hisdatum' => 'Datum', '36_History.hisnotiz' => 'Notiz', '36_personen' => 'Personen', '36_werke' => 'Werke', '36_orte' => 'Orte', '36_themen' => 'Themen', '36_briedfehlt' => 'Fehlt', '36_briefbestellt' => 'Bestellt', '36_intrans' => 'Transkription', '36_intranskorr1' => 'Transkription Korrektur 1', '36_intranskorr2' => 'Transkription Korrektur 2', '36_intranscheck' => 'Transkription Korr. geprüft', '36_intranseintr' => 'Transkription Korr. eingetr', '36_inannotcheck' => 'Auszeichnungen Reg. geprüft', '36_inkollation' => 'Auszeichnungen Kollationierung', '36_inkollcheck' => 'Auszeichnungen Koll. geprüft', '36_himageupload' => 'H/h Digis hochgeladen', '36_dimageupload' => 'D Digis hochgeladen', '36_stand' => 'Bearbeitungsstand (Webseite)', '36_stand_d' => 'Bearbeitungsstand (Druck)', '36_timecreate' => 'Erstellt am', '36_timelastchg' => 'Zuletzt gespeichert am', '36_comment' => 'Kommentar(intern)', '36_accessid' => 'Access ID', '36_accessidalt' => 'Access ID-alt', '36_digifotos' => 'Digitalisat Fotos', '36_imagelink' => 'Imagelink', '36_vermekrbehler' => 'Notizen Behler', '36_vermekrotto' => 'Anmerkungen Otto', '36_vermekraccess' => 'Bearb-Vermerke Access', '36_zeugenbeschreib' => 'Zeugenbeschreibung', '36_sprache' => 'Sprache', '36_accessinfo1' => 'Archiv H (+ Signatur)', '36_korrekturbd36' => 'Korrekturen Bd. 36', '36_druckbd36' => 'Druckrelevant Bd. 36', '36_digitalisath1' => 'Digitalisat_H', '36_digitalisath2' => 'Digitalisat_h', '36_titelhs' => 'Titel_Hs', '36_accessinfo2' => 'Archiv H (+ Signatur)', '36_accessinfo3' => 'Sigle (Dokumentiert in + Bd./Nr./S.)', '36_accessinfo4' => 'Sigle (Druck in + Bd./Nr./S.)', '36_KFSA Hand.hschreibstoff' => 'Schreibstoff', '36_Relationen.relation_anmerkung' => null, '36_anhang_tite35' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename35' => 'Image', '36_anhang_tite36' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename36' => 'Image', '36_anhang_tite37' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename37' => 'Image', '36_anhang_tite38' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename38' => 'Image', '36_anhang_tite39' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename39' => 'Image', '36_anhang_tite40' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename40' => 'Image', '36_anhang_tite41' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename41' => 'Image', '36_anhang_tite42' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename42' => 'Image', '36_anhang_tite43' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename43' => 'Image', '36_anhang_tite44' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename44' => 'Image', '36_anhang_tite45' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename45' => 'Image', '36_anhang_tite46' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename46' => 'Image', '36_anhang_tite47' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename47' => 'Image', '36_anhang_tite48' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename48' => 'Image', '36_anhang_tite49' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename49' => 'Image', '36_anhang_tite50' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename50' => 'Image', '36_anhang_tite51' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename51' => 'Image', '36_anhang_tite52' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename52' => 'Image', '36_anhang_tite53' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename53' => 'Image', '36_anhang_tite54' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename54' => 'Image', '36_KFSA Hand.hbeschreibung' => 'Beschreibung', '36_KFSA Kritanhang.krit_infotyp' => 'Infotyp', '36_KFSA Kritanhang.krit_infotext' => 'Infotext', '36_datumspezif' => 'Datum Spezifikation', 'index_orte_10' => 'Orte', 'index_orte_10.content' => 'Orte', 'index_orte_10.comment' => 'Orte (Kommentar)', 'index_personen_11' => 'Personen', 'index_personen_11.content' => 'Personen', 'index_personen_11.comment' => 'Personen (Kommentar)', 'index_werke_12' => 'Werke', 'index_werke_12.content' => 'Werke', 'index_werke_12.comment' => 'Werke (Kommentar)', 'index_periodika_13' => 'Periodika', 'index_periodika_13.content' => 'Periodika', 'index_periodika_13.comment' => 'Periodika (Kommentar)', 'index_sachen_14' => 'Sachen', 'index_sachen_14.content' => 'Sachen', 'index_sachen_14.comment' => 'Sachen (Kommentar)', 'index_koerperschaften_15' => 'Koerperschaften', 'index_koerperschaften_15.content' => 'Koerperschaften', 'index_koerperschaften_15.comment' => 'Koerperschaften (Kommentar)', 'index_zitate_16' => 'Zitate', 'index_zitate_16.content' => 'Zitate', 'index_zitate_16.comment' => 'Zitate (Kommentar)', 'index_korrespondenzpartner_17' => 'Korrespondenzpartner', 'index_korrespondenzpartner_17.content' => 'Korrespondenzpartner', 'index_korrespondenzpartner_17.comment' => 'Korrespondenzpartner (Kommentar)', 'index_archive_18' => 'Archive', 'index_archive_18.content' => 'Archive', 'index_archive_18.comment' => 'Archive (Kommentar)', 'index_literatur_19' => 'Literatur', 'index_literatur_19.content' => 'Literatur', 'index_literatur_19.comment' => 'Literatur (Kommentar)', 'index_kunstwerke_kfsa_20' => 'Kunstwerke KFSA', 'index_kunstwerke_kfsa_20.content' => 'Kunstwerke KFSA', 'index_kunstwerke_kfsa_20.comment' => 'Kunstwerke KFSA (Kommentar)', 'index_druckwerke_kfsa_21' => 'Druckwerke KFSA', 'index_druckwerke_kfsa_21.content' => 'Druckwerke KFSA', 'index_druckwerke_kfsa_21.comment' => 'Druckwerke KFSA (Kommentar)', '36_fulltext' => 'XML Volltext', '36_html' => 'HTML Volltext', '36_publicHTML' => 'HTML Volltext', '36_plaintext' => 'Volltext', 'transcript.text' => 'Transkripte', 'folders' => 'Mappen', 'notes' => 'Notizen', 'notes.title' => 'Notizen (Titel)', 'notes.content' => 'Notizen', 'notes.category' => 'Notizen (Kategorie)', 'key' => 'FuD Schlüssel' ) $query_id = '6743699a04e35' $value = '„Stockholm, ce 14 mai [1813].<br>J’ai reçu deux lettres de vous, cher ami; et la seconde m’a un peu consolée de la [...]“' $key = 'Incipit' $adrModalInfo = array( 'ID' => '4678', 'project' => '1', 'timecreate' => '2014-03-17 10:56:36', 'timelastchg' => '2017-12-20 18:27:53', 'key' => 'AWS-ap-00ho', 'docTyp' => array( 'name' => 'Person', 'id' => '39' ), '39_name' => 'Staël-Holstein, Auguste Louis de ', '39_geschlecht' => 'm', '39_gebdatum' => '1790-08-31', '39_toddatum' => '1827-11-11', '39_pdb' => 'GND', '39_dblink' => '', '39_lebenwirken' => 'Literat, Philanthrop Auguste de Staël-Holstein war der Sohn von Magnus de Staël-Holstein und Germaine de Staël. Aufgrund der Verbannung seiner Mutter wuchs Auguste Louis seit 1792 auf Schloss Coppet in der Schweiz auf und erhielt dort seine Erziehung durch Verwandte und seit 1804 durch seinen Hauslehrer AWS. Er begleitete Mme de Staël-Holstein an verschiedene Wirkungsorte. Sein Besuch der École polytechnique in Paris wurde durch Napoleon blockiert. 1812 floh er aus Frankreich, wählte aber eine andere Route als Albertine und Mme de Staël-Holstein und kam 1813 in Stockholm an. Er folgte Mme de Staël-Holstein nach London, wo er in der schwedischen Botschaft engagiert wurde. Nach dem Tod seiner Mutter befasste sich Auguste mit der Herausgabe ihrer Schriften. Mit seinem Erfolg als Schriftsteller verband de Staël-Holstein sein Engagement für die Verbesserung der Landwirtschaft. Seit 1807 war er Anhänger der religiösen Erweckungsbewegung „Réveil“ und wurde 1818 Mitglied der „Société biblique protestante de Paris“, zu deren wichtigsten Vertretern er in den Folgejahren zählte. Als politischer Gegner des Menschenhandels mit Sklaven stellte er Aufzeichnungen und Dokumente zusammen und konferierte mit Ministern des Königs.', '39_beziehung' => 'AWS hatte ein gutes Verhältnis zu Auguste de Staël-Holstein; auch nach dem Tod von Mme de Staël-Holstein wurde AWS wie ein Mitglied der Familie behandelt.', '39_quellen' => 'WBIS@http://db.saur.de/WBIS/basicSearch.jsf@F167552@ extern@Roger Paulin: August Wilhelm Schlegel. Cosmopolitan of Art and Poetry. Cambridge 2016, S. 594.@', '39_geburtsort' => array( 'ID' => '171', 'content' => 'Paris', 'bemerkung' => 'GND:4044660-8', 'LmAdd' => array() ), '39_sterbeort' => array( 'ID' => '228', 'content' => 'Coppet', 'bemerkung' => 'GND:1027948-9', 'LmAdd' => array() ), '39_dbid' => '117202770', '39_namevar' => 'Staël-Holstein, August von Holstein, August von Staël Stael Holstein, August von Staël-Holstein, Auguste-Louis de', '39_status_person' => 'Vollständig', '39_sourcename0' => 'AWS-ap-00ho-0.jpg', 'folders' => array( (int) 0 => 'Personen', (int) 1 => 'Personen' ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Person', '_model_title' => 'Person', '_model_titles' => 'People', '_url' => '' ) $version = 'version-01-20' $domain = 'https://august-wilhelm-schlegel.de' $url = 'https://august-wilhelm-schlegel.de/version-01-20' $purl_web = 'https://august-wilhelm-schlegel.de/version-01-20/letters/view/2727' $state = '15.01.2020' $citation = 'Digitale Edition der Korrespondenz August Wilhelm Schlegels [15.01.2020]; Anne Louise Germaine de Staël-Holstein, Auguste Louis de Staël-Holstein an August Wilhelm von Schlegel; 15.05.1813' $lettermsg1 = 'August Wilhelm Schlegel: Digitale Edition der Korrespondenz [Version-01-20]' $lettermsg2 = ' <a href="https://august-wilhelm-schlegel.de/version-01-20/letters/view/2727">https://august-wilhelm-schlegel.de/version-01-20/letters/view/2727</a>.' $changeLeit = array( (int) 0 => 'Lettres inédites de Mme de Staël à Henri Meister. Hg. v. Paul Usteri', (int) 1 => ' Eugène Ritter. Paris 1903' ) $sprache = 'Französisch' $caption = array( 'exists' => '1', 'content' => 'Digitalisat Druck' ) $tab = 'druck' $n = (int) 1
include - APP/View/Letters/view.ctp, line 329 View::_evaluate() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/View/View.php, line 971 View::_render() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/View/View.php, line 933 View::render() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/View/View.php, line 473 Controller::render() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/Controller/Controller.php, line 968 Dispatcher::_invoke() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/Routing/Dispatcher.php, line 200 Dispatcher::dispatch() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/Routing/Dispatcher.php, line 167 [main] - APP/webroot/index.php, line 109
Stockholm, ce 14 mai [1813].
J’ai reçu deux lettres de vous, cher ami; et la seconde m’a un peu consolée de la sécheresse de la première. Je vous regrette tant, qu’il me paraîtrait cruel que ce sentiment ne fût que de mon côté. Dans ce moment où je vais prendre la grande résolution du départ pour Londres, je sens combien vous me donniez de force, et je marche encore sur les appuis que vos entretiens m’ont laissés. Je vous ai écrit par la poste, par Binder, de toutes les manières; et j’ai encore plus pensé à vous que je ne vous ai écrit. Binder vous porte deux lettres, et Albertine vous en a envoyé une.
M. de Neipperg part le même jour que moi, le 25, et vous aurez par lui de nos nouvelles. J’espère ne pas partir d’ici sans vous savoir à Stralsund. Je suis inquiète de l’Allemagne: c’est devenu pour moi, par vous, et par l’enthousiasme qu’ils manifestent, une espèce de patrie. M. de Sternield m’avait mandé la victoire, et je l’ai répandu, pour contrebalancer les mauvaises nouvelles qu’on débite ici. Dites au Prince que c’est à cela qu’il faut veiller: car personne n’y prend garde, et l’on avait plutôt de l’humeur contre Sternield, et contre moi, de nos nouvelles, disait-on, exagérées: hélas! elles le sont en effet.
Dites à Albert, je vous prie, ce que vous a dit le Prince pour lui; faites-lui sentir que dans la circonstance actuelle, il y a du vrai caractère à se plier, pour avoir l’occasion de se montrer dans de grandes circonstances. Son frère n’aime pas mieux que lui tout ce qui tient à de certains préjugés, et cependant il s’y plie très bien, et réussit généralement ici. Il lui en coûte; car ce qu’il voudrait, c’est être à la place d’Albert, et il ne renonce pas à l’espoir d’être envoyé par M. de Rehausen au quartier général. Moi ni Albertine, nous ne pouvons nous flatter d’y aller; mais nos âmes y sont.
La reine-mère a eu un coup d’apoplexie avant-hier; je ne sais guères d’autre nouvelle à vous donner; il n’y a pas bien loin de sa vie à sa mort.
On pretend ici que l’affaire de la Suède avec le Danemark est ajournée jusqu’à la paix: pourquoi ne m’en avez-vous rien dit? Vous êtes discret jusqu’au mystère. Écrivez moi chez M. Laurent, à Gothembourg, négociant. Mes derniers adieux en montant sur le vaisseau seront pour vous. Ah! pourquoi n’êtes-vous pas avec moi? Dites donc un mot de souvenir à M. de Rocca, car il vous aime.
(De la main d’Auguste de Staël.)
Ma mère me laisse bien peu de place, cher ami, pour vous dire toutes les tendresses que je pense, et pour vous raconter mon voyage; mais je me réserve de vous écrire plus au long dans peu de jours. Dans ce moment-ci, entre les présentations et l’examen de la chancellerie, il me reste à peine un moment à moi. Hier on m’a fait écrire du latin: je m’en serais mieux tiré il y a huit ou neuf ans; mais enfin, cela a été tant bien que mal, en vous invoquant comme mon Apollon.
Cher ami, vous suivez une belle carrière, que je vous envie bien; ma plus vive espérance dans ce moment — et j’espère qu’elle sera réalisée — c’est de trouver moyen d’aller vous rejoindre cet été, du moins pour quelques moments.
Adieu. Ne m’oubliez pas, et comptez sur mon amitié et sur ma reconnaissance. Je vous en devrais encore bien davantage, si j’avais mieux profité de votre bonté. Adieu, bien tendrement.
J’ai reçu deux lettres de vous, cher ami; et la seconde m’a un peu consolée de la sécheresse de la première. Je vous regrette tant, qu’il me paraîtrait cruel que ce sentiment ne fût que de mon côté. Dans ce moment où je vais prendre la grande résolution du départ pour Londres, je sens combien vous me donniez de force, et je marche encore sur les appuis que vos entretiens m’ont laissés. Je vous ai écrit par la poste, par Binder, de toutes les manières; et j’ai encore plus pensé à vous que je ne vous ai écrit. Binder vous porte deux lettres, et Albertine vous en a envoyé une.
M. de Neipperg part le même jour que moi, le 25, et vous aurez par lui de nos nouvelles. J’espère ne pas partir d’ici sans vous savoir à Stralsund. Je suis inquiète de l’Allemagne: c’est devenu pour moi, par vous, et par l’enthousiasme qu’ils manifestent, une espèce de patrie. M. de Sternield m’avait mandé la victoire, et je l’ai répandu, pour contrebalancer les mauvaises nouvelles qu’on débite ici. Dites au Prince que c’est à cela qu’il faut veiller: car personne n’y prend garde, et l’on avait plutôt de l’humeur contre Sternield, et contre moi, de nos nouvelles, disait-on, exagérées: hélas! elles le sont en effet.
Dites à Albert, je vous prie, ce que vous a dit le Prince pour lui; faites-lui sentir que dans la circonstance actuelle, il y a du vrai caractère à se plier, pour avoir l’occasion de se montrer dans de grandes circonstances. Son frère n’aime pas mieux que lui tout ce qui tient à de certains préjugés, et cependant il s’y plie très bien, et réussit généralement ici. Il lui en coûte; car ce qu’il voudrait, c’est être à la place d’Albert, et il ne renonce pas à l’espoir d’être envoyé par M. de Rehausen au quartier général. Moi ni Albertine, nous ne pouvons nous flatter d’y aller; mais nos âmes y sont.
La reine-mère a eu un coup d’apoplexie avant-hier; je ne sais guères d’autre nouvelle à vous donner; il n’y a pas bien loin de sa vie à sa mort.
On pretend ici que l’affaire de la Suède avec le Danemark est ajournée jusqu’à la paix: pourquoi ne m’en avez-vous rien dit? Vous êtes discret jusqu’au mystère. Écrivez moi chez M. Laurent, à Gothembourg, négociant. Mes derniers adieux en montant sur le vaisseau seront pour vous. Ah! pourquoi n’êtes-vous pas avec moi? Dites donc un mot de souvenir à M. de Rocca, car il vous aime.
(De la main d’Auguste de Staël.)
Ma mère me laisse bien peu de place, cher ami, pour vous dire toutes les tendresses que je pense, et pour vous raconter mon voyage; mais je me réserve de vous écrire plus au long dans peu de jours. Dans ce moment-ci, entre les présentations et l’examen de la chancellerie, il me reste à peine un moment à moi. Hier on m’a fait écrire du latin: je m’en serais mieux tiré il y a huit ou neuf ans; mais enfin, cela a été tant bien que mal, en vous invoquant comme mon Apollon.
Cher ami, vous suivez une belle carrière, que je vous envie bien; ma plus vive espérance dans ce moment — et j’espère qu’elle sera réalisée — c’est de trouver moyen d’aller vous rejoindre cet été, du moins pour quelques moments.
Adieu. Ne m’oubliez pas, et comptez sur mon amitié et sur ma reconnaissance. Je vous en devrais encore bien davantage, si j’avais mieux profité de votre bonté. Adieu, bien tendrement.