Notice (8): Undefined offset: 0 [APP/View/Letters/view.ctp, line 329]
Code Context
/version-01-20/letters/view/4850" data-language=""></ul>
</div>
<div id="zoomImage" style="height:695px" class="open-sea-dragon" data-src="<?php echo $this->Html->url($dzi_imagesHand[0]) ?>" data-language="<?=$this->Session->read('Config.language')?>"></div>
$viewFile = '/var/www/awschlegel/version-01-20/app/View/Letters/view.ctp' $dataForView = array( 'html' => 'Coppet, 24 août 1817.<br>My lady. Je viens de recevoir <span class="doc-5077 ">votre touchante lettre du 18 juillet</span> et je mʼempresse dʼy répondre tout de suite. La date de la mienne vous indiquera le retard involontaire de ma réponse. Dès le 17 juillet jʼavais quitté Paris... pour accompagner les restes de mon immortelle amie vers le tombeau de son père. Vous me demandez des détails, my lady, hélas! il y aurait une longue histoire de désolation à faire, <span class="slant-italic ">a tale of woe</span>, quʼune lettre ne peut pas soutenir. Le coup qui nous a frappés nʼétait pas inattendu pour moi: depuis six mois, jʼai souvent déploré dʼavance la perte de mon illustre protectrice, et je ne fus quʼimparfaitement rassuré pendant quelques intervalles de peu de durée. Il semblait que plusieurs maladies graves se disputaient cette noble vie; à mesure quʼun symptôme alarmant disparaissait, un autre se présentait à sa place. Malgré lʼaffaiblissement précedent de sa santé, la vigueur de sa constitution a soutenu une lutte longue et pénible contre la mort. Les agitations douloureuses de sa vie passée, surtout pendant les dix années de son exil, lʼactivité prodigieuse de sa volonté et de son esprit avaient consumé la partie la plus déliée de son organisation, celle qui distribue le mouvement et la sensibilité. Mais avant que les organes essentiels à la vie fussent entièrement paralysés, lʼaction irrégulière des nerfs produisit les spasmes les plus violents. Après un état en apparence stationnaire de la maladie, près de cinq semaines avant sa mort, une crise affreuse, accompagnée de tous les symptômes les plus effrayants, annonça une catastrophe prochaine. Elle le sentit elle-même, elle mʼappela plusieurs fois dans la nuit auprès de son lit en me disant quʼelle nʼavait pas une demi-heure à vivre. Pendant les jours suivants, elle nous a fait ses adieux solennels et nous a dit ses dernières volontés. Elle a survécu encore quatre semaines à son agonie.<br>Lʼapproche de la mort produit sans doute des sensations terribles et inconnues aux vivants; mais cette limite une fois franchie, les adoucissements célestes commencent à se faire sentir. Son âme enchaînée encore dans un corps défaillant semblait déjà respirer lʼair...qui annonce au navigateur longtemps battu par la tempête lʼapproche du port de la tranquillité éternelle. Elle avait été délivrée du fléau des humains, de la terreur. Elle se complaisait à se livrer à lʼidée dʼun avenir dans cette vie, car elle avait beaucoup de regret à quitter ses amis. Elle fut souvent assez soulagée pour jouir des soins de lʼamitié et même de quelques distractions sociales. La veille de sa mort elle eut une violente oppression causée par la paralysie qui sʼemparait des organes de la respiration. Soulagée vers le soir de cette dernière angoisse, elle sʼest endormie pour ne plus se réveiller. Aucun soupir, aucun mouvement convulsif nʼa marqué le moment du passage. <span class="slant-italic ">There cracked a noble heart</span>.<br>Jʼessayerais en vain, mylady, de vous peindre le désespoir de ses enfants qui, chacun dans son genre, sont un modèle de piété filiale. Mme de Broglie dès son enfance avait un sentiment passionné pour sa mère dont lʼâme se voyait réfléchie dans celle de sa fille. Ayant tout perdu moi-même, jʼeus le cœur navré de voir cette pauvre orpheline éplorée, initiée de si bonne heure, hélas! aux sombres mystères de la destinée, à genoux auprès des restes glacés de sa mère, lui parler comme si elle entendait encore et implorer en vain un regard, une parole dʼamour. <span class="slant-italic ">The rest is silence</span>.<br>Il a fallu se séparer enfin même du cercueil, mais la douleur de Mme de Broglie et le culte quʼelle a voué aux mânes dureront autant que sa vie. Elle est fort changée; cependant je me flatte que sa santé nʼa pas essentiellement souffert, quoique ses couches au mois de mars aient empêchée à peine pendant quelques semaines de soigner sa mère jour et nuit, et quoiquʼelle ait vécu ensuite trois mois dans des fatigues et des alarmes continuelles...<br>Le 28 juillet, les restes de votre immortelle amie, suivis dʼun cortège nombreux, ont été déposés auprès des cendres de ses parents, sous une voûte de marbre noir. Ce moment fut solennel, chacun déplorait à sa manière le départ dʼun génie bienfaisant de cette terre de malheur. Je vois de ma fenêtre, le bosquet touffu qui entoure le tombeau, et jʼy trouve un plaisir mélancolique. Mais il faudra sous peu de jours quitter ce château maintenant désert. Différentes affaires relatives aux dernières volontés de Mme de Staël nous rappellent à Paris. Seulement M. de Rocca doit se séparer de nous, il a besoin de lʼair dʼItalie...Vous savez sans doute déjà, milady, que Mme de Staël, pendant la dernière époque de sa maladie et ensuite par son testament, a déclaré le mariage qui les unissait depuis longtemps...<br>Veuillez présenter à lord Burghersh mes respects.<br><span class="weight-bold ">A. W. De Schlegel</span>.', 'isaprint' => true, 'isnewtranslation' => false, 'statemsg' => 'betamsg15', 'cittitle' => '', 'description' => 'August Wilhelm von Schlegel an Priscilla A. Fane of Westmorland am 24.08.1817, Coppet', 'adressatort' => 'Unknown', 'absendeort' => 'Coppet <a class="gndmetadata" target="_blank" href="http://d-nb.info/gnd/1027948-9">GND</a>', 'date' => '24.08.1817', 'adressat' => array( (int) 1474 => array( 'ID' => '1474', 'project' => '1', 'timecreate' => '2013-03-26 11:20:27', 'timelastchg' => '2018-01-11 18:59:17', 'key' => 'AWS-ap-004y', 'docTyp' => array( [maximum depth reached] ), '39_name' => 'Westmorland, Priscilla A. Fane of', '39_namevar' => 'Wellesley-Pole, Priscilla Anne (Geburtsname) Pole, Priscilla Anne Wellesley Burghersh, Priscilla Anne', '39_geschlecht' => 'w', '39_gebdatum' => '1793-02-03', '39_toddatum' => '1859-10-16', '39_lebenwirken' => 'Malerin Priscilla A. Fane of Westmorland war die Tochter des irischen Politikers William Wellesley-Pole, dem 3. Earl of Mornington. Ihr Onkel war der 1. Duke of Wellington, Arthur Wellesley, der Napoleon vernichtend bei Waterloo schlagen konnte. 1811 heiratete sie den Diplomaten Lord John Fane Burghersh (nachmalig Lord Westmorland), der als englischer Gesandter in Florenz von 1814 bis 1829 tätig war. Um Priscillia A. Fane of Westmorland entwickelte sich in Florenz ein Salon, in dem sich Adlige, Literaten und prominente Reisende trafen. 1830 kehrte das Paar nach London zurück. Hier betätigte Priscilla sich als Malerin und Bildhauerin. 1841 wurde Lord Westmorland nach Berlin beordert, wo das Ehepaar in Kontakt mit Felix Mendelsohn Bartholdy und Alexander von Humboldt stand. 1855 folgte die Rückkehr nach England.', '39_beziehung' => 'Priscilla A. Fane of Westmorland war eine Freundin von Mme de Staël.', '39_pdb' => 'GND', '39_dbid' => '1018775684 ', '39_quellen' => 'extern@K. D. Reynolds, ‘Fane , Priscilla Anne, countess of Westmorland (1793–1879)’, Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004 [http://www.oxforddnb.com/view/article/9140, accessed 20 Jan 2016]@ Wikipedia@https://en.wikipedia.org/wiki/Priscilla_Fane,_Countess_of_Westmorland@', '39_sterbeort' => array( [maximum depth reached] ), '39_status_person' => 'Vollständig', 'folders' => array( [maximum depth reached] ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Person', '_model_title' => 'Person', '_model_titles' => 'People', '_url' => '' ) ), 'adrCitation' => 'Priscilla A. Fane of Westmorland', 'absender' => array(), 'absCitation' => 'August Wilhelm von Schlegel', 'percount' => (int) 1, 'notabs' => false, 'tabs' => array( 'text' => array( 'content' => 'Volltext Druck', 'exists' => '1' ), 'druck' => array( 'exists' => '1', 'content' => 'Digitalisat Druck' ), 'related' => array( 'data' => array( [maximum depth reached] ), 'exists' => '1', 'content' => 'Zugehörige Dokumente' ) ), 'parallelview' => array( (int) 0 => '1', (int) 1 => '1', (int) 2 => '1' ), 'dzi_imagesHand' => array(), 'dzi_imagesDruck' => array( (int) 0 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/AWS-aw-036h-0.jpg.xml', (int) 1 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/AWS-aw-036h-1.jpg.xml' ), 'indexesintext' => array(), 'right' => '', 'left' => 'druck', 'handschrift' => array(), 'druck' => array( 'Datengeber' => '(Gallica Bibliothèque numérique ‒ Bibliothèque nationale de France)', 'Bibliographische Angabe' => 'Monjoux, J.: Détracteurs et admirateurs de Mme de Staël. In: Le Temps, 18676 (21.8.1912). Paris, S. 4.', 'Weitere Drucke' => 'The Correspondence of Priscilla, Countess of Westmorland. Hg. v. Lady Rose Weigall. London 1909, S. 26‒30.', 'Incipit' => '„Coppet, 24 août 1817.<br>My lady. Je viens de recevoir votre touchante lettre du 18 juillet et je mʼempresse dʼy répondre tout [...]“' ), 'docmain' => array( 'ID' => '4850', 'project' => '1', 'timecreate' => '2014-04-27 09:29:41', 'timelastchg' => '2019-06-04 17:57:30', 'key' => 'AWS-aw-036h', 'docTyp' => array( 'name' => 'Brief', 'id' => '36' ), '36_html' => 'Coppet, 24 août 1817.<br>My lady. Je viens de recevoir <span class="doc-5077 ">votre touchante lettre du 18 juillet</span> et je mʼempresse dʼy répondre tout de suite. La date de la mienne vous indiquera le retard involontaire de ma réponse. Dès le 17 juillet jʼavais quitté Paris... pour accompagner les restes de mon immortelle amie vers le tombeau de son père. Vous me demandez des détails, my lady, hélas! il y aurait une longue histoire de désolation à faire, <span class="slant-italic ">a tale of woe</span>, quʼune lettre ne peut pas soutenir. Le coup qui nous a frappés nʼétait pas inattendu pour moi: depuis six mois, jʼai souvent déploré dʼavance la perte de mon illustre protectrice, et je ne fus quʼimparfaitement rassuré pendant quelques intervalles de peu de durée. Il semblait que plusieurs maladies graves se disputaient cette noble vie; à mesure quʼun symptôme alarmant disparaissait, un autre se présentait à sa place. Malgré lʼaffaiblissement précedent de sa santé, la vigueur de sa constitution a soutenu une lutte longue et pénible contre la mort. Les agitations douloureuses de sa vie passée, surtout pendant les dix années de son exil, lʼactivité prodigieuse de sa volonté et de son esprit avaient consumé la partie la plus déliée de son organisation, celle qui distribue le mouvement et la sensibilité. Mais avant que les organes essentiels à la vie fussent entièrement paralysés, lʼaction irrégulière des nerfs produisit les spasmes les plus violents. Après un état en apparence stationnaire de la maladie, près de cinq semaines avant sa mort, une crise affreuse, accompagnée de tous les symptômes les plus effrayants, annonça une catastrophe prochaine. Elle le sentit elle-même, elle mʼappela plusieurs fois dans la nuit auprès de son lit en me disant quʼelle nʼavait pas une demi-heure à vivre. Pendant les jours suivants, elle nous a fait ses adieux solennels et nous a dit ses dernières volontés. Elle a survécu encore quatre semaines à son agonie.<br>Lʼapproche de la mort produit sans doute des sensations terribles et inconnues aux vivants; mais cette limite une fois franchie, les adoucissements célestes commencent à se faire sentir. Son âme enchaînée encore dans un corps défaillant semblait déjà respirer lʼair...qui annonce au navigateur longtemps battu par la tempête lʼapproche du port de la tranquillité éternelle. Elle avait été délivrée du fléau des humains, de la terreur. Elle se complaisait à se livrer à lʼidée dʼun avenir dans cette vie, car elle avait beaucoup de regret à quitter ses amis. Elle fut souvent assez soulagée pour jouir des soins de lʼamitié et même de quelques distractions sociales. La veille de sa mort elle eut une violente oppression causée par la paralysie qui sʼemparait des organes de la respiration. Soulagée vers le soir de cette dernière angoisse, elle sʼest endormie pour ne plus se réveiller. Aucun soupir, aucun mouvement convulsif nʼa marqué le moment du passage. <span class="slant-italic ">There cracked a noble heart</span>.<br>Jʼessayerais en vain, mylady, de vous peindre le désespoir de ses enfants qui, chacun dans son genre, sont un modèle de piété filiale. Mme de Broglie dès son enfance avait un sentiment passionné pour sa mère dont lʼâme se voyait réfléchie dans celle de sa fille. Ayant tout perdu moi-même, jʼeus le cœur navré de voir cette pauvre orpheline éplorée, initiée de si bonne heure, hélas! aux sombres mystères de la destinée, à genoux auprès des restes glacés de sa mère, lui parler comme si elle entendait encore et implorer en vain un regard, une parole dʼamour. <span class="slant-italic ">The rest is silence</span>.<br>Il a fallu se séparer enfin même du cercueil, mais la douleur de Mme de Broglie et le culte quʼelle a voué aux mânes dureront autant que sa vie. Elle est fort changée; cependant je me flatte que sa santé nʼa pas essentiellement souffert, quoique ses couches au mois de mars aient empêchée à peine pendant quelques semaines de soigner sa mère jour et nuit, et quoiquʼelle ait vécu ensuite trois mois dans des fatigues et des alarmes continuelles...<br>Le 28 juillet, les restes de votre immortelle amie, suivis dʼun cortège nombreux, ont été déposés auprès des cendres de ses parents, sous une voûte de marbre noir. Ce moment fut solennel, chacun déplorait à sa manière le départ dʼun génie bienfaisant de cette terre de malheur. Je vois de ma fenêtre, le bosquet touffu qui entoure le tombeau, et jʼy trouve un plaisir mélancolique. Mais il faudra sous peu de jours quitter ce château maintenant désert. Différentes affaires relatives aux dernières volontés de Mme de Staël nous rappellent à Paris. Seulement M. de Rocca doit se séparer de nous, il a besoin de lʼair dʼItalie...Vous savez sans doute déjà, milady, que Mme de Staël, pendant la dernière époque de sa maladie et ensuite par son testament, a déclaré le mariage qui les unissait depuis longtemps...<br>Veuillez présenter à lord Burghersh mes respects.<br><span class="weight-bold ">A. W. De Schlegel</span>.', '36_xml' => '<p>Coppet, 24 août 1817.<lb/>My lady. Je viens de recevoir <ref target="fud://5077">votre touchante lettre du 18 juillet</ref> et je mʼempresse dʼy répondre tout de suite. La date de la mienne vous indiquera le retard involontaire de ma réponse. Dès le 17 juillet jʼavais quitté Paris... pour accompagner les restes de mon immortelle amie vers le tombeau de son père. Vous me demandez des détails, my lady, hélas! il y aurait une longue histoire de désolation à faire, <hi rend="slant:italic">a tale of woe</hi>, quʼune lettre ne peut pas soutenir. Le coup qui nous a frappés nʼétait pas inattendu pour moi: depuis six mois, jʼai souvent déploré dʼavance la perte de mon illustre protectrice, et je ne fus quʼimparfaitement rassuré pendant quelques intervalles de peu de durée. Il semblait que plusieurs maladies graves se disputaient cette noble vie; à mesure quʼun symptôme alarmant disparaissait, un autre se présentait à sa place. Malgré lʼaffaiblissement précedent de sa santé, la vigueur de sa constitution a soutenu une lutte longue et pénible contre la mort. Les agitations douloureuses de sa vie passée, surtout pendant les dix années de son exil, lʼactivité prodigieuse de sa volonté et de son esprit avaient consumé la partie la plus déliée de son organisation, celle qui distribue le mouvement et la sensibilité. Mais avant que les organes essentiels à la vie fussent entièrement paralysés, lʼaction irrégulière des nerfs produisit les spasmes les plus violents. Après un état en apparence stationnaire de la maladie, près de cinq semaines avant sa mort, une crise affreuse, accompagnée de tous les symptômes les plus effrayants, annonça une catastrophe prochaine. Elle le sentit elle-même, elle mʼappela plusieurs fois dans la nuit auprès de son lit en me disant quʼelle nʼavait pas une demi-heure à vivre. Pendant les jours suivants, elle nous a fait ses adieux solennels et nous a dit ses dernières volontés. Elle a survécu encore quatre semaines à son agonie.<lb/>Lʼapproche de la mort produit sans doute des sensations terribles et inconnues aux vivants; mais cette limite une fois franchie, les adoucissements célestes commencent à se faire sentir. Son âme enchaînée encore dans un corps défaillant semblait déjà respirer lʼair...qui annonce au navigateur longtemps battu par la tempête lʼapproche du port de la tranquillité éternelle. Elle avait été délivrée du fléau des humains, de la terreur. Elle se complaisait à se livrer à lʼidée dʼun avenir dans cette vie, car elle avait beaucoup de regret à quitter ses amis. Elle fut souvent assez soulagée pour jouir des soins de lʼamitié et même de quelques distractions sociales. La veille de sa mort elle eut une violente oppression causée par la paralysie qui sʼemparait des organes de la respiration. Soulagée vers le soir de cette dernière angoisse, elle sʼest endormie pour ne plus se réveiller. Aucun soupir, aucun mouvement convulsif nʼa marqué le moment du passage. <hi rend="slant:italic">There cracked a noble heart</hi>.<lb/>Jʼessayerais en vain, mylady, de vous peindre le désespoir de ses enfants qui, chacun dans son genre, sont un modèle de piété filiale. Mme de Broglie dès son enfance avait un sentiment passionné pour sa mère dont lʼâme se voyait réfléchie dans celle de sa fille. Ayant tout perdu moi-même, jʼeus le cœur navré de voir cette pauvre orpheline éplorée, initiée de si bonne heure, hélas! aux sombres mystères de la destinée, à genoux auprès des restes glacés de sa mère, lui parler comme si elle entendait encore et implorer en vain un regard, une parole dʼamour. <hi rend="slant:italic">The rest is silence</hi>.<lb/>Il a fallu se séparer enfin même du cercueil, mais la douleur de Mme de Broglie et le culte quʼelle a voué aux mânes dureront autant que sa vie. Elle est fort changée; cependant je me flatte que sa santé nʼa pas essentiellement souffert, quoique ses couches au mois de mars aient empêchée à peine pendant quelques semaines de soigner sa mère jour et nuit, et quoiquʼelle ait vécu ensuite trois mois dans des fatigues et des alarmes continuelles...<lb/>Le 28 juillet, les restes de votre immortelle amie, suivis dʼun cortège nombreux, ont été déposés auprès des cendres de ses parents, sous une voûte de marbre noir. Ce moment fut solennel, chacun déplorait à sa manière le départ dʼun génie bienfaisant de cette terre de malheur. Je vois de ma fenêtre, le bosquet touffu qui entoure le tombeau, et jʼy trouve un plaisir mélancolique. Mais il faudra sous peu de jours quitter ce château maintenant désert. Différentes affaires relatives aux dernières volontés de Mme de Staël nous rappellent à Paris. Seulement M. de Rocca doit se séparer de nous, il a besoin de lʼair dʼItalie...Vous savez sans doute déjà, milady, que Mme de Staël, pendant la dernière époque de sa maladie et ensuite par son testament, a déclaré le mariage qui les unissait depuis longtemps...<lb/>Veuillez présenter à lord Burghersh mes respects.<lb/><hi rend="weight:bold">A. W. De Schlegel</hi>. </p>', '36_xml_standoff' => 'Coppet, 24 août 1817.<lb/>My lady. Je viens de recevoir <ref target="fud://5077">votre touchante lettre du 18 juillet</ref> et je mʼempresse dʼy répondre tout de suite. La date de la mienne vous indiquera le retard involontaire de ma réponse. Dès le 17 juillet jʼavais quitté Paris... pour accompagner les restes de mon immortelle amie vers le tombeau de son père. Vous me demandez des détails, my lady, hélas! il y aurait une longue histoire de désolation à faire, <hi rend="slant:italic">a tale of woe</hi>, quʼune lettre ne peut pas soutenir. Le coup qui nous a frappés nʼétait pas inattendu pour moi: depuis six mois, jʼai souvent déploré dʼavance la perte de mon illustre protectrice, et je ne fus quʼimparfaitement rassuré pendant quelques intervalles de peu de durée. Il semblait que plusieurs maladies graves se disputaient cette noble vie; à mesure quʼun symptôme alarmant disparaissait, un autre se présentait à sa place. Malgré lʼaffaiblissement précedent de sa santé, la vigueur de sa constitution a soutenu une lutte longue et pénible contre la mort. Les agitations douloureuses de sa vie passée, surtout pendant les dix années de son exil, lʼactivité prodigieuse de sa volonté et de son esprit avaient consumé la partie la plus déliée de son organisation, celle qui distribue le mouvement et la sensibilité. Mais avant que les organes essentiels à la vie fussent entièrement paralysés, lʼaction irrégulière des nerfs produisit les spasmes les plus violents. Après un état en apparence stationnaire de la maladie, près de cinq semaines avant sa mort, une crise affreuse, accompagnée de tous les symptômes les plus effrayants, annonça une catastrophe prochaine. Elle le sentit elle-même, elle mʼappela plusieurs fois dans la nuit auprès de son lit en me disant quʼelle nʼavait pas une demi-heure à vivre. Pendant les jours suivants, elle nous a fait ses adieux solennels et nous a dit ses dernières volontés. Elle a survécu encore quatre semaines à son agonie.<lb/>Lʼapproche de la mort produit sans doute des sensations terribles et inconnues aux vivants; mais cette limite une fois franchie, les adoucissements célestes commencent à se faire sentir. Son âme enchaînée encore dans un corps défaillant semblait déjà respirer lʼair...qui annonce au navigateur longtemps battu par la tempête lʼapproche du port de la tranquillité éternelle. Elle avait été délivrée du fléau des humains, de la terreur. Elle se complaisait à se livrer à lʼidée dʼun avenir dans cette vie, car elle avait beaucoup de regret à quitter ses amis. Elle fut souvent assez soulagée pour jouir des soins de lʼamitié et même de quelques distractions sociales. La veille de sa mort elle eut une violente oppression causée par la paralysie qui sʼemparait des organes de la respiration. Soulagée vers le soir de cette dernière angoisse, elle sʼest endormie pour ne plus se réveiller. Aucun soupir, aucun mouvement convulsif nʼa marqué le moment du passage. <hi rend="slant:italic">There cracked a noble heart</hi>.<lb/>Jʼessayerais en vain, mylady, de vous peindre le désespoir de ses enfants qui, chacun dans son genre, sont un modèle de piété filiale. Mme de Broglie dès son enfance avait un sentiment passionné pour sa mère dont lʼâme se voyait réfléchie dans celle de sa fille. Ayant tout perdu moi-même, jʼeus le cœur navré de voir cette pauvre orpheline éplorée, initiée de si bonne heure, hélas! aux sombres mystères de la destinée, à genoux auprès des restes glacés de sa mère, lui parler comme si elle entendait encore et implorer en vain un regard, une parole dʼamour. <hi rend="slant:italic">The rest is silence</hi>.<lb/>Il a fallu se séparer enfin même du cercueil, mais la douleur de Mme de Broglie et le culte quʼelle a voué aux mânes dureront autant que sa vie. Elle est fort changée; cependant je me flatte que sa santé nʼa pas essentiellement souffert, quoique ses couches au mois de mars aient empêchée à peine pendant quelques semaines de soigner sa mère jour et nuit, et quoiquʼelle ait vécu ensuite trois mois dans des fatigues et des alarmes continuelles...<lb/>Le 28 juillet, les restes de votre immortelle amie, suivis dʼun cortège nombreux, ont été déposés auprès des cendres de ses parents, sous une voûte de marbre noir. Ce moment fut solennel, chacun déplorait à sa manière le départ dʼun génie bienfaisant de cette terre de malheur. Je vois de ma fenêtre, le bosquet touffu qui entoure le tombeau, et jʼy trouve un plaisir mélancolique. Mais il faudra sous peu de jours quitter ce château maintenant désert. Différentes affaires relatives aux dernières volontés de Mme de Staël nous rappellent à Paris. Seulement M. de Rocca doit se séparer de nous, il a besoin de lʼair dʼItalie...Vous savez sans doute déjà, milady, que Mme de Staël, pendant la dernière époque de sa maladie et ensuite par son testament, a déclaré le mariage qui les unissait depuis longtemps...<lb/>Veuillez présenter à lord Burghersh mes respects.<lb/><hi rend="weight:bold">A. W. De Schlegel</hi>. ', '36_briefid' => 'Monjoux1912_AWSanLadyBurghersh_24081817', '36_absender' => array( (int) 0 => array( [maximum depth reached] ) ), '36_adressat' => array( (int) 0 => array( [maximum depth reached] ) ), '36_datumvon' => '1817-08-24', '36_sortdatum' => '1817-08-24', '36_absenderort' => array( (int) 0 => array( [maximum depth reached] ) ), '36_leitd' => 'Monjoux, J.: Détracteurs et admirateurs de Mme de Staël. In: Le Temps, 18676 (21.8.1912). Paris, S. 4.', '36_datengeber' => '(Gallica Bibliothèque numérique ‒ Bibliothèque nationale de France)', '36_status' => 'Einmal kollationierter Druckvolltext ohne Registerauszeichnung', '36_sprache' => array( (int) 0 => 'Französisch' ), '36_druck2' => 'The Correspondence of Priscilla, Countess of Westmorland. Hg. v. Lady Rose Weigall. London 1909, S. 26‒30.', '36_Relationen' => array( (int) 0 => array( [maximum depth reached] ) ), '36_Datum' => '1817-08-24', '36_facet_absender' => array( (int) 0 => 'August Wilhelm von Schlegel' ), '36_facet_absender_reverse' => array( (int) 0 => 'Schlegel, August Wilhelm von' ), '36_facet_adressat' => array( (int) 0 => 'Priscilla A. Fane of Westmorland' ), '36_facet_adressat_reverse' => array( (int) 0 => 'Westmorland, Priscilla A. Fane of' ), '36_facet_absenderort' => array( (int) 0 => 'Coppet' ), '36_facet_adressatort' => '', '36_facet_status' => 'Einmal kollationierter Druckvolltext ohne Registerauszeichnung', '36_facet_datengeberhand' => '', '36_facet_sprache' => array( (int) 0 => 'Französisch' ), '36_facet_korrespondenten' => array( (int) 0 => 'Priscilla A. Fane of Westmorland' ), '36_Digitalisat_Druck_Server' => array( (int) 0 => 'AWS-aw-036h-0.jpg', (int) 1 => 'AWS-aw-036h-1.jpg' ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Letter', '_model_title' => 'Letter', '_model_titles' => 'Letters', '_url' => '' ), 'doctype_name' => 'Letters', 'captions' => array( '36_dummy' => '', '36_absender' => 'Absender/Verfasser', '36_absverif1' => 'Verfasser Verifikation', '36_absender2' => 'Verfasser 2', '36_absverif2' => 'Verfasser 2 Verifikation', '36_absbrieftyp2' => 'Verfasser 2 Brieftyp', '36_absender3' => 'Verfasser 3', '36_absverif3' => 'Verfasser 3 Verifikation', '36_absbrieftyp3' => 'Verfasser 3 Brieftyp', '36_adressat' => 'Adressat/Empfänger', '36_adrverif1' => 'Empfänger Verifikation', '36_adressat2' => 'Empfänger 2', '36_adrverif2' => 'Empfänger 2 Verifikation', '36_adressat3' => 'Empfänger 3', '36_adrverif3' => 'Empfänger 3 Verifikation', '36_adressatfalsch' => 'Empfänger_falsch', '36_absenderort' => 'Ort Absender/Verfasser', '36_absortverif1' => 'Ort Verfasser Verifikation', '36_absortungenau' => 'Ort Verfasser ungenau', '36_absenderort2' => 'Ort Verfasser 2', '36_absortverif2' => 'Ort Verfasser 2 Verifikation', '36_absenderort3' => 'Ort Verfasser 3', '36_absortverif3' => 'Ort Verfasser 3 Verifikation', '36_adressatort' => 'Ort Adressat/Empfänger', '36_adrortverif' => 'Ort Empfänger Verifikation', '36_datumvon' => 'Datum von', '36_datumbis' => 'Datum bis', '36_altDat' => 'Datum/Datum manuell', '36_datumverif' => 'Datum Verifikation', '36_sortdatum' => 'Datum zum Sortieren', '36_wochentag' => 'Wochentag nicht erzeugen', '36_sortdatum1' => 'Briefsortierung', '36_fremddatierung' => 'Fremddatierung', '36_typ' => 'Brieftyp', '36_briefid' => 'Brief Identifier', '36_purl_web' => 'PURL web', '36_status' => 'Bearbeitungsstatus', '36_anmerkung' => 'Anmerkung (intern)', '36_anmerkungextern' => 'Anmerkung (extern)', '36_datengeber' => 'Datengeber', '36_purl' => 'OAI-Id', '36_leitd' => 'Druck 1:Bibliographische Angabe', '36_druck2' => 'Druck 2:Bibliographische Angabe', '36_druck3' => 'Druck 3:Bibliographische Angabe', '36_internhand' => 'Zugehörige Handschrift', '36_datengeberhand' => 'Datengeber', '36_purlhand' => 'OAI-Id', '36_purlhand_alt' => 'OAI-Id (alternative)', '36_signaturhand' => 'Signatur', '36_signaturhand_alt' => 'Signatur (alternative)', '36_h1prov' => 'Provenienz', '36_h1zahl' => 'Blatt-/Seitenzahl', '36_h1format' => 'Format', '36_h1besonder' => 'Besonderheiten', '36_hueberlieferung' => 'Ãœberlieferung', '36_infoinhalt' => 'Verschollen/erschlossen: Information über den Inhalt', '36_heditor' => 'Editor/in', '36_hredaktion' => 'Redakteur/in', '36_interndruck' => 'Zugehörige Druck', '36_band' => 'KFSA Band', '36_briefnr' => 'KFSA Brief-Nr.', '36_briefseite' => 'KFSA Seite', '36_incipit' => 'Incipit', '36_textgrundlage' => 'Textgrundlage Sigle', '36_uberstatus' => 'Ãœberlieferungsstatus', '36_gattung' => 'Gattung', '36_korrepsondentds' => 'Korrespondent_DS', '36_korrepsondentfs' => 'Korrespondent_FS', '36_ermitteltvon' => 'Ermittelt von', '36_metadatenintern' => 'Metadaten (intern)', '36_beilagen' => 'Beilage(en)', '36_abszusatz' => 'Verfasser Zusatzinfos', '36_adrzusatz' => 'Empfänger Zusatzinfos', '36_absortzusatz' => 'Verfasser Ort Zusatzinfos', '36_adrortzusatz' => 'Empfänger Ort Zusatzinfos', '36_datumzusatz' => 'Datum Zusatzinfos', '36_' => '', '36_KFSA Hand.hueberleiferung' => 'Ãœberlieferungsträger', '36_KFSA Hand.harchiv' => 'Archiv', '36_KFSA Hand.hsignatur' => 'Signatur', '36_KFSA Hand.hprovenienz' => 'Provenienz', '36_KFSA Hand.harchivlalt' => 'Archiv_alt', '36_KFSA Hand.hsignaturalt' => 'Signatur_alt', '36_KFSA Hand.hblattzahl' => 'Blattzahl', '36_KFSA Hand.hseitenzahl' => 'Seitenzahl', '36_KFSA Hand.hformat' => 'Format', '36_KFSA Hand.hadresse' => 'Adresse', '36_KFSA Hand.hvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Hand.hzusatzinfo' => 'H Zusatzinfos', '36_KFSA Druck.drliteratur' => 'Druck in', '36_KFSA Druck.drsigle' => 'Sigle', '36_KFSA Druck.drbandnrseite' => 'Bd./Nr./S.', '36_KFSA Druck.drfaksimile' => 'Faksimile', '36_KFSA Druck.drvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Druck.dzusatzinfo' => 'D Zusatzinfos', '36_KFSA Doku.dokliteratur' => 'Dokumentiert in', '36_KFSA Doku.doksigle' => 'Sigle', '36_KFSA Doku.dokbandnrseite' => 'Bd./Nr./S.', '36_KFSA Doku.dokfaksimile' => 'Faksimile', '36_KFSA Doku.dokvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Doku.dokzusatzinfo' => 'A Zusatzinfos', '36_Link Druck.url_titel_druck' => 'Titel/Bezeichnung', '36_Link Druck.url_image_druck' => 'Link zu Online-Dokument', '36_Link Hand.url_titel_hand' => 'Titel/Bezeichnung', '36_Link Hand.url_image_hand' => 'Link zu Online-Dokument', '36_preasentation' => 'Nicht in die Präsentation', '36_verlag' => 'Verlag', '36_anhang_tite0' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename0' => 'Image', '36_anhang_tite1' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename1' => 'Image', '36_anhang_tite2' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename2' => 'Image', '36_anhang_tite3' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename3' => 'Image', '36_anhang_tite4' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename4' => 'Image', '36_anhang_tite5' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename5' => 'Image', '36_anhang_tite6' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename6' => 'Image', '36_anhang_tite7' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename7' => 'Image', '36_anhang_tite8' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename8' => 'Image', '36_anhang_tite9' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename9' => 'Image', '36_anhang_titea' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamea' => 'Image', '36_anhang_titeb' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameb' => 'Image', '36_anhang_titec' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamec' => 'Image', '36_anhang_tited' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamed' => 'Image', '36_anhang_titee' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamee' => 'Image', '36_anhang_titeu' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameu' => 'Image', '36_anhang_titev' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamev' => 'Image', '36_anhang_titew' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamew' => 'Image', '36_anhang_titex' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamex' => 'Image', '36_anhang_titey' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamey' => 'Image', '36_anhang_titez' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamez' => 'Image', '36_anhang_tite10' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename10' => 'Image', '36_anhang_tite11' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename11' => 'Image', '36_anhang_tite12' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename12' => 'Image', '36_anhang_tite13' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename13' => 'Image', '36_anhang_tite14' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename14' => 'Image', '36_anhang_tite15' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename15' => 'Image', '36_anhang_tite16' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename16' => 'Image', '36_anhang_tite17' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename17' => 'Image', '36_anhang_tite18' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename18' => 'Image', '36_h_preasentation' => 'Nicht in die Präsentation', '36_anhang_titef' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamef' => 'Image', '36_anhang_titeg' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameg' => 'Image', '36_anhang_titeh' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameh' => 'Image', '36_anhang_titei' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamei' => 'Image', '36_anhang_titej' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamej' => 'Image', '36_anhang_titek' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamek' => 'Image', '36_anhang_titel' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamel' => 'Image', '36_anhang_titem' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamem' => 'Image', '36_anhang_titen' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamen' => 'Image', '36_anhang_titeo' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameo' => 'Image', '36_anhang_titep' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamep' => 'Image', '36_anhang_titeq' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameq' => 'Image', '36_anhang_titer' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamer' => 'Image', '36_anhang_tites' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenames' => 'Image', '36_anhang_titet' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamet' => 'Image', '36_anhang_tite19' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename19' => 'Image', '36_anhang_tite20' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename20' => 'Image', '36_anhang_tite21' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename21' => 'Image', '36_anhang_tite22' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename22' => 'Image', '36_anhang_tite23' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename23' => 'Image', '36_anhang_tite24' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename24' => 'Image', '36_anhang_tite25' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename25' => 'Image', '36_anhang_tite26' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename26' => 'Image', '36_anhang_tite27' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename27' => 'Image', '36_anhang_tite28' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename28' => 'Image', '36_anhang_tite29' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename29' => 'Image', '36_anhang_tite30' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename30' => 'Image', '36_anhang_tite31' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename32' => 'Image', '36_anhang_tite33' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename33' => 'Image', '36_anhang_tite34' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename34' => 'Image', '36_Relationen.relation_art' => 'Art', '36_Relationen.relation_link' => 'Interner Link', '36_volltext' => 'Brieftext (Digitalisat Leitdruck oder Transkript Handschrift)', '36_History.hisbearbeiter' => 'Bearbeiter', '36_History.hisschritt' => 'Bearbeitungsschritt', '36_History.hisdatum' => 'Datum', '36_History.hisnotiz' => 'Notiz', '36_personen' => 'Personen', '36_werke' => 'Werke', '36_orte' => 'Orte', '36_themen' => 'Themen', '36_briedfehlt' => 'Fehlt', '36_briefbestellt' => 'Bestellt', '36_intrans' => 'Transkription', '36_intranskorr1' => 'Transkription Korrektur 1', '36_intranskorr2' => 'Transkription Korrektur 2', '36_intranscheck' => 'Transkription Korr. geprüft', '36_intranseintr' => 'Transkription Korr. eingetr', '36_inannotcheck' => 'Auszeichnungen Reg. geprüft', '36_inkollation' => 'Auszeichnungen Kollationierung', '36_inkollcheck' => 'Auszeichnungen Koll. geprüft', '36_himageupload' => 'H/h Digis hochgeladen', '36_dimageupload' => 'D Digis hochgeladen', '36_stand' => 'Bearbeitungsstand (Webseite)', '36_stand_d' => 'Bearbeitungsstand (Druck)', '36_timecreate' => 'Erstellt am', '36_timelastchg' => 'Zuletzt gespeichert am', '36_comment' => 'Kommentar(intern)', '36_accessid' => 'Access ID', '36_accessidalt' => 'Access ID-alt', '36_digifotos' => 'Digitalisat Fotos', '36_imagelink' => 'Imagelink', '36_vermekrbehler' => 'Notizen Behler', '36_vermekrotto' => 'Anmerkungen Otto', '36_vermekraccess' => 'Bearb-Vermerke Access', '36_zeugenbeschreib' => 'Zeugenbeschreibung', '36_sprache' => 'Sprache', '36_accessinfo1' => 'Archiv H (+ Signatur)', '36_korrekturbd36' => 'Korrekturen Bd. 36', '36_druckbd36' => 'Druckrelevant Bd. 36', '36_digitalisath1' => 'Digitalisat_H', '36_digitalisath2' => 'Digitalisat_h', '36_titelhs' => 'Titel_Hs', '36_accessinfo2' => 'Archiv H (+ Signatur)', '36_accessinfo3' => 'Sigle (Dokumentiert in + Bd./Nr./S.)', '36_accessinfo4' => 'Sigle (Druck in + Bd./Nr./S.)', '36_KFSA Hand.hschreibstoff' => 'Schreibstoff', '36_Relationen.relation_anmerkung' => null, '36_anhang_tite35' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename35' => 'Image', '36_anhang_tite36' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename36' => 'Image', '36_anhang_tite37' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename37' => 'Image', '36_anhang_tite38' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename38' => 'Image', '36_anhang_tite39' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename39' => 'Image', '36_anhang_tite40' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename40' => 'Image', '36_anhang_tite41' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename41' => 'Image', '36_anhang_tite42' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename42' => 'Image', '36_anhang_tite43' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename43' => 'Image', '36_anhang_tite44' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename44' => 'Image', '36_anhang_tite45' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename45' => 'Image', '36_anhang_tite46' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename46' => 'Image', '36_anhang_tite47' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename47' => 'Image', '36_anhang_tite48' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename48' => 'Image', '36_anhang_tite49' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename49' => 'Image', '36_anhang_tite50' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename50' => 'Image', '36_anhang_tite51' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename51' => 'Image', '36_anhang_tite52' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename52' => 'Image', '36_anhang_tite53' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename53' => 'Image', '36_anhang_tite54' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename54' => 'Image', '36_KFSA Hand.hbeschreibung' => 'Beschreibung', '36_KFSA Kritanhang.krit_infotyp' => 'Infotyp', '36_KFSA Kritanhang.krit_infotext' => 'Infotext', '36_datumspezif' => 'Datum Spezifikation', 'index_orte_10' => 'Orte', 'index_orte_10.content' => 'Orte', 'index_orte_10.comment' => 'Orte (Kommentar)', 'index_personen_11' => 'Personen', 'index_personen_11.content' => 'Personen', 'index_personen_11.comment' => 'Personen (Kommentar)', 'index_werke_12' => 'Werke', 'index_werke_12.content' => 'Werke', 'index_werke_12.comment' => 'Werke (Kommentar)', 'index_periodika_13' => 'Periodika', 'index_periodika_13.content' => 'Periodika', 'index_periodika_13.comment' => 'Periodika (Kommentar)', 'index_sachen_14' => 'Sachen', 'index_sachen_14.content' => 'Sachen', 'index_sachen_14.comment' => 'Sachen (Kommentar)', 'index_koerperschaften_15' => 'Koerperschaften', 'index_koerperschaften_15.content' => 'Koerperschaften', 'index_koerperschaften_15.comment' => 'Koerperschaften (Kommentar)', 'index_zitate_16' => 'Zitate', 'index_zitate_16.content' => 'Zitate', 'index_zitate_16.comment' => 'Zitate (Kommentar)', 'index_korrespondenzpartner_17' => 'Korrespondenzpartner', 'index_korrespondenzpartner_17.content' => 'Korrespondenzpartner', 'index_korrespondenzpartner_17.comment' => 'Korrespondenzpartner (Kommentar)', 'index_archive_18' => 'Archive', 'index_archive_18.content' => 'Archive', 'index_archive_18.comment' => 'Archive (Kommentar)', 'index_literatur_19' => 'Literatur', 'index_literatur_19.content' => 'Literatur', 'index_literatur_19.comment' => 'Literatur (Kommentar)', 'index_kunstwerke_kfsa_20' => 'Kunstwerke KFSA', 'index_kunstwerke_kfsa_20.content' => 'Kunstwerke KFSA', 'index_kunstwerke_kfsa_20.comment' => 'Kunstwerke KFSA (Kommentar)', 'index_druckwerke_kfsa_21' => 'Druckwerke KFSA', 'index_druckwerke_kfsa_21.content' => 'Druckwerke KFSA', 'index_druckwerke_kfsa_21.comment' => 'Druckwerke KFSA (Kommentar)', '36_fulltext' => 'XML Volltext', '36_html' => 'HTML Volltext', '36_publicHTML' => 'HTML Volltext', '36_plaintext' => 'Volltext', 'transcript.text' => 'Transkripte', 'folders' => 'Mappen', 'notes' => 'Notizen', 'notes.title' => 'Notizen (Titel)', 'notes.content' => 'Notizen', 'notes.category' => 'Notizen (Kategorie)', 'key' => 'FuD Schlüssel' ) ) $html = 'Coppet, 24 août 1817.<br>My lady. Je viens de recevoir <span class="doc-5077 ">votre touchante lettre du 18 juillet</span> et je mʼempresse dʼy répondre tout de suite. La date de la mienne vous indiquera le retard involontaire de ma réponse. Dès le 17 juillet jʼavais quitté Paris... pour accompagner les restes de mon immortelle amie vers le tombeau de son père. Vous me demandez des détails, my lady, hélas! il y aurait une longue histoire de désolation à faire, <span class="slant-italic ">a tale of woe</span>, quʼune lettre ne peut pas soutenir. Le coup qui nous a frappés nʼétait pas inattendu pour moi: depuis six mois, jʼai souvent déploré dʼavance la perte de mon illustre protectrice, et je ne fus quʼimparfaitement rassuré pendant quelques intervalles de peu de durée. Il semblait que plusieurs maladies graves se disputaient cette noble vie; à mesure quʼun symptôme alarmant disparaissait, un autre se présentait à sa place. Malgré lʼaffaiblissement précedent de sa santé, la vigueur de sa constitution a soutenu une lutte longue et pénible contre la mort. Les agitations douloureuses de sa vie passée, surtout pendant les dix années de son exil, lʼactivité prodigieuse de sa volonté et de son esprit avaient consumé la partie la plus déliée de son organisation, celle qui distribue le mouvement et la sensibilité. Mais avant que les organes essentiels à la vie fussent entièrement paralysés, lʼaction irrégulière des nerfs produisit les spasmes les plus violents. Après un état en apparence stationnaire de la maladie, près de cinq semaines avant sa mort, une crise affreuse, accompagnée de tous les symptômes les plus effrayants, annonça une catastrophe prochaine. Elle le sentit elle-même, elle mʼappela plusieurs fois dans la nuit auprès de son lit en me disant quʼelle nʼavait pas une demi-heure à vivre. Pendant les jours suivants, elle nous a fait ses adieux solennels et nous a dit ses dernières volontés. Elle a survécu encore quatre semaines à son agonie.<br>Lʼapproche de la mort produit sans doute des sensations terribles et inconnues aux vivants; mais cette limite une fois franchie, les adoucissements célestes commencent à se faire sentir. Son âme enchaînée encore dans un corps défaillant semblait déjà respirer lʼair...qui annonce au navigateur longtemps battu par la tempête lʼapproche du port de la tranquillité éternelle. Elle avait été délivrée du fléau des humains, de la terreur. Elle se complaisait à se livrer à lʼidée dʼun avenir dans cette vie, car elle avait beaucoup de regret à quitter ses amis. Elle fut souvent assez soulagée pour jouir des soins de lʼamitié et même de quelques distractions sociales. La veille de sa mort elle eut une violente oppression causée par la paralysie qui sʼemparait des organes de la respiration. Soulagée vers le soir de cette dernière angoisse, elle sʼest endormie pour ne plus se réveiller. Aucun soupir, aucun mouvement convulsif nʼa marqué le moment du passage. <span class="slant-italic ">There cracked a noble heart</span>.<br>Jʼessayerais en vain, mylady, de vous peindre le désespoir de ses enfants qui, chacun dans son genre, sont un modèle de piété filiale. Mme de Broglie dès son enfance avait un sentiment passionné pour sa mère dont lʼâme se voyait réfléchie dans celle de sa fille. Ayant tout perdu moi-même, jʼeus le cœur navré de voir cette pauvre orpheline éplorée, initiée de si bonne heure, hélas! aux sombres mystères de la destinée, à genoux auprès des restes glacés de sa mère, lui parler comme si elle entendait encore et implorer en vain un regard, une parole dʼamour. <span class="slant-italic ">The rest is silence</span>.<br>Il a fallu se séparer enfin même du cercueil, mais la douleur de Mme de Broglie et le culte quʼelle a voué aux mânes dureront autant que sa vie. Elle est fort changée; cependant je me flatte que sa santé nʼa pas essentiellement souffert, quoique ses couches au mois de mars aient empêchée à peine pendant quelques semaines de soigner sa mère jour et nuit, et quoiquʼelle ait vécu ensuite trois mois dans des fatigues et des alarmes continuelles...<br>Le 28 juillet, les restes de votre immortelle amie, suivis dʼun cortège nombreux, ont été déposés auprès des cendres de ses parents, sous une voûte de marbre noir. Ce moment fut solennel, chacun déplorait à sa manière le départ dʼun génie bienfaisant de cette terre de malheur. Je vois de ma fenêtre, le bosquet touffu qui entoure le tombeau, et jʼy trouve un plaisir mélancolique. Mais il faudra sous peu de jours quitter ce château maintenant désert. Différentes affaires relatives aux dernières volontés de Mme de Staël nous rappellent à Paris. Seulement M. de Rocca doit se séparer de nous, il a besoin de lʼair dʼItalie...Vous savez sans doute déjà, milady, que Mme de Staël, pendant la dernière époque de sa maladie et ensuite par son testament, a déclaré le mariage qui les unissait depuis longtemps...<br>Veuillez présenter à lord Burghersh mes respects.<br><span class="weight-bold ">A. W. De Schlegel</span>.' $isaprint = true $isnewtranslation = false $statemsg = 'betamsg15' $cittitle = '' $description = 'August Wilhelm von Schlegel an Priscilla A. Fane of Westmorland am 24.08.1817, Coppet' $adressatort = 'Unknown' $absendeort = 'Coppet <a class="gndmetadata" target="_blank" href="http://d-nb.info/gnd/1027948-9">GND</a>' $date = '24.08.1817' $adressat = array( (int) 1474 => array( 'ID' => '1474', 'project' => '1', 'timecreate' => '2013-03-26 11:20:27', 'timelastchg' => '2018-01-11 18:59:17', 'key' => 'AWS-ap-004y', 'docTyp' => array( 'name' => 'Person', 'id' => '39' ), '39_name' => 'Westmorland, Priscilla A. Fane of', '39_namevar' => 'Wellesley-Pole, Priscilla Anne (Geburtsname) Pole, Priscilla Anne Wellesley Burghersh, Priscilla Anne', '39_geschlecht' => 'w', '39_gebdatum' => '1793-02-03', '39_toddatum' => '1859-10-16', '39_lebenwirken' => 'Malerin Priscilla A. Fane of Westmorland war die Tochter des irischen Politikers William Wellesley-Pole, dem 3. Earl of Mornington. Ihr Onkel war der 1. Duke of Wellington, Arthur Wellesley, der Napoleon vernichtend bei Waterloo schlagen konnte. 1811 heiratete sie den Diplomaten Lord John Fane Burghersh (nachmalig Lord Westmorland), der als englischer Gesandter in Florenz von 1814 bis 1829 tätig war. Um Priscillia A. Fane of Westmorland entwickelte sich in Florenz ein Salon, in dem sich Adlige, Literaten und prominente Reisende trafen. 1830 kehrte das Paar nach London zurück. Hier betätigte Priscilla sich als Malerin und Bildhauerin. 1841 wurde Lord Westmorland nach Berlin beordert, wo das Ehepaar in Kontakt mit Felix Mendelsohn Bartholdy und Alexander von Humboldt stand. 1855 folgte die Rückkehr nach England.', '39_beziehung' => 'Priscilla A. Fane of Westmorland war eine Freundin von Mme de Staël.', '39_pdb' => 'GND', '39_dbid' => '1018775684 ', '39_quellen' => 'extern@K. D. Reynolds, ‘Fane , Priscilla Anne, countess of Westmorland (1793–1879)’, Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004 [http://www.oxforddnb.com/view/article/9140, accessed 20 Jan 2016]@ Wikipedia@https://en.wikipedia.org/wiki/Priscilla_Fane,_Countess_of_Westmorland@', '39_sterbeort' => array( 'ID' => '292', 'content' => 'London', 'bemerkung' => 'GND:4074335-4', 'LmAdd' => array([maximum depth reached]) ), '39_status_person' => 'Vollständig', 'folders' => array( (int) 0 => 'Personen', (int) 1 => 'Personen' ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Person', '_model_title' => 'Person', '_model_titles' => 'People', '_url' => '' ) ) $adrCitation = 'Priscilla A. Fane of Westmorland' $absender = array() $absCitation = 'August Wilhelm von Schlegel' $percount = (int) 2 $notabs = false $tabs = array( 'text' => array( 'content' => 'Volltext Druck', 'exists' => '1' ), 'druck' => array( 'exists' => '1', 'content' => 'Digitalisat Druck' ), 'related' => array( 'data' => array( (int) 4772 => array( [maximum depth reached] ) ), 'exists' => '1', 'content' => 'Zugehörige Dokumente' ) ) $parallelview = array( (int) 0 => '1', (int) 1 => '1', (int) 2 => '1' ) $dzi_imagesHand = array() $dzi_imagesDruck = array( (int) 0 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/AWS-aw-036h-0.jpg.xml', (int) 1 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/AWS-aw-036h-1.jpg.xml' ) $indexesintext = array() $right = '' $left = 'druck' $handschrift = array() $druck = array( 'Datengeber' => '(Gallica Bibliothèque numérique ‒ Bibliothèque nationale de France)', 'Bibliographische Angabe' => 'Monjoux, J.: Détracteurs et admirateurs de Mme de Staël. In: Le Temps, 18676 (21.8.1912). Paris, S. 4.', 'Weitere Drucke' => 'The Correspondence of Priscilla, Countess of Westmorland. Hg. v. Lady Rose Weigall. London 1909, S. 26‒30.', 'Incipit' => '„Coppet, 24 août 1817.<br>My lady. Je viens de recevoir votre touchante lettre du 18 juillet et je mʼempresse dʼy répondre tout [...]“' ) $docmain = array( 'ID' => '4850', 'project' => '1', 'timecreate' => '2014-04-27 09:29:41', 'timelastchg' => '2019-06-04 17:57:30', 'key' => 'AWS-aw-036h', 'docTyp' => array( 'name' => 'Brief', 'id' => '36' ), '36_html' => 'Coppet, 24 août 1817.<br>My lady. Je viens de recevoir <span class="doc-5077 ">votre touchante lettre du 18 juillet</span> et je mʼempresse dʼy répondre tout de suite. La date de la mienne vous indiquera le retard involontaire de ma réponse. Dès le 17 juillet jʼavais quitté Paris... pour accompagner les restes de mon immortelle amie vers le tombeau de son père. Vous me demandez des détails, my lady, hélas! il y aurait une longue histoire de désolation à faire, <span class="slant-italic ">a tale of woe</span>, quʼune lettre ne peut pas soutenir. Le coup qui nous a frappés nʼétait pas inattendu pour moi: depuis six mois, jʼai souvent déploré dʼavance la perte de mon illustre protectrice, et je ne fus quʼimparfaitement rassuré pendant quelques intervalles de peu de durée. Il semblait que plusieurs maladies graves se disputaient cette noble vie; à mesure quʼun symptôme alarmant disparaissait, un autre se présentait à sa place. Malgré lʼaffaiblissement précedent de sa santé, la vigueur de sa constitution a soutenu une lutte longue et pénible contre la mort. Les agitations douloureuses de sa vie passée, surtout pendant les dix années de son exil, lʼactivité prodigieuse de sa volonté et de son esprit avaient consumé la partie la plus déliée de son organisation, celle qui distribue le mouvement et la sensibilité. Mais avant que les organes essentiels à la vie fussent entièrement paralysés, lʼaction irrégulière des nerfs produisit les spasmes les plus violents. Après un état en apparence stationnaire de la maladie, près de cinq semaines avant sa mort, une crise affreuse, accompagnée de tous les symptômes les plus effrayants, annonça une catastrophe prochaine. Elle le sentit elle-même, elle mʼappela plusieurs fois dans la nuit auprès de son lit en me disant quʼelle nʼavait pas une demi-heure à vivre. Pendant les jours suivants, elle nous a fait ses adieux solennels et nous a dit ses dernières volontés. Elle a survécu encore quatre semaines à son agonie.<br>Lʼapproche de la mort produit sans doute des sensations terribles et inconnues aux vivants; mais cette limite une fois franchie, les adoucissements célestes commencent à se faire sentir. Son âme enchaînée encore dans un corps défaillant semblait déjà respirer lʼair...qui annonce au navigateur longtemps battu par la tempête lʼapproche du port de la tranquillité éternelle. Elle avait été délivrée du fléau des humains, de la terreur. Elle se complaisait à se livrer à lʼidée dʼun avenir dans cette vie, car elle avait beaucoup de regret à quitter ses amis. Elle fut souvent assez soulagée pour jouir des soins de lʼamitié et même de quelques distractions sociales. La veille de sa mort elle eut une violente oppression causée par la paralysie qui sʼemparait des organes de la respiration. Soulagée vers le soir de cette dernière angoisse, elle sʼest endormie pour ne plus se réveiller. Aucun soupir, aucun mouvement convulsif nʼa marqué le moment du passage. <span class="slant-italic ">There cracked a noble heart</span>.<br>Jʼessayerais en vain, mylady, de vous peindre le désespoir de ses enfants qui, chacun dans son genre, sont un modèle de piété filiale. Mme de Broglie dès son enfance avait un sentiment passionné pour sa mère dont lʼâme se voyait réfléchie dans celle de sa fille. Ayant tout perdu moi-même, jʼeus le cœur navré de voir cette pauvre orpheline éplorée, initiée de si bonne heure, hélas! aux sombres mystères de la destinée, à genoux auprès des restes glacés de sa mère, lui parler comme si elle entendait encore et implorer en vain un regard, une parole dʼamour. <span class="slant-italic ">The rest is silence</span>.<br>Il a fallu se séparer enfin même du cercueil, mais la douleur de Mme de Broglie et le culte quʼelle a voué aux mânes dureront autant que sa vie. Elle est fort changée; cependant je me flatte que sa santé nʼa pas essentiellement souffert, quoique ses couches au mois de mars aient empêchée à peine pendant quelques semaines de soigner sa mère jour et nuit, et quoiquʼelle ait vécu ensuite trois mois dans des fatigues et des alarmes continuelles...<br>Le 28 juillet, les restes de votre immortelle amie, suivis dʼun cortège nombreux, ont été déposés auprès des cendres de ses parents, sous une voûte de marbre noir. Ce moment fut solennel, chacun déplorait à sa manière le départ dʼun génie bienfaisant de cette terre de malheur. Je vois de ma fenêtre, le bosquet touffu qui entoure le tombeau, et jʼy trouve un plaisir mélancolique. Mais il faudra sous peu de jours quitter ce château maintenant désert. Différentes affaires relatives aux dernières volontés de Mme de Staël nous rappellent à Paris. Seulement M. de Rocca doit se séparer de nous, il a besoin de lʼair dʼItalie...Vous savez sans doute déjà, milady, que Mme de Staël, pendant la dernière époque de sa maladie et ensuite par son testament, a déclaré le mariage qui les unissait depuis longtemps...<br>Veuillez présenter à lord Burghersh mes respects.<br><span class="weight-bold ">A. W. De Schlegel</span>.', '36_xml' => '<p>Coppet, 24 août 1817.<lb/>My lady. Je viens de recevoir <ref target="fud://5077">votre touchante lettre du 18 juillet</ref> et je mʼempresse dʼy répondre tout de suite. La date de la mienne vous indiquera le retard involontaire de ma réponse. Dès le 17 juillet jʼavais quitté Paris... pour accompagner les restes de mon immortelle amie vers le tombeau de son père. Vous me demandez des détails, my lady, hélas! il y aurait une longue histoire de désolation à faire, <hi rend="slant:italic">a tale of woe</hi>, quʼune lettre ne peut pas soutenir. Le coup qui nous a frappés nʼétait pas inattendu pour moi: depuis six mois, jʼai souvent déploré dʼavance la perte de mon illustre protectrice, et je ne fus quʼimparfaitement rassuré pendant quelques intervalles de peu de durée. Il semblait que plusieurs maladies graves se disputaient cette noble vie; à mesure quʼun symptôme alarmant disparaissait, un autre se présentait à sa place. Malgré lʼaffaiblissement précedent de sa santé, la vigueur de sa constitution a soutenu une lutte longue et pénible contre la mort. Les agitations douloureuses de sa vie passée, surtout pendant les dix années de son exil, lʼactivité prodigieuse de sa volonté et de son esprit avaient consumé la partie la plus déliée de son organisation, celle qui distribue le mouvement et la sensibilité. Mais avant que les organes essentiels à la vie fussent entièrement paralysés, lʼaction irrégulière des nerfs produisit les spasmes les plus violents. Après un état en apparence stationnaire de la maladie, près de cinq semaines avant sa mort, une crise affreuse, accompagnée de tous les symptômes les plus effrayants, annonça une catastrophe prochaine. Elle le sentit elle-même, elle mʼappela plusieurs fois dans la nuit auprès de son lit en me disant quʼelle nʼavait pas une demi-heure à vivre. Pendant les jours suivants, elle nous a fait ses adieux solennels et nous a dit ses dernières volontés. Elle a survécu encore quatre semaines à son agonie.<lb/>Lʼapproche de la mort produit sans doute des sensations terribles et inconnues aux vivants; mais cette limite une fois franchie, les adoucissements célestes commencent à se faire sentir. Son âme enchaînée encore dans un corps défaillant semblait déjà respirer lʼair...qui annonce au navigateur longtemps battu par la tempête lʼapproche du port de la tranquillité éternelle. Elle avait été délivrée du fléau des humains, de la terreur. Elle se complaisait à se livrer à lʼidée dʼun avenir dans cette vie, car elle avait beaucoup de regret à quitter ses amis. Elle fut souvent assez soulagée pour jouir des soins de lʼamitié et même de quelques distractions sociales. La veille de sa mort elle eut une violente oppression causée par la paralysie qui sʼemparait des organes de la respiration. Soulagée vers le soir de cette dernière angoisse, elle sʼest endormie pour ne plus se réveiller. Aucun soupir, aucun mouvement convulsif nʼa marqué le moment du passage. <hi rend="slant:italic">There cracked a noble heart</hi>.<lb/>Jʼessayerais en vain, mylady, de vous peindre le désespoir de ses enfants qui, chacun dans son genre, sont un modèle de piété filiale. Mme de Broglie dès son enfance avait un sentiment passionné pour sa mère dont lʼâme se voyait réfléchie dans celle de sa fille. Ayant tout perdu moi-même, jʼeus le cœur navré de voir cette pauvre orpheline éplorée, initiée de si bonne heure, hélas! aux sombres mystères de la destinée, à genoux auprès des restes glacés de sa mère, lui parler comme si elle entendait encore et implorer en vain un regard, une parole dʼamour. <hi rend="slant:italic">The rest is silence</hi>.<lb/>Il a fallu se séparer enfin même du cercueil, mais la douleur de Mme de Broglie et le culte quʼelle a voué aux mânes dureront autant que sa vie. Elle est fort changée; cependant je me flatte que sa santé nʼa pas essentiellement souffert, quoique ses couches au mois de mars aient empêchée à peine pendant quelques semaines de soigner sa mère jour et nuit, et quoiquʼelle ait vécu ensuite trois mois dans des fatigues et des alarmes continuelles...<lb/>Le 28 juillet, les restes de votre immortelle amie, suivis dʼun cortège nombreux, ont été déposés auprès des cendres de ses parents, sous une voûte de marbre noir. Ce moment fut solennel, chacun déplorait à sa manière le départ dʼun génie bienfaisant de cette terre de malheur. Je vois de ma fenêtre, le bosquet touffu qui entoure le tombeau, et jʼy trouve un plaisir mélancolique. Mais il faudra sous peu de jours quitter ce château maintenant désert. Différentes affaires relatives aux dernières volontés de Mme de Staël nous rappellent à Paris. Seulement M. de Rocca doit se séparer de nous, il a besoin de lʼair dʼItalie...Vous savez sans doute déjà, milady, que Mme de Staël, pendant la dernière époque de sa maladie et ensuite par son testament, a déclaré le mariage qui les unissait depuis longtemps...<lb/>Veuillez présenter à lord Burghersh mes respects.<lb/><hi rend="weight:bold">A. W. De Schlegel</hi>. </p>', '36_xml_standoff' => 'Coppet, 24 août 1817.<lb/>My lady. Je viens de recevoir <ref target="fud://5077">votre touchante lettre du 18 juillet</ref> et je mʼempresse dʼy répondre tout de suite. La date de la mienne vous indiquera le retard involontaire de ma réponse. Dès le 17 juillet jʼavais quitté Paris... pour accompagner les restes de mon immortelle amie vers le tombeau de son père. Vous me demandez des détails, my lady, hélas! il y aurait une longue histoire de désolation à faire, <hi rend="slant:italic">a tale of woe</hi>, quʼune lettre ne peut pas soutenir. Le coup qui nous a frappés nʼétait pas inattendu pour moi: depuis six mois, jʼai souvent déploré dʼavance la perte de mon illustre protectrice, et je ne fus quʼimparfaitement rassuré pendant quelques intervalles de peu de durée. Il semblait que plusieurs maladies graves se disputaient cette noble vie; à mesure quʼun symptôme alarmant disparaissait, un autre se présentait à sa place. Malgré lʼaffaiblissement précedent de sa santé, la vigueur de sa constitution a soutenu une lutte longue et pénible contre la mort. Les agitations douloureuses de sa vie passée, surtout pendant les dix années de son exil, lʼactivité prodigieuse de sa volonté et de son esprit avaient consumé la partie la plus déliée de son organisation, celle qui distribue le mouvement et la sensibilité. Mais avant que les organes essentiels à la vie fussent entièrement paralysés, lʼaction irrégulière des nerfs produisit les spasmes les plus violents. Après un état en apparence stationnaire de la maladie, près de cinq semaines avant sa mort, une crise affreuse, accompagnée de tous les symptômes les plus effrayants, annonça une catastrophe prochaine. Elle le sentit elle-même, elle mʼappela plusieurs fois dans la nuit auprès de son lit en me disant quʼelle nʼavait pas une demi-heure à vivre. Pendant les jours suivants, elle nous a fait ses adieux solennels et nous a dit ses dernières volontés. Elle a survécu encore quatre semaines à son agonie.<lb/>Lʼapproche de la mort produit sans doute des sensations terribles et inconnues aux vivants; mais cette limite une fois franchie, les adoucissements célestes commencent à se faire sentir. Son âme enchaînée encore dans un corps défaillant semblait déjà respirer lʼair...qui annonce au navigateur longtemps battu par la tempête lʼapproche du port de la tranquillité éternelle. Elle avait été délivrée du fléau des humains, de la terreur. Elle se complaisait à se livrer à lʼidée dʼun avenir dans cette vie, car elle avait beaucoup de regret à quitter ses amis. Elle fut souvent assez soulagée pour jouir des soins de lʼamitié et même de quelques distractions sociales. La veille de sa mort elle eut une violente oppression causée par la paralysie qui sʼemparait des organes de la respiration. Soulagée vers le soir de cette dernière angoisse, elle sʼest endormie pour ne plus se réveiller. Aucun soupir, aucun mouvement convulsif nʼa marqué le moment du passage. <hi rend="slant:italic">There cracked a noble heart</hi>.<lb/>Jʼessayerais en vain, mylady, de vous peindre le désespoir de ses enfants qui, chacun dans son genre, sont un modèle de piété filiale. Mme de Broglie dès son enfance avait un sentiment passionné pour sa mère dont lʼâme se voyait réfléchie dans celle de sa fille. Ayant tout perdu moi-même, jʼeus le cœur navré de voir cette pauvre orpheline éplorée, initiée de si bonne heure, hélas! aux sombres mystères de la destinée, à genoux auprès des restes glacés de sa mère, lui parler comme si elle entendait encore et implorer en vain un regard, une parole dʼamour. <hi rend="slant:italic">The rest is silence</hi>.<lb/>Il a fallu se séparer enfin même du cercueil, mais la douleur de Mme de Broglie et le culte quʼelle a voué aux mânes dureront autant que sa vie. Elle est fort changée; cependant je me flatte que sa santé nʼa pas essentiellement souffert, quoique ses couches au mois de mars aient empêchée à peine pendant quelques semaines de soigner sa mère jour et nuit, et quoiquʼelle ait vécu ensuite trois mois dans des fatigues et des alarmes continuelles...<lb/>Le 28 juillet, les restes de votre immortelle amie, suivis dʼun cortège nombreux, ont été déposés auprès des cendres de ses parents, sous une voûte de marbre noir. Ce moment fut solennel, chacun déplorait à sa manière le départ dʼun génie bienfaisant de cette terre de malheur. Je vois de ma fenêtre, le bosquet touffu qui entoure le tombeau, et jʼy trouve un plaisir mélancolique. Mais il faudra sous peu de jours quitter ce château maintenant désert. Différentes affaires relatives aux dernières volontés de Mme de Staël nous rappellent à Paris. Seulement M. de Rocca doit se séparer de nous, il a besoin de lʼair dʼItalie...Vous savez sans doute déjà, milady, que Mme de Staël, pendant la dernière époque de sa maladie et ensuite par son testament, a déclaré le mariage qui les unissait depuis longtemps...<lb/>Veuillez présenter à lord Burghersh mes respects.<lb/><hi rend="weight:bold">A. W. De Schlegel</hi>. ', '36_briefid' => 'Monjoux1912_AWSanLadyBurghersh_24081817', '36_absender' => array( (int) 0 => array( 'ID' => '7125', 'content' => 'August Wilhelm von Schlegel', 'bemerkung' => '', 'altBegriff' => 'Schlegel, August Wilhelm von', 'LmAdd' => array( [maximum depth reached] ) ) ), '36_adressat' => array( (int) 0 => array( 'ID' => '7608', 'content' => 'Priscilla A. Fane of Westmorland', 'bemerkung' => '', 'altBegriff' => 'Westmorland, Priscilla A. Fane of', 'LmAdd' => array( [maximum depth reached] ) ) ), '36_datumvon' => '1817-08-24', '36_sortdatum' => '1817-08-24', '36_absenderort' => array( (int) 0 => array( 'ID' => '228', 'content' => 'Coppet', 'bemerkung' => 'GND:1027948-9', 'altBegriff' => '', 'LmAdd' => array([maximum depth reached]) ) ), '36_leitd' => 'Monjoux, J.: Détracteurs et admirateurs de Mme de Staël. In: Le Temps, 18676 (21.8.1912). Paris, S. 4.', '36_datengeber' => '(Gallica Bibliothèque numérique ‒ Bibliothèque nationale de France)', '36_status' => 'Einmal kollationierter Druckvolltext ohne Registerauszeichnung', '36_sprache' => array( (int) 0 => 'Französisch' ), '36_druck2' => 'The Correspondence of Priscilla, Countess of Westmorland. Hg. v. Lady Rose Weigall. London 1909, S. 26‒30.', '36_Relationen' => array( (int) 0 => array( 'relation_art' => 'Übersetzung', 'relation_link' => '4772', 'subID' => '270' ) ), '36_Datum' => '1817-08-24', '36_facet_absender' => array( (int) 0 => 'August Wilhelm von Schlegel' ), '36_facet_absender_reverse' => array( (int) 0 => 'Schlegel, August Wilhelm von' ), '36_facet_adressat' => array( (int) 0 => 'Priscilla A. Fane of Westmorland' ), '36_facet_adressat_reverse' => array( (int) 0 => 'Westmorland, Priscilla A. Fane of' ), '36_facet_absenderort' => array( (int) 0 => 'Coppet' ), '36_facet_adressatort' => '', '36_facet_status' => 'Einmal kollationierter Druckvolltext ohne Registerauszeichnung', '36_facet_datengeberhand' => '', '36_facet_sprache' => array( (int) 0 => 'Französisch' ), '36_facet_korrespondenten' => array( (int) 0 => 'Priscilla A. Fane of Westmorland' ), '36_Digitalisat_Druck_Server' => array( (int) 0 => 'AWS-aw-036h-0.jpg', (int) 1 => 'AWS-aw-036h-1.jpg' ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Letter', '_model_title' => 'Letter', '_model_titles' => 'Letters', '_url' => '' ) $doctype_name = 'Letters' $captions = array( '36_dummy' => '', '36_absender' => 'Absender/Verfasser', '36_absverif1' => 'Verfasser Verifikation', '36_absender2' => 'Verfasser 2', '36_absverif2' => 'Verfasser 2 Verifikation', '36_absbrieftyp2' => 'Verfasser 2 Brieftyp', '36_absender3' => 'Verfasser 3', '36_absverif3' => 'Verfasser 3 Verifikation', '36_absbrieftyp3' => 'Verfasser 3 Brieftyp', '36_adressat' => 'Adressat/Empfänger', '36_adrverif1' => 'Empfänger Verifikation', '36_adressat2' => 'Empfänger 2', '36_adrverif2' => 'Empfänger 2 Verifikation', '36_adressat3' => 'Empfänger 3', '36_adrverif3' => 'Empfänger 3 Verifikation', '36_adressatfalsch' => 'Empfänger_falsch', '36_absenderort' => 'Ort Absender/Verfasser', '36_absortverif1' => 'Ort Verfasser Verifikation', '36_absortungenau' => 'Ort Verfasser ungenau', '36_absenderort2' => 'Ort Verfasser 2', '36_absortverif2' => 'Ort Verfasser 2 Verifikation', '36_absenderort3' => 'Ort Verfasser 3', '36_absortverif3' => 'Ort Verfasser 3 Verifikation', '36_adressatort' => 'Ort Adressat/Empfänger', '36_adrortverif' => 'Ort Empfänger Verifikation', '36_datumvon' => 'Datum von', '36_datumbis' => 'Datum bis', '36_altDat' => 'Datum/Datum manuell', '36_datumverif' => 'Datum Verifikation', '36_sortdatum' => 'Datum zum Sortieren', '36_wochentag' => 'Wochentag nicht erzeugen', '36_sortdatum1' => 'Briefsortierung', '36_fremddatierung' => 'Fremddatierung', '36_typ' => 'Brieftyp', '36_briefid' => 'Brief Identifier', '36_purl_web' => 'PURL web', '36_status' => 'Bearbeitungsstatus', '36_anmerkung' => 'Anmerkung (intern)', '36_anmerkungextern' => 'Anmerkung (extern)', '36_datengeber' => 'Datengeber', '36_purl' => 'OAI-Id', '36_leitd' => 'Druck 1:Bibliographische Angabe', '36_druck2' => 'Druck 2:Bibliographische Angabe', '36_druck3' => 'Druck 3:Bibliographische Angabe', '36_internhand' => 'Zugehörige Handschrift', '36_datengeberhand' => 'Datengeber', '36_purlhand' => 'OAI-Id', '36_purlhand_alt' => 'OAI-Id (alternative)', '36_signaturhand' => 'Signatur', '36_signaturhand_alt' => 'Signatur (alternative)', '36_h1prov' => 'Provenienz', '36_h1zahl' => 'Blatt-/Seitenzahl', '36_h1format' => 'Format', '36_h1besonder' => 'Besonderheiten', '36_hueberlieferung' => 'Ãœberlieferung', '36_infoinhalt' => 'Verschollen/erschlossen: Information über den Inhalt', '36_heditor' => 'Editor/in', '36_hredaktion' => 'Redakteur/in', '36_interndruck' => 'Zugehörige Druck', '36_band' => 'KFSA Band', '36_briefnr' => 'KFSA Brief-Nr.', '36_briefseite' => 'KFSA Seite', '36_incipit' => 'Incipit', '36_textgrundlage' => 'Textgrundlage Sigle', '36_uberstatus' => 'Ãœberlieferungsstatus', '36_gattung' => 'Gattung', '36_korrepsondentds' => 'Korrespondent_DS', '36_korrepsondentfs' => 'Korrespondent_FS', '36_ermitteltvon' => 'Ermittelt von', '36_metadatenintern' => 'Metadaten (intern)', '36_beilagen' => 'Beilage(en)', '36_abszusatz' => 'Verfasser Zusatzinfos', '36_adrzusatz' => 'Empfänger Zusatzinfos', '36_absortzusatz' => 'Verfasser Ort Zusatzinfos', '36_adrortzusatz' => 'Empfänger Ort Zusatzinfos', '36_datumzusatz' => 'Datum Zusatzinfos', '36_' => '', '36_KFSA Hand.hueberleiferung' => 'Ãœberlieferungsträger', '36_KFSA Hand.harchiv' => 'Archiv', '36_KFSA Hand.hsignatur' => 'Signatur', '36_KFSA Hand.hprovenienz' => 'Provenienz', '36_KFSA Hand.harchivlalt' => 'Archiv_alt', '36_KFSA Hand.hsignaturalt' => 'Signatur_alt', '36_KFSA Hand.hblattzahl' => 'Blattzahl', '36_KFSA Hand.hseitenzahl' => 'Seitenzahl', '36_KFSA Hand.hformat' => 'Format', '36_KFSA Hand.hadresse' => 'Adresse', '36_KFSA Hand.hvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Hand.hzusatzinfo' => 'H Zusatzinfos', '36_KFSA Druck.drliteratur' => 'Druck in', '36_KFSA Druck.drsigle' => 'Sigle', '36_KFSA Druck.drbandnrseite' => 'Bd./Nr./S.', '36_KFSA Druck.drfaksimile' => 'Faksimile', '36_KFSA Druck.drvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Druck.dzusatzinfo' => 'D Zusatzinfos', '36_KFSA Doku.dokliteratur' => 'Dokumentiert in', '36_KFSA Doku.doksigle' => 'Sigle', '36_KFSA Doku.dokbandnrseite' => 'Bd./Nr./S.', '36_KFSA Doku.dokfaksimile' => 'Faksimile', '36_KFSA Doku.dokvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Doku.dokzusatzinfo' => 'A Zusatzinfos', '36_Link Druck.url_titel_druck' => 'Titel/Bezeichnung', '36_Link Druck.url_image_druck' => 'Link zu Online-Dokument', '36_Link Hand.url_titel_hand' => 'Titel/Bezeichnung', '36_Link Hand.url_image_hand' => 'Link zu Online-Dokument', '36_preasentation' => 'Nicht in die Präsentation', '36_verlag' => 'Verlag', '36_anhang_tite0' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename0' => 'Image', '36_anhang_tite1' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename1' => 'Image', '36_anhang_tite2' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename2' => 'Image', '36_anhang_tite3' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename3' => 'Image', '36_anhang_tite4' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename4' => 'Image', '36_anhang_tite5' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename5' => 'Image', '36_anhang_tite6' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename6' => 'Image', '36_anhang_tite7' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename7' => 'Image', '36_anhang_tite8' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename8' => 'Image', '36_anhang_tite9' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename9' => 'Image', '36_anhang_titea' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamea' => 'Image', '36_anhang_titeb' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameb' => 'Image', '36_anhang_titec' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamec' => 'Image', '36_anhang_tited' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamed' => 'Image', '36_anhang_titee' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamee' => 'Image', '36_anhang_titeu' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameu' => 'Image', '36_anhang_titev' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamev' => 'Image', '36_anhang_titew' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamew' => 'Image', '36_anhang_titex' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamex' => 'Image', '36_anhang_titey' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamey' => 'Image', '36_anhang_titez' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamez' => 'Image', '36_anhang_tite10' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename10' => 'Image', '36_anhang_tite11' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename11' => 'Image', '36_anhang_tite12' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename12' => 'Image', '36_anhang_tite13' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename13' => 'Image', '36_anhang_tite14' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename14' => 'Image', '36_anhang_tite15' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename15' => 'Image', '36_anhang_tite16' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename16' => 'Image', '36_anhang_tite17' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename17' => 'Image', '36_anhang_tite18' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename18' => 'Image', '36_h_preasentation' => 'Nicht in die Präsentation', '36_anhang_titef' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamef' => 'Image', '36_anhang_titeg' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameg' => 'Image', '36_anhang_titeh' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameh' => 'Image', '36_anhang_titei' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamei' => 'Image', '36_anhang_titej' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamej' => 'Image', '36_anhang_titek' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamek' => 'Image', '36_anhang_titel' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamel' => 'Image', '36_anhang_titem' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamem' => 'Image', '36_anhang_titen' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamen' => 'Image', '36_anhang_titeo' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameo' => 'Image', '36_anhang_titep' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamep' => 'Image', '36_anhang_titeq' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameq' => 'Image', '36_anhang_titer' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamer' => 'Image', '36_anhang_tites' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenames' => 'Image', '36_anhang_titet' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamet' => 'Image', '36_anhang_tite19' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename19' => 'Image', '36_anhang_tite20' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename20' => 'Image', '36_anhang_tite21' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename21' => 'Image', '36_anhang_tite22' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename22' => 'Image', '36_anhang_tite23' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename23' => 'Image', '36_anhang_tite24' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename24' => 'Image', '36_anhang_tite25' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename25' => 'Image', '36_anhang_tite26' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename26' => 'Image', '36_anhang_tite27' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename27' => 'Image', '36_anhang_tite28' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename28' => 'Image', '36_anhang_tite29' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename29' => 'Image', '36_anhang_tite30' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename30' => 'Image', '36_anhang_tite31' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename32' => 'Image', '36_anhang_tite33' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename33' => 'Image', '36_anhang_tite34' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename34' => 'Image', '36_Relationen.relation_art' => 'Art', '36_Relationen.relation_link' => 'Interner Link', '36_volltext' => 'Brieftext (Digitalisat Leitdruck oder Transkript Handschrift)', '36_History.hisbearbeiter' => 'Bearbeiter', '36_History.hisschritt' => 'Bearbeitungsschritt', '36_History.hisdatum' => 'Datum', '36_History.hisnotiz' => 'Notiz', '36_personen' => 'Personen', '36_werke' => 'Werke', '36_orte' => 'Orte', '36_themen' => 'Themen', '36_briedfehlt' => 'Fehlt', '36_briefbestellt' => 'Bestellt', '36_intrans' => 'Transkription', '36_intranskorr1' => 'Transkription Korrektur 1', '36_intranskorr2' => 'Transkription Korrektur 2', '36_intranscheck' => 'Transkription Korr. geprüft', '36_intranseintr' => 'Transkription Korr. eingetr', '36_inannotcheck' => 'Auszeichnungen Reg. geprüft', '36_inkollation' => 'Auszeichnungen Kollationierung', '36_inkollcheck' => 'Auszeichnungen Koll. geprüft', '36_himageupload' => 'H/h Digis hochgeladen', '36_dimageupload' => 'D Digis hochgeladen', '36_stand' => 'Bearbeitungsstand (Webseite)', '36_stand_d' => 'Bearbeitungsstand (Druck)', '36_timecreate' => 'Erstellt am', '36_timelastchg' => 'Zuletzt gespeichert am', '36_comment' => 'Kommentar(intern)', '36_accessid' => 'Access ID', '36_accessidalt' => 'Access ID-alt', '36_digifotos' => 'Digitalisat Fotos', '36_imagelink' => 'Imagelink', '36_vermekrbehler' => 'Notizen Behler', '36_vermekrotto' => 'Anmerkungen Otto', '36_vermekraccess' => 'Bearb-Vermerke Access', '36_zeugenbeschreib' => 'Zeugenbeschreibung', '36_sprache' => 'Sprache', '36_accessinfo1' => 'Archiv H (+ Signatur)', '36_korrekturbd36' => 'Korrekturen Bd. 36', '36_druckbd36' => 'Druckrelevant Bd. 36', '36_digitalisath1' => 'Digitalisat_H', '36_digitalisath2' => 'Digitalisat_h', '36_titelhs' => 'Titel_Hs', '36_accessinfo2' => 'Archiv H (+ Signatur)', '36_accessinfo3' => 'Sigle (Dokumentiert in + Bd./Nr./S.)', '36_accessinfo4' => 'Sigle (Druck in + Bd./Nr./S.)', '36_KFSA Hand.hschreibstoff' => 'Schreibstoff', '36_Relationen.relation_anmerkung' => null, '36_anhang_tite35' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename35' => 'Image', '36_anhang_tite36' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename36' => 'Image', '36_anhang_tite37' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename37' => 'Image', '36_anhang_tite38' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename38' => 'Image', '36_anhang_tite39' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename39' => 'Image', '36_anhang_tite40' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename40' => 'Image', '36_anhang_tite41' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename41' => 'Image', '36_anhang_tite42' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename42' => 'Image', '36_anhang_tite43' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename43' => 'Image', '36_anhang_tite44' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename44' => 'Image', '36_anhang_tite45' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename45' => 'Image', '36_anhang_tite46' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename46' => 'Image', '36_anhang_tite47' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename47' => 'Image', '36_anhang_tite48' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename48' => 'Image', '36_anhang_tite49' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename49' => 'Image', '36_anhang_tite50' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename50' => 'Image', '36_anhang_tite51' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename51' => 'Image', '36_anhang_tite52' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename52' => 'Image', '36_anhang_tite53' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename53' => 'Image', '36_anhang_tite54' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename54' => 'Image', '36_KFSA Hand.hbeschreibung' => 'Beschreibung', '36_KFSA Kritanhang.krit_infotyp' => 'Infotyp', '36_KFSA Kritanhang.krit_infotext' => 'Infotext', '36_datumspezif' => 'Datum Spezifikation', 'index_orte_10' => 'Orte', 'index_orte_10.content' => 'Orte', 'index_orte_10.comment' => 'Orte (Kommentar)', 'index_personen_11' => 'Personen', 'index_personen_11.content' => 'Personen', 'index_personen_11.comment' => 'Personen (Kommentar)', 'index_werke_12' => 'Werke', 'index_werke_12.content' => 'Werke', 'index_werke_12.comment' => 'Werke (Kommentar)', 'index_periodika_13' => 'Periodika', 'index_periodika_13.content' => 'Periodika', 'index_periodika_13.comment' => 'Periodika (Kommentar)', 'index_sachen_14' => 'Sachen', 'index_sachen_14.content' => 'Sachen', 'index_sachen_14.comment' => 'Sachen (Kommentar)', 'index_koerperschaften_15' => 'Koerperschaften', 'index_koerperschaften_15.content' => 'Koerperschaften', 'index_koerperschaften_15.comment' => 'Koerperschaften (Kommentar)', 'index_zitate_16' => 'Zitate', 'index_zitate_16.content' => 'Zitate', 'index_zitate_16.comment' => 'Zitate (Kommentar)', 'index_korrespondenzpartner_17' => 'Korrespondenzpartner', 'index_korrespondenzpartner_17.content' => 'Korrespondenzpartner', 'index_korrespondenzpartner_17.comment' => 'Korrespondenzpartner (Kommentar)', 'index_archive_18' => 'Archive', 'index_archive_18.content' => 'Archive', 'index_archive_18.comment' => 'Archive (Kommentar)', 'index_literatur_19' => 'Literatur', 'index_literatur_19.content' => 'Literatur', 'index_literatur_19.comment' => 'Literatur (Kommentar)', 'index_kunstwerke_kfsa_20' => 'Kunstwerke KFSA', 'index_kunstwerke_kfsa_20.content' => 'Kunstwerke KFSA', 'index_kunstwerke_kfsa_20.comment' => 'Kunstwerke KFSA (Kommentar)', 'index_druckwerke_kfsa_21' => 'Druckwerke KFSA', 'index_druckwerke_kfsa_21.content' => 'Druckwerke KFSA', 'index_druckwerke_kfsa_21.comment' => 'Druckwerke KFSA (Kommentar)', '36_fulltext' => 'XML Volltext', '36_html' => 'HTML Volltext', '36_publicHTML' => 'HTML Volltext', '36_plaintext' => 'Volltext', 'transcript.text' => 'Transkripte', 'folders' => 'Mappen', 'notes' => 'Notizen', 'notes.title' => 'Notizen (Titel)', 'notes.content' => 'Notizen', 'notes.category' => 'Notizen (Kategorie)', 'key' => 'FuD Schlüssel' ) $query_id = '6744e11fc3f9e' $value = '„Coppet, 24 août 1817.<br>My lady. Je viens de recevoir votre touchante lettre du 18 juillet et je mʼempresse dʼy répondre tout [...]“' $key = 'Incipit' $adrModalInfo = array( 'ID' => '1474', 'project' => '1', 'timecreate' => '2013-03-26 11:20:27', 'timelastchg' => '2018-01-11 18:59:17', 'key' => 'AWS-ap-004y', 'docTyp' => array( 'name' => 'Person', 'id' => '39' ), '39_name' => 'Westmorland, Priscilla A. Fane of', '39_namevar' => 'Wellesley-Pole, Priscilla Anne (Geburtsname) Pole, Priscilla Anne Wellesley Burghersh, Priscilla Anne', '39_geschlecht' => 'w', '39_gebdatum' => '1793-02-03', '39_toddatum' => '1859-10-16', '39_lebenwirken' => 'Malerin Priscilla A. Fane of Westmorland war die Tochter des irischen Politikers William Wellesley-Pole, dem 3. Earl of Mornington. Ihr Onkel war der 1. Duke of Wellington, Arthur Wellesley, der Napoleon vernichtend bei Waterloo schlagen konnte. 1811 heiratete sie den Diplomaten Lord John Fane Burghersh (nachmalig Lord Westmorland), der als englischer Gesandter in Florenz von 1814 bis 1829 tätig war. Um Priscillia A. Fane of Westmorland entwickelte sich in Florenz ein Salon, in dem sich Adlige, Literaten und prominente Reisende trafen. 1830 kehrte das Paar nach London zurück. Hier betätigte Priscilla sich als Malerin und Bildhauerin. 1841 wurde Lord Westmorland nach Berlin beordert, wo das Ehepaar in Kontakt mit Felix Mendelsohn Bartholdy und Alexander von Humboldt stand. 1855 folgte die Rückkehr nach England.', '39_beziehung' => 'Priscilla A. Fane of Westmorland war eine Freundin von Mme de Staël.', '39_pdb' => 'GND', '39_dbid' => '1018775684 ', '39_quellen' => 'extern@K. D. Reynolds, ‘Fane , Priscilla Anne, countess of Westmorland (1793–1879)’, Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004 [http://www.oxforddnb.com/view/article/9140, accessed 20 Jan 2016]@ Wikipedia@https://en.wikipedia.org/wiki/Priscilla_Fane,_Countess_of_Westmorland@', '39_sterbeort' => array( 'ID' => '292', 'content' => 'London', 'bemerkung' => 'GND:4074335-4', 'LmAdd' => array() ), '39_status_person' => 'Vollständig', 'folders' => array( (int) 0 => 'Personen', (int) 1 => 'Personen' ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Person', '_model_title' => 'Person', '_model_titles' => 'People', '_url' => '' ) $version = 'version-01-20' $domain = 'https://august-wilhelm-schlegel.de' $url = 'https://august-wilhelm-schlegel.de/version-01-20' $purl_web = 'https://august-wilhelm-schlegel.de/version-01-20/letters/view/4850' $state = '15.01.2020' $citation = 'Digitale Edition der Korrespondenz August Wilhelm Schlegels [15.01.2020]; August Wilhelm von Schlegel an Priscilla A. Fane of Westmorland; 24.08.1817' $lettermsg1 = 'August Wilhelm Schlegel: Digitale Edition der Korrespondenz [Version-01-20]' $lettermsg2 = ' <a href="https://august-wilhelm-schlegel.de/version-01-20/letters/view/4850">https://august-wilhelm-schlegel.de/version-01-20/letters/view/4850</a>.' $changeLeit = array( (int) 0 => 'Monjoux', (int) 1 => ' J.: Détracteurs et admirateurs de Mme de Staël. In: Le Temps', (int) 2 => ' 18676 (21.8.1912). Paris' ) $sprache = 'Französisch' $caption = array( 'data' => array( (int) 4772 => array( 'id' => '4772', 'art' => 'Übersetzung', 'datum' => '14.08.1817', 'signatur' => 'The Correspondence of Priscilla, Countess of Westmorland. Hg. v. Lady Rose Weigall. London 1909, S. 26‒30.', 'image' => array( [maximum depth reached] ) ) ), 'exists' => '1', 'content' => 'Zugehörige Dokumente' ) $tab = 'related' $n = (int) 1
include - APP/View/Letters/view.ctp, line 329 View::_evaluate() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/View/View.php, line 971 View::_render() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/View/View.php, line 933 View::render() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/View/View.php, line 473 Controller::render() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/Controller/Controller.php, line 968 Dispatcher::_invoke() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/Routing/Dispatcher.php, line 200 Dispatcher::dispatch() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/Routing/Dispatcher.php, line 167 [main] - APP/webroot/index.php, line 109
Coppet, 24 août 1817.
My lady. Je viens de recevoir votre touchante lettre du 18 juillet et je mʼempresse dʼy répondre tout de suite. La date de la mienne vous indiquera le retard involontaire de ma réponse. Dès le 17 juillet jʼavais quitté Paris... pour accompagner les restes de mon immortelle amie vers le tombeau de son père. Vous me demandez des détails, my lady, hélas! il y aurait une longue histoire de désolation à faire, a tale of woe, quʼune lettre ne peut pas soutenir. Le coup qui nous a frappés nʼétait pas inattendu pour moi: depuis six mois, jʼai souvent déploré dʼavance la perte de mon illustre protectrice, et je ne fus quʼimparfaitement rassuré pendant quelques intervalles de peu de durée. Il semblait que plusieurs maladies graves se disputaient cette noble vie; à mesure quʼun symptôme alarmant disparaissait, un autre se présentait à sa place. Malgré lʼaffaiblissement précedent de sa santé, la vigueur de sa constitution a soutenu une lutte longue et pénible contre la mort. Les agitations douloureuses de sa vie passée, surtout pendant les dix années de son exil, lʼactivité prodigieuse de sa volonté et de son esprit avaient consumé la partie la plus déliée de son organisation, celle qui distribue le mouvement et la sensibilité. Mais avant que les organes essentiels à la vie fussent entièrement paralysés, lʼaction irrégulière des nerfs produisit les spasmes les plus violents. Après un état en apparence stationnaire de la maladie, près de cinq semaines avant sa mort, une crise affreuse, accompagnée de tous les symptômes les plus effrayants, annonça une catastrophe prochaine. Elle le sentit elle-même, elle mʼappela plusieurs fois dans la nuit auprès de son lit en me disant quʼelle nʼavait pas une demi-heure à vivre. Pendant les jours suivants, elle nous a fait ses adieux solennels et nous a dit ses dernières volontés. Elle a survécu encore quatre semaines à son agonie.
Lʼapproche de la mort produit sans doute des sensations terribles et inconnues aux vivants; mais cette limite une fois franchie, les adoucissements célestes commencent à se faire sentir. Son âme enchaînée encore dans un corps défaillant semblait déjà respirer lʼair...qui annonce au navigateur longtemps battu par la tempête lʼapproche du port de la tranquillité éternelle. Elle avait été délivrée du fléau des humains, de la terreur. Elle se complaisait à se livrer à lʼidée dʼun avenir dans cette vie, car elle avait beaucoup de regret à quitter ses amis. Elle fut souvent assez soulagée pour jouir des soins de lʼamitié et même de quelques distractions sociales. La veille de sa mort elle eut une violente oppression causée par la paralysie qui sʼemparait des organes de la respiration. Soulagée vers le soir de cette dernière angoisse, elle sʼest endormie pour ne plus se réveiller. Aucun soupir, aucun mouvement convulsif nʼa marqué le moment du passage. There cracked a noble heart.
Jʼessayerais en vain, mylady, de vous peindre le désespoir de ses enfants qui, chacun dans son genre, sont un modèle de piété filiale. Mme de Broglie dès son enfance avait un sentiment passionné pour sa mère dont lʼâme se voyait réfléchie dans celle de sa fille. Ayant tout perdu moi-même, jʼeus le cœur navré de voir cette pauvre orpheline éplorée, initiée de si bonne heure, hélas! aux sombres mystères de la destinée, à genoux auprès des restes glacés de sa mère, lui parler comme si elle entendait encore et implorer en vain un regard, une parole dʼamour. The rest is silence.
Il a fallu se séparer enfin même du cercueil, mais la douleur de Mme de Broglie et le culte quʼelle a voué aux mânes dureront autant que sa vie. Elle est fort changée; cependant je me flatte que sa santé nʼa pas essentiellement souffert, quoique ses couches au mois de mars aient empêchée à peine pendant quelques semaines de soigner sa mère jour et nuit, et quoiquʼelle ait vécu ensuite trois mois dans des fatigues et des alarmes continuelles...
Le 28 juillet, les restes de votre immortelle amie, suivis dʼun cortège nombreux, ont été déposés auprès des cendres de ses parents, sous une voûte de marbre noir. Ce moment fut solennel, chacun déplorait à sa manière le départ dʼun génie bienfaisant de cette terre de malheur. Je vois de ma fenêtre, le bosquet touffu qui entoure le tombeau, et jʼy trouve un plaisir mélancolique. Mais il faudra sous peu de jours quitter ce château maintenant désert. Différentes affaires relatives aux dernières volontés de Mme de Staël nous rappellent à Paris. Seulement M. de Rocca doit se séparer de nous, il a besoin de lʼair dʼItalie...Vous savez sans doute déjà, milady, que Mme de Staël, pendant la dernière époque de sa maladie et ensuite par son testament, a déclaré le mariage qui les unissait depuis longtemps...
Veuillez présenter à lord Burghersh mes respects.
A. W. De Schlegel.
My lady. Je viens de recevoir votre touchante lettre du 18 juillet et je mʼempresse dʼy répondre tout de suite. La date de la mienne vous indiquera le retard involontaire de ma réponse. Dès le 17 juillet jʼavais quitté Paris... pour accompagner les restes de mon immortelle amie vers le tombeau de son père. Vous me demandez des détails, my lady, hélas! il y aurait une longue histoire de désolation à faire, a tale of woe, quʼune lettre ne peut pas soutenir. Le coup qui nous a frappés nʼétait pas inattendu pour moi: depuis six mois, jʼai souvent déploré dʼavance la perte de mon illustre protectrice, et je ne fus quʼimparfaitement rassuré pendant quelques intervalles de peu de durée. Il semblait que plusieurs maladies graves se disputaient cette noble vie; à mesure quʼun symptôme alarmant disparaissait, un autre se présentait à sa place. Malgré lʼaffaiblissement précedent de sa santé, la vigueur de sa constitution a soutenu une lutte longue et pénible contre la mort. Les agitations douloureuses de sa vie passée, surtout pendant les dix années de son exil, lʼactivité prodigieuse de sa volonté et de son esprit avaient consumé la partie la plus déliée de son organisation, celle qui distribue le mouvement et la sensibilité. Mais avant que les organes essentiels à la vie fussent entièrement paralysés, lʼaction irrégulière des nerfs produisit les spasmes les plus violents. Après un état en apparence stationnaire de la maladie, près de cinq semaines avant sa mort, une crise affreuse, accompagnée de tous les symptômes les plus effrayants, annonça une catastrophe prochaine. Elle le sentit elle-même, elle mʼappela plusieurs fois dans la nuit auprès de son lit en me disant quʼelle nʼavait pas une demi-heure à vivre. Pendant les jours suivants, elle nous a fait ses adieux solennels et nous a dit ses dernières volontés. Elle a survécu encore quatre semaines à son agonie.
Lʼapproche de la mort produit sans doute des sensations terribles et inconnues aux vivants; mais cette limite une fois franchie, les adoucissements célestes commencent à se faire sentir. Son âme enchaînée encore dans un corps défaillant semblait déjà respirer lʼair...qui annonce au navigateur longtemps battu par la tempête lʼapproche du port de la tranquillité éternelle. Elle avait été délivrée du fléau des humains, de la terreur. Elle se complaisait à se livrer à lʼidée dʼun avenir dans cette vie, car elle avait beaucoup de regret à quitter ses amis. Elle fut souvent assez soulagée pour jouir des soins de lʼamitié et même de quelques distractions sociales. La veille de sa mort elle eut une violente oppression causée par la paralysie qui sʼemparait des organes de la respiration. Soulagée vers le soir de cette dernière angoisse, elle sʼest endormie pour ne plus se réveiller. Aucun soupir, aucun mouvement convulsif nʼa marqué le moment du passage. There cracked a noble heart.
Jʼessayerais en vain, mylady, de vous peindre le désespoir de ses enfants qui, chacun dans son genre, sont un modèle de piété filiale. Mme de Broglie dès son enfance avait un sentiment passionné pour sa mère dont lʼâme se voyait réfléchie dans celle de sa fille. Ayant tout perdu moi-même, jʼeus le cœur navré de voir cette pauvre orpheline éplorée, initiée de si bonne heure, hélas! aux sombres mystères de la destinée, à genoux auprès des restes glacés de sa mère, lui parler comme si elle entendait encore et implorer en vain un regard, une parole dʼamour. The rest is silence.
Il a fallu se séparer enfin même du cercueil, mais la douleur de Mme de Broglie et le culte quʼelle a voué aux mânes dureront autant que sa vie. Elle est fort changée; cependant je me flatte que sa santé nʼa pas essentiellement souffert, quoique ses couches au mois de mars aient empêchée à peine pendant quelques semaines de soigner sa mère jour et nuit, et quoiquʼelle ait vécu ensuite trois mois dans des fatigues et des alarmes continuelles...
Le 28 juillet, les restes de votre immortelle amie, suivis dʼun cortège nombreux, ont été déposés auprès des cendres de ses parents, sous une voûte de marbre noir. Ce moment fut solennel, chacun déplorait à sa manière le départ dʼun génie bienfaisant de cette terre de malheur. Je vois de ma fenêtre, le bosquet touffu qui entoure le tombeau, et jʼy trouve un plaisir mélancolique. Mais il faudra sous peu de jours quitter ce château maintenant désert. Différentes affaires relatives aux dernières volontés de Mme de Staël nous rappellent à Paris. Seulement M. de Rocca doit se séparer de nous, il a besoin de lʼair dʼItalie...Vous savez sans doute déjà, milady, que Mme de Staël, pendant la dernière époque de sa maladie et ensuite par son testament, a déclaré le mariage qui les unissait depuis longtemps...
Veuillez présenter à lord Burghersh mes respects.
A. W. De Schlegel.
· Übersetzung , 14.08.1817
· The Correspondence of Priscilla, Countess of Westmorland. Hg. v. Lady Rose Weigall. London 1909, S. 26‒30.
· The Correspondence of Priscilla, Countess of Westmorland. Hg. v. Lady Rose Weigall. London 1909, S. 26‒30.