Notice (8): Undefined offset: 0 [APP/View/Letters/view.ctp, line 339]
Code Context
/version-04-20/letters/view/2719" data-language=""></ul>
</div>
<div id="zoomImage" style="height:695px" class="open-sea-dragon" data-src="<?php echo $this->Html->url($dzi_imagesHand[0]) ?>" data-language="<?=$this->Session->read('Config.language')?>"></div>
$viewFile = '/var/www/awschlegel/version-04-20/app/View/Letters/view.ctp' $dataForView = array( 'html' => 'Dans les rapprochements entre le sanscrit, le zend et les langues germaniques, je conseillerais de s’en tenir au gothique et à l’anglo-saxon, et de sauter par dessus le francique ou l’ancien haut-allemand, comme Grimm l’appelle. Je le nomme francique à bon droit, d’après l'exemple d’Otfrid. Dans le germanique et l’anglo-saxon, an voit un type général; tandis que dans le francique, l’on voit beaucoup de nuances diverses qui me semblent être plutôt locales que chronologiques. Grimm a pris pour base la prononciation la plus rude, comme la mieux caractérisée; mais, à mon avis, elle n’a jamais été générale. Allez à Zurich ou à Saint-Gall, vous y trouverez encore aujourd’hui les gloses de Kéron toutes vivantes. Grimm a même été jusqu’à prendre quelques monosyllabes gothiques pour des contractions, quand l’orthographe de l’ancien hautallemand présentait en apparence deux syllabes, par exemple <span class="slant-italic ">baurgs-puruh</span>. Mais cela n’est que l’endurcissement des organes qui ne savent pas prononcer une consonne après un <span class="slant-italic ">r</span> sans l’intervention d’une voyelle parasite. La forme gothique s’est maintenue dans toutes les langues romanes: <span class="slant-italic ">borgo , Burgos, bourg</span>. Les gloses donnent <span class="slant-italic ">komo</span> (homrne); Otfrid écrit <span class="slant-italic ">gomo</span>, et c’est ainsi qu’ont parlé les Francs de la cour: le nom de la reine <span class="slant-italic ">Gometrude</span> le prouve. Ainsi donc l’ancien haut-allemand ne ferait que compliquer la doctrine des permutations, qui est simple et belle entre le sanscrit, le grec et le latin d’une part, et le gothique de l’autre. Voici la formule. Rangez les consonnes de chaque organe dans cet ordre: <span class="slant-italic ">tenuis, media, adspirata</span>, en ne comptant les deux aspirées sanscrites que pour une seule. Répétez la série gothique, et commencez l’autre série deux échelons plus bas; vous trouverez ainsi la permutation qui prévaut généralement:<br><span class="slant-italic ">Gothique.</span> <span class="slant-italic prspreset3 ">Sanscrit</span><span class="slant-italic ">. </span><span class="slant-italic prspreset3 ">Grec</span><span class="slant-italic ">. </span><span class="slant-italic prspreset3 ">Latin</span><span class="slant-italic ">.</span><br>t<br>d<br>th <span class="family-times prspreset3 notice-41403 ">ta</span> <span class="prspreset3 ">τ</span> <span class="prspreset3 ">t</span><br>t <span class="family-times prspreset3 notice-41404 ">da</span> <span class="prspreset3 ">δ</span> <span class="prspreset3 ">d</span><br>d <span class="family-times prspreset3 notice-41405 ">dha</span><span class="notice-41405 family-times "> tha</span> <span class="prspreset1 ">θ</span><br>th<br>La même formule s’applique aussi aux deux autres organes. Grimm a eu tort, à mon avis, de dire que le Goths n’ont pas eu de gutturale aspirée; le <span class="slant-italic ">h</span> chez eux fait évidemment double fonction. La parallèle des dentales est cependant le plus important, parce qu’on peut la vérifier dans quelques pronoms et dans la conjugaison, par exemple: sanscr. <span class="slant-italic ">tad</span> = goth. <span class="slant-italic ">thata</span>; 3<span class="offset-4 ">e</span> personne du singulier prés., sanscr. <span class="slant-italic ">ati</span>, ετι, it = goth. <span class="slant-italic ">ith</span>; 2<span class="offset-4 ">e</span> personne plur. imper.; sanscr. <span class="slant-italic ">ata</span>, ετε, ite = goth. <span class="slant-italic ">ith</span>. Il y a des exceptions dans la 2<span class="offset-4 ">e</span> pers. sing. et la 2<span class="offset-4 ">e</span> personne du duel du prétérit, où la règle exigerait <span class="slant-italic ">d</span>, et où il y a <span class="slant-italic ">t</span>, et <span class="slant-italic ">ats</span>; mais cette exception est justifiée par la suppression d’une voyelle. La moyenne s’est durcie une fois comme finale, l’autre fois par le voisinage du <span class="slant-italic ">s</span>. Sans doute le gothique se rapproche quelquefois du zend en s’écartant des trois autres langues; mais on ne pourra pas donner cette observation comme une règle générale. Je ne puis pas non plus vous accorder que dans le gothique l’aspiration soit provoquée par le <span class="slant-italic ">r</span>, puisqu’elle est introduite, et même deux fois dans le même mot, où il n’y a pas de <span class="slant-italic ">r</span> du tout savoir dans <span class="slant-italic ">faths</span> pour <span class="slant-italic ">pati</span>. Tout ce qu’on peut dire, c’est que, tandis que le concours de plusieurs consonnes arrête souvent la permutation, la présence d’un<span class="slant-italic "> r</span> ne l’empeche point. L’aspirée sanscrite perd même son aspiration à côté d’un <span class="slant-italic ">r</span>, dans <span class="slant-italic ">bhrâtrĭ</span> qui est <span class="slant-italic ">brôthar</span>. Remarquez encore que le gothique n’ayant point d’<span class="slant-italic ">â</span> long, l’oméga répond toujours à <span class="slant-italic ">â</span>. Voila donc en un seul mot trois per mutations parfaitement en règle. La règle ci-dessus sert aussi à décider des cas douteux; par exemple, faut-il identifier <span class="slant-italic ">wairthan</span> (devenir) avec <span class="slant-italic ">vrĭdh</span> ou <span class="slant-italic ">vrĭt</span>? La règle décide pour la seconde racine: <span class="slant-italic ">wairthith</span>, vertit, <span class="slant-italic ">vartaté</span>. La même chose a lieu lorsque les gutturales et les labiales alternent, <span class="slant-italic ">fimf</span>, πέμπε, quinque. Tout le monde sait aujourd’hui ce que j’ai observé, je crois, le premier, que <span class="family-times notice-41407 ">śa</span> = κ, c : il faut ajouter <span class="family-times notice-41406 ">śa</span> = h, dans <span class="slant-italic ">daça</span>, δέκα, decem, <span class="slant-italic ">taihun</span>: <span class="slant-italic ">paçu</span>, pecus, <span class="slant-italic ">faihu</span>. Nous trouvons aussi: <span class="family-times notice-41408 ">kṣa</span> = hs, dans <span class="slant-italic ">dakchina</span>, δεξίος, dexter, <span class="slant-italic ">taihswo</span>. De même <span class="family-times notice-41409 ">cha</span> initial = σχ, sc, sk; j’en connais deux exemples. Il y a un rapprochement curieux à faire entre <span class="slant-italic ">fairhous</span> et <span class="slant-italic ">pârçνa</span>. L’identité selon les permutations est parfaite: mais comment accorder le sens? Dans Ulfilas, cela exprime <span class="slant-italic ">mundus</span>; mais il paraît que c’est proprement la totalité des êtres vivants. Du moins le mot dont <span class="slant-italic ">faιrhvus</span> est dérivé, mais qui ne se trouve pas dans nos textes, signifie <span class="slant-italic ">vie</span>; c’est, dans l’ancien haut-allemand, <span class="slant-italic ">ferah</span>. De là, dans les Nibelunge , <span class="slant-italic ">ferch- wunde</span>, blessure vitale, c’est - à - dire <span class="slant-italic ">mortelle</span>.<br>Nos linguistes ont été frappés de l’étrangeté du mot <span class="slant-italic ">atathni</span> (année). Reinwald a déjà vu que ce mot était dérivé du persan <span class="slant-italic ">adad</span>, ou du sanscrit âditya. Mais à cause de l’â long initial, il faudra recourir à <span class="slant-italic ">adidi</span>, qui pourrait bien avoir été une personnification de l’année, puisque ses douze fils figurent le soleil dans les douze signes du zodiaque. Les permutations sont alors en règle.<br>Les voyelles gothiques sont sujettes à des variations dont je n’ai pas encore pu découvrir la loi. lt paraît que la quantité est plus fixe que la qualité; mais il ne faut pas oublier que les diphthongues <span class="slant-italic ">ai</span> et <span class="slant-italic ">au</span> ont deux valeurs diverses et sont souvent brèves. Les métamorphoses des significations sont merveilleuses. Un renversement complet n’est pas rare. C’est pourquoi l’on n’en peut pas conclure grand’ chose, quand il s’agit du déchiffrement d’une langue inconnue. Pour vous, le gothique est une œuvre surérogatoire, s’il ne devient pas un moyen d’intelligence...... Votre rapprochement de <span class="slant-italic ">prâma</span> et de φρήν est spécieux, mais, à mon avis, non admissible, le premier mot étant composé et le second simple. D’ailleurs φρήν signifie primitivement le diaphragme, où les Grecs homériques plaçaient le siége de l’âme. Je le dérive de φρε, d’où vient φρέαρ, φράσσω, etc. Je ne vois d’autres traces du verbe sanscrit <span class="slant-italic ">an</span> que ἄνεμος, animus , et dans Ulfilas <span class="slant-italic ">uz-ôn</span> (exspirativ).<br>[M. Burnouf annote: Il y a dans ces observations une justesse trop frappante, pour qu’elles puissent être un instant contestées. L’analogie plus ou moins considérable que présentent les dialectes germaniques avec le zend, ne peut et ne doit être qu’un objet secondaire dans le travail que je publie en ce moment, etc.]', 'isaprint' => true, 'isnewtranslation' => false, 'statemsg' => 'betamsg15', 'cittitle' => '', 'description' => 'August Wilhelm von Schlegel an Eugène Burnouf am [o.D.]', 'adressatort' => 'Unknown', 'absendeort' => 'Unknown', 'date' => '[o.D.]', 'adressat' => array( (int) 1475 => array( 'ID' => '1475', 'project' => '1', 'timecreate' => '2013-03-26 11:41:59', 'timelastchg' => '2018-01-07 18:44:32', 'key' => 'AWS-ap-004z', 'docTyp' => array( [maximum depth reached] ), '39_name' => 'Burnouf, Eugène', '39_geschlecht' => 'm', '39_gebdatum' => '1801-08-12', '39_toddatum' => '1852-05-28', '39_quellen' => 'WBIS@http://db.saur.de/WBIS/basicSearch.jsf@D762-312-5@ Wikipedia@http://de.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Burnouf@', '39_lebenwirken' => 'Indologe, Orientalist Eugène Burnouf war der Sohn des Altphilologen Jean-Louis Burnouf. Er studierte zunächst Rechtswissenschaften in Paris, widmete sich jedoch bald den orientalischen Sprachen. Zu seinen akademischen Lehrern gehörten Antoine Léonard de Chézy und Jean-Pierre Abel-Rémusat. Ab 1829 lehrte er selbst an der École Normale in Paris Fremdsprachen und Komparatistik und wurde schließlich zum Professor für Sanskrit am Collège du France ernannt. Gemeinsam mit Christian Lassen verfasste Burnouf einen „Essai sur le Pali“ (1826) und tat sich als Mitbegründer der französischen Gesellschaft Société Asiatique hervor. Seine Übersetzung der „Bhâgavata Purâna“ erschien von 1840 bis 1844. Zudem schrieb er ein religionshistorisches Werk zur Geschichte des Buddhismus in Indien und arbeitete u.a. an einer Grammatik und einem Wörterbuch der Pali-Sprache, weiterhin erforschte er die Zendsprache.', '39_dbid' => '117175277 ', '39_geburtsort' => array( [maximum depth reached] ), '39_pdb' => 'GND', '39_werkeognd' => 'http://swb.bsz-bw.de/DB=2.104/PPNSET?PPN=213692600&INDEXSET=1', '39_sekliteraturognd' => 'http://swb.bsz-bw.de/DB=2.104/PPNSET?PPN=213692600&INDEXSET=1', '39_beziehung' => 'AWS und Burnouf schätzten sich als Kollegen und Freunde. AWS besuchte Burnouf in Paris. Christian Lassen, ein Schüler Schlegels, stand während seines Paris-Aufenthaltes in Kontakt mit Burnouf.', '39_namevar' => 'Burnouf, Eugen Burnouf, E.', '39_status_person' => 'Vollständig', '39_sterbeort' => array( [maximum depth reached] ), 'folders' => array( [maximum depth reached] ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Person', '_model_title' => 'Person', '_model_titles' => 'People', '_url' => '' ) ), 'adrCitation' => 'Eugène Burnouf', 'absender' => array(), 'absCitation' => 'August Wilhelm von Schlegel', 'percount' => (int) 1, 'notabs' => false, 'tabs' => array( 'text' => array( 'content' => 'Volltext Druck', 'exists' => '1' ), 'druck' => array( 'exists' => '1', 'content' => 'Digitalisat Druck' ) ), 'parallelview' => array( (int) 0 => '1', (int) 1 => '1' ), 'dzi_imagesHand' => array(), 'dzi_imagesDruck' => array( (int) 0 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/a13f1a7d60cb9189d5a3bb1288f29660.jpg.xml', (int) 1 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/c0d7544bb1d8b31d1d0c8601a6b343ea.jpg.xml', (int) 2 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/1b414a5415c9b5af0ad8366ebaffb5f5.jpg.xml', (int) 3 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/98263f8b7db77f2801b618f9c87669e6.jpg.xml', (int) 4 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/beaf73ccd61d34afe0a1a8f7593321b5.jpg.xml' ), 'indexesintext' => array(), 'right' => '', 'left' => 'druck', 'handschrift' => array(), 'druck' => array( 'Datengeber' => 'Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek', 'OAI Id' => '366542141', 'Bibliographische Angabe' => 'Œuvres de M. Auguste-Guillaume de Schlegel écrites en français. Hg. v. Eduard Böcking. Bd. 3. Leipzig 1846, S. 89‒93.', 'Incipit' => '„Dans les rapprochements entre le sanscrit, le zend et les langues germaniques, je conseillerais de s’en tenir au gothique et à [...]“' ), 'docmain' => array( 'ID' => '2719', 'project' => '1', 'timecreate' => '2013-08-09 14:57:25', 'timelastchg' => '2019-01-16 14:18:31', 'key' => 'AWS-aw-01tv', 'docTyp' => array( 'name' => 'Brief', 'id' => '36' ), 'notes' => array( (int) 0 => array( [maximum depth reached] ), (int) 1 => array( [maximum depth reached] ), (int) 2 => array( [maximum depth reached] ), (int) 3 => array( [maximum depth reached] ), (int) 4 => array( [maximum depth reached] ), (int) 5 => array( [maximum depth reached] ), (int) 6 => array( [maximum depth reached] ) ), '36_html' => 'Dans les rapprochements entre le sanscrit, le zend et les langues germaniques, je conseillerais de s’en tenir au gothique et à l’anglo-saxon, et de sauter par dessus le francique ou l’ancien haut-allemand, comme Grimm l’appelle. Je le nomme francique à bon droit, d’après l'exemple d’Otfrid. Dans le germanique et l’anglo-saxon, an voit un type général; tandis que dans le francique, l’on voit beaucoup de nuances diverses qui me semblent être plutôt locales que chronologiques. Grimm a pris pour base la prononciation la plus rude, comme la mieux caractérisée; mais, à mon avis, elle n’a jamais été générale. Allez à Zurich ou à Saint-Gall, vous y trouverez encore aujourd’hui les gloses de Kéron toutes vivantes. Grimm a même été jusqu’à prendre quelques monosyllabes gothiques pour des contractions, quand l’orthographe de l’ancien hautallemand présentait en apparence deux syllabes, par exemple <span class="slant-italic ">baurgs-puruh</span>. Mais cela n’est que l’endurcissement des organes qui ne savent pas prononcer une consonne après un <span class="slant-italic ">r</span> sans l’intervention d’une voyelle parasite. La forme gothique s’est maintenue dans toutes les langues romanes: <span class="slant-italic ">borgo , Burgos, bourg</span>. Les gloses donnent <span class="slant-italic ">komo</span> (homrne); Otfrid écrit <span class="slant-italic ">gomo</span>, et c’est ainsi qu’ont parlé les Francs de la cour: le nom de la reine <span class="slant-italic ">Gometrude</span> le prouve. Ainsi donc l’ancien haut-allemand ne ferait que compliquer la doctrine des permutations, qui est simple et belle entre le sanscrit, le grec et le latin d’une part, et le gothique de l’autre. Voici la formule. Rangez les consonnes de chaque organe dans cet ordre: <span class="slant-italic ">tenuis, media, adspirata</span>, en ne comptant les deux aspirées sanscrites que pour une seule. Répétez la série gothique, et commencez l’autre série deux échelons plus bas; vous trouverez ainsi la permutation qui prévaut généralement:<br><span class="slant-italic ">Gothique.</span> <span class="slant-italic prspreset3 ">Sanscrit</span><span class="slant-italic ">. </span><span class="slant-italic prspreset3 ">Grec</span><span class="slant-italic ">. </span><span class="slant-italic prspreset3 ">Latin</span><span class="slant-italic ">.</span><br>t<br>d<br>th <span class="family-times prspreset3 notice-41403 ">ta</span> <span class="prspreset3 ">τ</span> <span class="prspreset3 ">t</span><br>t <span class="family-times prspreset3 notice-41404 ">da</span> <span class="prspreset3 ">δ</span> <span class="prspreset3 ">d</span><br>d <span class="family-times prspreset3 notice-41405 ">dha</span><span class="notice-41405 family-times "> tha</span> <span class="prspreset1 ">θ</span><br>th<br>La même formule s’applique aussi aux deux autres organes. Grimm a eu tort, à mon avis, de dire que le Goths n’ont pas eu de gutturale aspirée; le <span class="slant-italic ">h</span> chez eux fait évidemment double fonction. La parallèle des dentales est cependant le plus important, parce qu’on peut la vérifier dans quelques pronoms et dans la conjugaison, par exemple: sanscr. <span class="slant-italic ">tad</span> = goth. <span class="slant-italic ">thata</span>; 3<span class="offset-4 ">e</span> personne du singulier prés., sanscr. <span class="slant-italic ">ati</span>, ετι, it = goth. <span class="slant-italic ">ith</span>; 2<span class="offset-4 ">e</span> personne plur. imper.; sanscr. <span class="slant-italic ">ata</span>, ετε, ite = goth. <span class="slant-italic ">ith</span>. Il y a des exceptions dans la 2<span class="offset-4 ">e</span> pers. sing. et la 2<span class="offset-4 ">e</span> personne du duel du prétérit, où la règle exigerait <span class="slant-italic ">d</span>, et où il y a <span class="slant-italic ">t</span>, et <span class="slant-italic ">ats</span>; mais cette exception est justifiée par la suppression d’une voyelle. La moyenne s’est durcie une fois comme finale, l’autre fois par le voisinage du <span class="slant-italic ">s</span>. Sans doute le gothique se rapproche quelquefois du zend en s’écartant des trois autres langues; mais on ne pourra pas donner cette observation comme une règle générale. Je ne puis pas non plus vous accorder que dans le gothique l’aspiration soit provoquée par le <span class="slant-italic ">r</span>, puisqu’elle est introduite, et même deux fois dans le même mot, où il n’y a pas de <span class="slant-italic ">r</span> du tout savoir dans <span class="slant-italic ">faths</span> pour <span class="slant-italic ">pati</span>. Tout ce qu’on peut dire, c’est que, tandis que le concours de plusieurs consonnes arrête souvent la permutation, la présence d’un<span class="slant-italic "> r</span> ne l’empeche point. L’aspirée sanscrite perd même son aspiration à côté d’un <span class="slant-italic ">r</span>, dans <span class="slant-italic ">bhrâtrĭ</span> qui est <span class="slant-italic ">brôthar</span>. Remarquez encore que le gothique n’ayant point d’<span class="slant-italic ">â</span> long, l’oméga répond toujours à <span class="slant-italic ">â</span>. Voila donc en un seul mot trois per mutations parfaitement en règle. La règle ci-dessus sert aussi à décider des cas douteux; par exemple, faut-il identifier <span class="slant-italic ">wairthan</span> (devenir) avec <span class="slant-italic ">vrĭdh</span> ou <span class="slant-italic ">vrĭt</span>? La règle décide pour la seconde racine: <span class="slant-italic ">wairthith</span>, vertit, <span class="slant-italic ">vartaté</span>. La même chose a lieu lorsque les gutturales et les labiales alternent, <span class="slant-italic ">fimf</span>, πέμπε, quinque. Tout le monde sait aujourd’hui ce que j’ai observé, je crois, le premier, que <span class="family-times notice-41407 ">śa</span> = κ, c : il faut ajouter <span class="family-times notice-41406 ">śa</span> = h, dans <span class="slant-italic ">daça</span>, δέκα, decem, <span class="slant-italic ">taihun</span>: <span class="slant-italic ">paçu</span>, pecus, <span class="slant-italic ">faihu</span>. Nous trouvons aussi: <span class="family-times notice-41408 ">kṣa</span> = hs, dans <span class="slant-italic ">dakchina</span>, δεξίος, dexter, <span class="slant-italic ">taihswo</span>. De même <span class="family-times notice-41409 ">cha</span> initial = σχ, sc, sk; j’en connais deux exemples. Il y a un rapprochement curieux à faire entre <span class="slant-italic ">fairhous</span> et <span class="slant-italic ">pârçνa</span>. L’identité selon les permutations est parfaite: mais comment accorder le sens? Dans Ulfilas, cela exprime <span class="slant-italic ">mundus</span>; mais il paraît que c’est proprement la totalité des êtres vivants. Du moins le mot dont <span class="slant-italic ">faιrhvus</span> est dérivé, mais qui ne se trouve pas dans nos textes, signifie <span class="slant-italic ">vie</span>; c’est, dans l’ancien haut-allemand, <span class="slant-italic ">ferah</span>. De là, dans les Nibelunge , <span class="slant-italic ">ferch- wunde</span>, blessure vitale, c’est - à - dire <span class="slant-italic ">mortelle</span>.<br>Nos linguistes ont été frappés de l’étrangeté du mot <span class="slant-italic ">atathni</span> (année). Reinwald a déjà vu que ce mot était dérivé du persan <span class="slant-italic ">adad</span>, ou du sanscrit âditya. Mais à cause de l’â long initial, il faudra recourir à <span class="slant-italic ">adidi</span>, qui pourrait bien avoir été une personnification de l’année, puisque ses douze fils figurent le soleil dans les douze signes du zodiaque. Les permutations sont alors en règle.<br>Les voyelles gothiques sont sujettes à des variations dont je n’ai pas encore pu découvrir la loi. lt paraît que la quantité est plus fixe que la qualité; mais il ne faut pas oublier que les diphthongues <span class="slant-italic ">ai</span> et <span class="slant-italic ">au</span> ont deux valeurs diverses et sont souvent brèves. Les métamorphoses des significations sont merveilleuses. Un renversement complet n’est pas rare. C’est pourquoi l’on n’en peut pas conclure grand’ chose, quand il s’agit du déchiffrement d’une langue inconnue. Pour vous, le gothique est une œuvre surérogatoire, s’il ne devient pas un moyen d’intelligence...... Votre rapprochement de <span class="slant-italic ">prâma</span> et de φρήν est spécieux, mais, à mon avis, non admissible, le premier mot étant composé et le second simple. D’ailleurs φρήν signifie primitivement le diaphragme, où les Grecs homériques plaçaient le siége de l’âme. Je le dérive de φρε, d’où vient φρέαρ, φράσσω, etc. Je ne vois d’autres traces du verbe sanscrit <span class="slant-italic ">an</span> que ἄνεμος, animus , et dans Ulfilas <span class="slant-italic ">uz-ôn</span> (exspirativ).<br>[M. Burnouf annote: Il y a dans ces observations une justesse trop frappante, pour qu’elles puissent être un instant contestées. L’analogie plus ou moins considérable que présentent les dialectes germaniques avec le zend, ne peut et ne doit être qu’un objet secondaire dans le travail que je publie en ce moment, etc.]', '36_xml' => '<p>Dans les rapprochements entre le sanscrit, le zend et les langues germaniques, je conseillerais de s’en tenir au gothique et à l’anglo-saxon, et de sauter par dessus le francique ou l’ancien haut-allemand, comme Grimm l’appelle. Je le nomme francique à bon droit, d’après l'exemple d’Otfrid. Dans le germanique et l’anglo-saxon, an voit un type général; tandis que dans le francique, l’on voit beaucoup de nuances diverses qui me semblent être plutôt locales que chronologiques. Grimm a pris pour base la prononciation la plus rude, comme la mieux caractérisée; mais, à mon avis, elle n’a jamais été générale. Allez à Zurich ou à Saint-Gall, vous y trouverez encore aujourd’hui les gloses de Kéron toutes vivantes. Grimm a même été jusqu’à prendre quelques monosyllabes gothiques pour des contractions, quand l’orthographe de l’ancien hautallemand présentait en apparence deux syllabes, par exemple <hi rend="slant:italic">baurgs-puruh</hi>. Mais cela n’est que l’endurcissement des organes qui ne savent pas prononcer une consonne après un <hi rend="slant:italic">r</hi> sans l’intervention d’une voyelle parasite. La forme gothique s’est maintenue dans toutes les langues romanes: <hi rend="slant:italic">borgo , Burgos, bourg</hi>. Les gloses donnent <hi rend="slant:italic">komo</hi> (homrne); Otfrid écrit <hi rend="slant:italic">gomo</hi>, et c’est ainsi qu’ont parlé les Francs de la cour: le nom de la reine <hi rend="slant:italic">Gometrude</hi> le prouve. Ainsi donc l’ancien haut-allemand ne ferait que compliquer la doctrine des permutations, qui est simple et belle entre le sanscrit, le grec et le latin d’une part, et le gothique de l’autre. Voici la formule. Rangez les consonnes de chaque organe dans cet ordre: <hi rend="slant:italic">tenuis, media, adspirata</hi>, en ne comptant les deux aspirées sanscrites que pour une seule. Répétez la série gothique, et commencez l’autre série deux échelons plus bas; vous trouverez ainsi la permutation qui prévaut généralement:<lb/><hi rend="slant:italic">Gothique.</hi> <hi rend="slant:italic" rendition="#PRSPreset3">Sanscrit</hi><hi rend="slant:italic">. </hi><hi rend="slant:italic" rendition="#PRSPreset3">Grec</hi><hi rend="slant:italic">. </hi><hi rend="slant:italic" rendition="#PRSPreset3">Latin</hi><hi rend="slant:italic">.</hi><lb/>t<lb/>d<lb/>th <hi rend="family:Times" rendition="#PRSPreset3">ta</hi> <hi rendition="#PRSPreset3">τ</hi> <hi rendition="#PRSPreset3">t</hi><lb/>t <hi rend="family:Times" rendition="#PRSPreset3">da</hi> <hi rendition="#PRSPreset3">δ</hi> <hi rendition="#PRSPreset3">d</hi><lb/>d <hi rend="family:Times" rendition="#PRSPreset3">dha</hi><hi rend="family:Times"> tha</hi> <hi rendition="#PRSPreset1">θ</hi><lb/>th<lb/>La même formule s’applique aussi aux deux autres organes. Grimm a eu tort, à mon avis, de dire que le Goths n’ont pas eu de gutturale aspirée; le <hi rend="slant:italic">h</hi> chez eux fait évidemment double fonction. La parallèle des dentales est cependant le plus important, parce qu’on peut la vérifier dans quelques pronoms et dans la conjugaison, par exemple: sanscr. <hi rend="slant:italic">tad</hi> = goth. <hi rend="slant:italic">thata</hi>; 3<hi rend="offset:4">e</hi> personne du singulier prés., sanscr. <hi rend="slant:italic">ati</hi>, ετι, it = goth. <hi rend="slant:italic">ith</hi>; 2<hi rend="offset:4">e</hi> personne plur. imper.; sanscr. <hi rend="slant:italic">ata</hi>, ετε, ite = goth. <hi rend="slant:italic">ith</hi>. Il y a des exceptions dans la 2<hi rend="offset:4">e</hi> pers. sing. et la 2<hi rend="offset:4">e</hi> personne du duel du prétérit, où la règle exigerait <hi rend="slant:italic">d</hi>, et où il y a <hi rend="slant:italic">t</hi>, et <hi rend="slant:italic">ats</hi>; mais cette exception est justifiée par la suppression d’une voyelle. La moyenne s’est durcie une fois comme finale, l’autre fois par le voisinage du <hi rend="slant:italic">s</hi>. Sans doute le gothique se rapproche quelquefois du zend en s’écartant des trois autres langues; mais on ne pourra pas donner cette observation comme une règle générale. Je ne puis pas non plus vous accorder que dans le gothique l’aspiration soit provoquée par le <hi rend="slant:italic">r</hi>, puisqu’elle est introduite, et même deux fois dans le même mot, où il n’y a pas de <hi rend="slant:italic">r</hi> du tout savoir dans <hi rend="slant:italic">faths</hi> pour <hi rend="slant:italic">pati</hi>. Tout ce qu’on peut dire, c’est que, tandis que le concours de plusieurs consonnes arrête souvent la permutation, la présence d’un<hi rend="slant:italic"> r</hi> ne l’empeche point. L’aspirée sanscrite perd même son aspiration à côté d’un <hi rend="slant:italic">r</hi>, dans <hi rend="slant:italic">bhrâtrĭ</hi> qui est <hi rend="slant:italic">brôthar</hi>. Remarquez encore que le gothique n’ayant point d’<hi rend="slant:italic">â</hi> long, l’oméga répond toujours à <hi rend="slant:italic">â</hi>. Voila donc en un seul mot trois per mutations parfaitement en règle. La règle ci-dessus sert aussi à décider des cas douteux; par exemple, faut-il identifier <hi rend="slant:italic">wairthan</hi> (devenir) avec <hi rend="slant:italic">vrĭdh</hi> ou <hi rend="slant:italic">vrĭt</hi>? La règle décide pour la seconde racine: <hi rend="slant:italic">wairthith</hi>, vertit, <hi rend="slant:italic">vartaté</hi>. La même chose a lieu lorsque les gutturales et les labiales alternent, <hi rend="slant:italic">fimf</hi>, πέμπε, quinque. Tout le monde sait aujourd’hui ce que j’ai observé, je crois, le premier, que <hi rend="family:Times">śa</hi> = κ, c : il faut ajouter <hi rend="family:Times">śa</hi> = h, dans <hi rend="slant:italic">daça</hi>, δέκα, decem, <hi rend="slant:italic">taihun</hi>: <hi rend="slant:italic">paçu</hi>, pecus, <hi rend="slant:italic">faihu</hi>. Nous trouvons aussi: <hi rend="family:Times">kṣa</hi> = hs, dans <hi rend="slant:italic">dakchina</hi>, δεξίος, dexter, <hi rend="slant:italic">taihswo</hi>. De même <hi rend="family:Times">cha</hi> initial = σχ, sc, sk; j’en connais deux exemples. Il y a un rapprochement curieux à faire entre <hi rend="slant:italic">fairhous</hi> et <hi rend="slant:italic">pârçνa</hi>. L’identité selon les permutations est parfaite: mais comment accorder le sens? Dans Ulfilas, cela exprime <hi rend="slant:italic">mundus</hi>; mais il paraît que c’est proprement la totalité des êtres vivants. Du moins le mot dont <hi rend="slant:italic">faιrhvus</hi> est dérivé, mais qui ne se trouve pas dans nos textes, signifie <hi rend="slant:italic">vie</hi>; c’est, dans l’ancien haut-allemand, <hi rend="slant:italic">ferah</hi>. De là, dans les Nibelunge , <hi rend="slant:italic">ferch- wunde</hi>, blessure vitale, c’est - à - dire <hi rend="slant:italic">mortelle</hi>.<lb/>Nos linguistes ont été frappés de l’étrangeté du mot <hi rend="slant:italic">atathni</hi> (année). Reinwald a déjà vu que ce mot était dérivé du persan <hi rend="slant:italic">adad</hi>, ou du sanscrit âditya. Mais à cause de l’â long initial, il faudra recourir à <hi rend="slant:italic">adidi</hi>, qui pourrait bien avoir été une personnification de l’année, puisque ses douze fils figurent le soleil dans les douze signes du zodiaque. Les permutations sont alors en règle.<lb/>Les voyelles gothiques sont sujettes à des variations dont je n’ai pas encore pu découvrir la loi. lt paraît que la quantité est plus fixe que la qualité; mais il ne faut pas oublier que les diphthongues <hi rend="slant:italic">ai</hi> et <hi rend="slant:italic">au</hi> ont deux valeurs diverses et sont souvent brèves. Les métamorphoses des significations sont merveilleuses. Un renversement complet n’est pas rare. C’est pourquoi l’on n’en peut pas conclure grand’ chose, quand il s’agit du déchiffrement d’une langue inconnue. Pour vous, le gothique est une œuvre surérogatoire, s’il ne devient pas un moyen d’intelligence...... Votre rapprochement de <hi rend="slant:italic">prâma</hi> et de φρήν est spécieux, mais, à mon avis, non admissible, le premier mot étant composé et le second simple. D’ailleurs φρήν signifie primitivement le diaphragme, où les Grecs homériques plaçaient le siége de l’âme. Je le dérive de φρε, d’où vient φρέαρ, φράσσω, etc. Je ne vois d’autres traces du verbe sanscrit <hi rend="slant:italic">an</hi> que ἄνεμος, animus , et dans Ulfilas <hi rend="slant:italic">uz-ôn</hi> (exspirativ).<lb/>[M. Burnouf annote: Il y a dans ces observations une justesse trop frappante, pour qu’elles puissent être un instant contestées. L’analogie plus ou moins considérable que présentent les dialectes germaniques avec le zend, ne peut et ne doit être qu’un objet secondaire dans le travail que je publie en ce moment, etc.] </p>', '36_xml_standoff' => 'Dans les rapprochements entre le sanscrit, le zend et les langues germaniques, je conseillerais de s’en tenir au gothique et à l’anglo-saxon, et de sauter par dessus le francique ou l’ancien haut-allemand, comme Grimm l’appelle. Je le nomme francique à bon droit, d’après l'exemple d’Otfrid. Dans le germanique et l’anglo-saxon, an voit un type général; tandis que dans le francique, l’on voit beaucoup de nuances diverses qui me semblent être plutôt locales que chronologiques. Grimm a pris pour base la prononciation la plus rude, comme la mieux caractérisée; mais, à mon avis, elle n’a jamais été générale. Allez à Zurich ou à Saint-Gall, vous y trouverez encore aujourd’hui les gloses de Kéron toutes vivantes. Grimm a même été jusqu’à prendre quelques monosyllabes gothiques pour des contractions, quand l’orthographe de l’ancien hautallemand présentait en apparence deux syllabes, par exemple <hi rend="slant:italic">baurgs-puruh</hi>. Mais cela n’est que l’endurcissement des organes qui ne savent pas prononcer une consonne après un <hi rend="slant:italic">r</hi> sans l’intervention d’une voyelle parasite. La forme gothique s’est maintenue dans toutes les langues romanes: <hi rend="slant:italic">borgo , Burgos, bourg</hi>. Les gloses donnent <hi rend="slant:italic">komo</hi> (homrne); Otfrid écrit <hi rend="slant:italic">gomo</hi>, et c’est ainsi qu’ont parlé les Francs de la cour: le nom de la reine <hi rend="slant:italic">Gometrude</hi> le prouve. Ainsi donc l’ancien haut-allemand ne ferait que compliquer la doctrine des permutations, qui est simple et belle entre le sanscrit, le grec et le latin d’une part, et le gothique de l’autre. Voici la formule. Rangez les consonnes de chaque organe dans cet ordre: <hi rend="slant:italic">tenuis, media, adspirata</hi>, en ne comptant les deux aspirées sanscrites que pour une seule. Répétez la série gothique, et commencez l’autre série deux échelons plus bas; vous trouverez ainsi la permutation qui prévaut généralement:<lb/><hi rend="slant:italic">Gothique.</hi> <hi rend="slant:italic" rendition="#PRSPreset3">Sanscrit</hi><hi rend="slant:italic">. </hi><hi rend="slant:italic" rendition="#PRSPreset3">Grec</hi><hi rend="slant:italic">. </hi><hi rend="slant:italic" rendition="#PRSPreset3">Latin</hi><hi rend="slant:italic">.</hi><lb/>t<lb/>d<lb/>th <hi rend="family:Times" rendition="#PRSPreset3"><milestone unit="start" n="41403"/>ta<note type="Sachkommentar"><title>Sanskrit</title></note><milestone unit="end" n="41403"/></hi> <hi rendition="#PRSPreset3">τ</hi> <hi rendition="#PRSPreset3">t</hi><lb/>t <hi rend="family:Times" rendition="#PRSPreset3"><milestone unit="start" n="41404"/>da<note type="Sachkommentar"><title>Sanskrit</title></note><milestone unit="end" n="41404"/></hi> <hi rendition="#PRSPreset3">δ</hi> <hi rendition="#PRSPreset3">d</hi><lb/>d <milestone unit="start" n="41405"/><hi rend="family:Times" rendition="#PRSPreset3">dha</hi><hi rend="family:Times"> tha</hi><note type="Sachkommentar"><title>Sanskrit</title></note><milestone unit="end" n="41405"/></hi> <hi rendition="#PRSPreset1">θ</hi><lb/>th<lb/>La même formule s’applique aussi aux deux autres organes. Grimm a eu tort, à mon avis, de dire que le Goths n’ont pas eu de gutturale aspirée; le <hi rend="slant:italic">h</hi> chez eux fait évidemment double fonction. La parallèle des dentales est cependant le plus important, parce qu’on peut la vérifier dans quelques pronoms et dans la conjugaison, par exemple: sanscr. <hi rend="slant:italic">tad</hi> = goth. <hi rend="slant:italic">thata</hi>; 3<hi rend="offset:4">e</hi> personne du singulier prés., sanscr. <hi rend="slant:italic">ati</hi>, ετι, it = goth. <hi rend="slant:italic">ith</hi>; 2<hi rend="offset:4">e</hi> personne plur. imper.; sanscr. <hi rend="slant:italic">ata</hi>, ετε, ite = goth. <hi rend="slant:italic">ith</hi>. Il y a des exceptions dans la 2<hi rend="offset:4">e</hi> pers. sing. et la 2<hi rend="offset:4">e</hi> personne du duel du prétérit, où la règle exigerait <hi rend="slant:italic">d</hi>, et où il y a <hi rend="slant:italic">t</hi>, et <hi rend="slant:italic">ats</hi>; mais cette exception est justifiée par la suppression d’une voyelle. La moyenne s’est durcie une fois comme finale, l’autre fois par le voisinage du <hi rend="slant:italic">s</hi>. Sans doute le gothique se rapproche quelquefois du zend en s’écartant des trois autres langues; mais on ne pourra pas donner cette observation comme une règle générale. Je ne puis pas non plus vous accorder que dans le gothique l’aspiration soit provoquée par le <hi rend="slant:italic">r</hi>, puisqu’elle est introduite, et même deux fois dans le même mot, où il n’y a pas de <hi rend="slant:italic">r</hi> du tout savoir dans <hi rend="slant:italic">faths</hi> pour <hi rend="slant:italic">pati</hi>. Tout ce qu’on peut dire, c’est que, tandis que le concours de plusieurs consonnes arrête souvent la permutation, la présence d’un<hi rend="slant:italic"> r</hi> ne l’empeche point. L’aspirée sanscrite perd même son aspiration à côté d’un <hi rend="slant:italic">r</hi>, dans <hi rend="slant:italic">bhrâtrĭ</hi> qui est <hi rend="slant:italic">brôthar</hi>. Remarquez encore que le gothique n’ayant point d’<hi rend="slant:italic">â</hi> long, l’oméga répond toujours à <hi rend="slant:italic">â</hi>. Voila donc en un seul mot trois per mutations parfaitement en règle. La règle ci-dessus sert aussi à décider des cas douteux; par exemple, faut-il identifier <hi rend="slant:italic">wairthan</hi> (devenir) avec <hi rend="slant:italic">vrĭdh</hi> ou <hi rend="slant:italic">vrĭt</hi>? La règle décide pour la seconde racine: <hi rend="slant:italic">wairthith</hi>, vertit, <hi rend="slant:italic">vartaté</hi>. La même chose a lieu lorsque les gutturales et les labiales alternent, <hi rend="slant:italic">fimf</hi>, πέμπε, quinque. Tout le monde sait aujourd’hui ce que j’ai observé, je crois, le premier, que <hi rend="family:Times"><milestone unit="start" n="41407"/>śa<note type="Sachkommentar"><title>Sanskrit</title></note><milestone unit="end" n="41407"/></hi> = κ, c : il faut ajouter <hi rend="family:Times"><milestone unit="start" n="41406"/>śa<note type="Sachkommentar"><title>Sanskrit</title></note><milestone unit="end" n="41406"/></hi> = h, dans <hi rend="slant:italic">daça</hi>, δέκα, decem, <hi rend="slant:italic">taihun</hi>: <hi rend="slant:italic">paçu</hi>, pecus, <hi rend="slant:italic">faihu</hi>. Nous trouvons aussi: <hi rend="family:Times"><milestone unit="start" n="41408"/>kṣa<note type="Sachkommentar"><title>Sanskrit</title></note><milestone unit="end" n="41408"/></hi> = hs, dans <hi rend="slant:italic">dakchina</hi>, δεξίος, dexter, <hi rend="slant:italic">taihswo</hi>. De même <hi rend="family:Times"><milestone unit="start" n="41409"/>cha<note type="Sachkommentar"><title>Sanskrit</title></note><milestone unit="end" n="41409"/></hi> initial = σχ, sc, sk; j’en connais deux exemples. Il y a un rapprochement curieux à faire entre <hi rend="slant:italic">fairhous</hi> et <hi rend="slant:italic">pârçνa</hi>. L’identité selon les permutations est parfaite: mais comment accorder le sens? Dans Ulfilas, cela exprime <hi rend="slant:italic">mundus</hi>; mais il paraît que c’est proprement la totalité des êtres vivants. Du moins le mot dont <hi rend="slant:italic">faιrhvus</hi> est dérivé, mais qui ne se trouve pas dans nos textes, signifie <hi rend="slant:italic">vie</hi>; c’est, dans l’ancien haut-allemand, <hi rend="slant:italic">ferah</hi>. De là, dans les Nibelunge , <hi rend="slant:italic">ferch- wunde</hi>, blessure vitale, c’est - à - dire <hi rend="slant:italic">mortelle</hi>.<lb/>Nos linguistes ont été frappés de l’étrangeté du mot <hi rend="slant:italic">atathni</hi> (année). Reinwald a déjà vu que ce mot était dérivé du persan <hi rend="slant:italic">adad</hi>, ou du sanscrit âditya. Mais à cause de l’â long initial, il faudra recourir à <hi rend="slant:italic">adidi</hi>, qui pourrait bien avoir été une personnification de l’année, puisque ses douze fils figurent le soleil dans les douze signes du zodiaque. Les permutations sont alors en règle.<lb/>Les voyelles gothiques sont sujettes à des variations dont je n’ai pas encore pu découvrir la loi. lt paraît que la quantité est plus fixe que la qualité; mais il ne faut pas oublier que les diphthongues <hi rend="slant:italic">ai</hi> et <hi rend="slant:italic">au</hi> ont deux valeurs diverses et sont souvent brèves. Les métamorphoses des significations sont merveilleuses. Un renversement complet n’est pas rare. C’est pourquoi l’on n’en peut pas conclure grand’ chose, quand il s’agit du déchiffrement d’une langue inconnue. Pour vous, le gothique est une œuvre surérogatoire, s’il ne devient pas un moyen d’intelligence...... Votre rapprochement de <hi rend="slant:italic">prâma</hi> et de φρήν est spécieux, mais, à mon avis, non admissible, le premier mot étant composé et le second simple. D’ailleurs φρήν signifie primitivement le diaphragme, où les Grecs homériques plaçaient le siége de l’âme. Je le dérive de φρε, d’où vient φρέαρ, φράσσω, etc. Je ne vois d’autres traces du verbe sanscrit <hi rend="slant:italic">an</hi> que ἄνεμος, animus , et dans Ulfilas <hi rend="slant:italic">uz-ôn</hi> (exspirativ).<lb/>[M. Burnouf annote: Il y a dans ces observations une justesse trop frappante, pour qu’elles puissent être un instant contestées. L’analogie plus ou moins considérable que présentent les dialectes germaniques avec le zend, ne peut et ne doit être qu’un objet secondaire dans le travail que je publie en ce moment, etc.] ', '36_datengeber' => 'Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek', '36_purl' => '366542141', '36_briefid' => '366542141_AWSanBurnouf_oD', '36_absender' => array( (int) 0 => array( [maximum depth reached] ) ), '36_adressat' => array( (int) 0 => array( [maximum depth reached] ) ), '36_altDat' => '[o.D.]', '36_leitd' => 'Œuvres de M. Auguste-Guillaume de Schlegel écrites en français. Hg. v. Eduard Böcking. Bd. 3. Leipzig 1846, S. 89‒93.', '36_status' => 'Einmal kollationierter Druckvolltext ohne Registerauszeichnung', '36_sortdatum' => '1847-01-01', '36_sprache' => array( (int) 0 => 'Französisch', (int) 1 => 'Sanskrit', (int) 2 => 'Griechisch', (int) 3 => 'Deutsch' ), '36_Link_Druck' => array( (int) 0 => array( [maximum depth reached] ), (int) 1 => array( [maximum depth reached] ), (int) 2 => array( [maximum depth reached] ), (int) 3 => array( [maximum depth reached] ), (int) 4 => array( [maximum depth reached] ) ), '36_Datum' => '1847-01-01', '36_facet_absender' => array( (int) 0 => 'August Wilhelm von Schlegel' ), '36_facet_absender_reverse' => array( (int) 0 => 'Schlegel, August Wilhelm von' ), '36_facet_adressat' => array( (int) 0 => 'Eugène Burnouf' ), '36_facet_adressat_reverse' => array( (int) 0 => 'Burnouf, Eugène' ), '36_facet_absenderort' => '', '36_facet_adressatort' => '', '36_facet_status' => 'Einmal kollationierter Druckvolltext ohne Registerauszeichnung', '36_facet_datengeberhand' => '', '36_facet_sprache' => array( (int) 0 => 'Französisch', (int) 1 => 'Sanskrit', (int) 2 => 'Griechisch', (int) 3 => 'Deutsch' ), '36_facet_korrespondenten' => array( (int) 0 => 'Eugène Burnouf' ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Letter', '_model_title' => 'Letter', '_model_titles' => 'Letters', '_url' => '' ), 'doctype_name' => 'Letters', 'captions' => array( '36_dummy' => '', '36_absender' => 'Absender/Verfasser', '36_absverif1' => 'Verfasser Verifikation', '36_absender2' => 'Verfasser 2', '36_absverif2' => 'Verfasser 2 Verifikation', '36_absbrieftyp2' => 'Verfasser 2 Brieftyp', '36_absender3' => 'Verfasser 3', '36_absverif3' => 'Verfasser 3 Verifikation', '36_absbrieftyp3' => 'Verfasser 3 Brieftyp', '36_adressat' => 'Adressat/Empfänger', '36_adrverif1' => 'Empfänger Verifikation', '36_adressat2' => 'Empfänger 2', '36_adrverif2' => 'Empfänger 2 Verifikation', '36_adressat3' => 'Empfänger 3', '36_adrverif3' => 'Empfänger 3 Verifikation', '36_adressatfalsch' => 'Empfänger_falsch', '36_absenderort' => 'Ort Absender/Verfasser', '36_absortverif1' => 'Ort Verfasser Verifikation', '36_absortungenau' => 'Ort Verfasser ungenau', '36_absenderort2' => 'Ort Verfasser 2', '36_absortverif2' => 'Ort Verfasser 2 Verifikation', '36_absenderort3' => 'Ort Verfasser 3', '36_absortverif3' => 'Ort Verfasser 3 Verifikation', '36_adressatort' => 'Ort Adressat/Empfänger', '36_adrortverif' => 'Ort Empfänger Verifikation', '36_datumvon' => 'Datum von', '36_datumbis' => 'Datum bis', '36_altDat' => 'Datum/Datum manuell', '36_datumverif' => 'Datum Verifikation', '36_sortdatum' => 'Datum zum Sortieren', '36_wochentag' => 'Wochentag nicht erzeugen', '36_sortdatum1' => 'Briefsortierung', '36_fremddatierung' => 'Fremddatierung', '36_typ' => 'Brieftyp', '36_briefid' => 'Brief Identifier', '36_purl_web' => 'PURL web', '36_status' => 'Bearbeitungsstatus', '36_anmerkung' => 'Anmerkung (intern)', '36_anmerkungextern' => 'Anmerkung (extern)', '36_datengeber' => 'Datengeber', '36_purl' => 'OAI-Id', '36_leitd' => 'Druck 1:Bibliographische Angabe', '36_druck2' => 'Druck 2:Bibliographische Angabe', '36_druck3' => 'Druck 3:Bibliographische Angabe', '36_internhand' => 'Zugehörige Handschrift', '36_datengeberhand' => 'Datengeber', '36_purlhand' => 'OAI-Id', '36_purlhand_alt' => 'OAI-Id (alternative)', '36_signaturhand' => 'Signatur', '36_signaturhand_alt' => 'Signatur (alternative)', '36_h1prov' => 'Provenienz', '36_h1zahl' => 'Blatt-/Seitenzahl', '36_h1format' => 'Format', '36_h1besonder' => 'Besonderheiten', '36_hueberlieferung' => 'Ãœberlieferung', '36_infoinhalt' => 'Verschollen/erschlossen: Information über den Inhalt', '36_heditor' => 'Editor/in', '36_hredaktion' => 'Redakteur/in', '36_interndruck' => 'Zugehörige Druck', '36_band' => 'KFSA Band', '36_briefnr' => 'KFSA Brief-Nr.', '36_briefseite' => 'KFSA Seite', '36_incipit' => 'Incipit', '36_textgrundlage' => 'Textgrundlage Sigle', '36_uberstatus' => 'Ãœberlieferungsstatus', '36_gattung' => 'Gattung', '36_korrepsondentds' => 'Korrespondent_DS', '36_korrepsondentfs' => 'Korrespondent_FS', '36_ermitteltvon' => 'Ermittelt von', '36_metadatenintern' => 'Metadaten (intern)', '36_beilagen' => 'Beilage(en)', '36_abszusatz' => 'Verfasser Zusatzinfos', '36_adrzusatz' => 'Empfänger Zusatzinfos', '36_absortzusatz' => 'Verfasser Ort Zusatzinfos', '36_adrortzusatz' => 'Empfänger Ort Zusatzinfos', '36_datumzusatz' => 'Datum Zusatzinfos', '36_' => '', '36_KFSA Hand.hueberleiferung' => 'Ãœberlieferungsträger', '36_KFSA Hand.harchiv' => 'Archiv', '36_KFSA Hand.hsignatur' => 'Signatur', '36_KFSA Hand.hprovenienz' => 'Provenienz', '36_KFSA Hand.harchivlalt' => 'Archiv_alt', '36_KFSA Hand.hsignaturalt' => 'Signatur_alt', '36_KFSA Hand.hblattzahl' => 'Blattzahl', '36_KFSA Hand.hseitenzahl' => 'Seitenzahl', '36_KFSA Hand.hformat' => 'Format', '36_KFSA Hand.hadresse' => 'Adresse', '36_KFSA Hand.hvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Hand.hzusatzinfo' => 'H Zusatzinfos', '36_KFSA Druck.drliteratur' => 'Druck in', '36_KFSA Druck.drsigle' => 'Sigle', '36_KFSA Druck.drbandnrseite' => 'Bd./Nr./S.', '36_KFSA Druck.drfaksimile' => 'Faksimile', '36_KFSA Druck.drvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Druck.dzusatzinfo' => 'D Zusatzinfos', '36_KFSA Doku.dokliteratur' => 'Dokumentiert in', '36_KFSA Doku.doksigle' => 'Sigle', '36_KFSA Doku.dokbandnrseite' => 'Bd./Nr./S.', '36_KFSA Doku.dokfaksimile' => 'Faksimile', '36_KFSA Doku.dokvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Doku.dokzusatzinfo' => 'A Zusatzinfos', '36_Link Druck.url_titel_druck' => 'Titel/Bezeichnung', '36_Link Druck.url_image_druck' => 'Link zu Online-Dokument', '36_Link Hand.url_titel_hand' => 'Titel/Bezeichnung', '36_Link Hand.url_image_hand' => 'Link zu Online-Dokument', '36_preasentation' => 'Nicht in die Präsentation', '36_verlag' => 'Verlag', '36_anhang_tite0' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename0' => 'Image', '36_anhang_tite1' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename1' => 'Image', '36_anhang_tite2' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename2' => 'Image', '36_anhang_tite3' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename3' => 'Image', '36_anhang_tite4' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename4' => 'Image', '36_anhang_tite5' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename5' => 'Image', '36_anhang_tite6' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename6' => 'Image', '36_anhang_tite7' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename7' => 'Image', '36_anhang_tite8' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename8' => 'Image', '36_anhang_tite9' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename9' => 'Image', '36_anhang_titea' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamea' => 'Image', '36_anhang_titeb' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameb' => 'Image', '36_anhang_titec' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamec' => 'Image', '36_anhang_tited' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamed' => 'Image', '36_anhang_titee' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamee' => 'Image', '36_anhang_titeu' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameu' => 'Image', '36_anhang_titev' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamev' => 'Image', '36_anhang_titew' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamew' => 'Image', '36_anhang_titex' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamex' => 'Image', '36_anhang_titey' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamey' => 'Image', '36_anhang_titez' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamez' => 'Image', '36_anhang_tite10' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename10' => 'Image', '36_anhang_tite11' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename11' => 'Image', '36_anhang_tite12' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename12' => 'Image', '36_anhang_tite13' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename13' => 'Image', '36_anhang_tite14' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename14' => 'Image', '36_anhang_tite15' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename15' => 'Image', '36_anhang_tite16' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename16' => 'Image', '36_anhang_tite17' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename17' => 'Image', '36_anhang_tite18' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename18' => 'Image', '36_h_preasentation' => 'Nicht in die Präsentation', '36_anhang_titef' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamef' => 'Image', '36_anhang_titeg' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameg' => 'Image', '36_anhang_titeh' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameh' => 'Image', '36_anhang_titei' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamei' => 'Image', '36_anhang_titej' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamej' => 'Image', '36_anhang_titek' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamek' => 'Image', '36_anhang_titel' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamel' => 'Image', '36_anhang_titem' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamem' => 'Image', '36_anhang_titen' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamen' => 'Image', '36_anhang_titeo' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameo' => 'Image', '36_anhang_titep' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamep' => 'Image', '36_anhang_titeq' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameq' => 'Image', '36_anhang_titer' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamer' => 'Image', '36_anhang_tites' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenames' => 'Image', '36_anhang_titet' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamet' => 'Image', '36_anhang_tite19' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename19' => 'Image', '36_anhang_tite20' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename20' => 'Image', '36_anhang_tite21' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename21' => 'Image', '36_anhang_tite22' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename22' => 'Image', '36_anhang_tite23' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename23' => 'Image', '36_anhang_tite24' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename24' => 'Image', '36_anhang_tite25' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename25' => 'Image', '36_anhang_tite26' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename26' => 'Image', '36_anhang_tite27' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename27' => 'Image', '36_anhang_tite28' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename28' => 'Image', '36_anhang_tite29' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename29' => 'Image', '36_anhang_tite30' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename30' => 'Image', '36_anhang_tite31' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename32' => 'Image', '36_anhang_tite33' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename33' => 'Image', '36_anhang_tite34' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename34' => 'Image', '36_Relationen.relation_art' => 'Art', '36_Relationen.relation_link' => 'Interner Link', '36_volltext' => 'Brieftext (Digitalisat Leitdruck oder Transkript Handschrift)', '36_History.hisbearbeiter' => 'Bearbeiter', '36_History.hisschritt' => 'Bearbeitungsschritt', '36_History.hisdatum' => 'Datum', '36_History.hisnotiz' => 'Notiz', '36_personen' => 'Personen', '36_werke' => 'Werke', '36_orte' => 'Orte', '36_themen' => 'Themen', '36_briedfehlt' => 'Fehlt', '36_briefbestellt' => 'Bestellt', '36_intrans' => 'Transkription', '36_intranskorr1' => 'Transkription Korrektur 1', '36_intranskorr2' => 'Transkription Korrektur 2', '36_intranscheck' => 'Transkription Korr. geprüft', '36_intranseintr' => 'Transkription Korr. eingetr', '36_inannotcheck' => 'Auszeichnungen Reg. geprüft', '36_inkollation' => 'Auszeichnungen Kollationierung', '36_inkollcheck' => 'Auszeichnungen Koll. geprüft', '36_himageupload' => 'H/h Digis hochgeladen', '36_dimageupload' => 'D Digis hochgeladen', '36_stand' => 'Bearbeitungsstand (Webseite)', '36_stand_d' => 'Bearbeitungsstand (Druck)', '36_timecreate' => 'Erstellt am', '36_timelastchg' => 'Zuletzt gespeichert am', '36_comment' => 'Kommentar(intern)', '36_accessid' => 'Access ID', '36_accessidalt' => 'Access ID-alt', '36_digifotos' => 'Digitalisat Fotos', '36_imagelink' => 'Imagelink', '36_vermekrbehler' => 'Notizen Behler', '36_vermekrotto' => 'Anmerkungen Otto', '36_vermekraccess' => 'Bearb-Vermerke Access', '36_zeugenbeschreib' => 'Zeugenbeschreibung', '36_sprache' => 'Sprache', '36_accessinfo1' => 'Archiv H (+ Signatur)', '36_korrekturbd36' => 'Korrekturen Bd. 36', '36_druckbd36' => 'Druckrelevant Bd. 36', '36_digitalisath1' => 'Digitalisat_H', '36_digitalisath2' => 'Digitalisat_h', '36_titelhs' => 'Titel_Hs', '36_accessinfo2' => 'Archiv H (+ Signatur)', '36_accessinfo3' => 'Sigle (Dokumentiert in + Bd./Nr./S.)', '36_accessinfo4' => 'Sigle (Druck in + Bd./Nr./S.)', '36_KFSA Hand.hschreibstoff' => 'Schreibstoff', '36_Relationen.relation_anmerkung' => null, '36_anhang_tite35' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename35' => 'Image', '36_anhang_tite36' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename36' => 'Image', '36_anhang_tite37' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename37' => 'Image', '36_anhang_tite38' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename38' => 'Image', '36_anhang_tite39' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename39' => 'Image', '36_anhang_tite40' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename40' => 'Image', '36_anhang_tite41' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename41' => 'Image', '36_anhang_tite42' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename42' => 'Image', '36_anhang_tite43' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename43' => 'Image', '36_anhang_tite44' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename44' => 'Image', '36_anhang_tite45' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename45' => 'Image', '36_anhang_tite46' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename46' => 'Image', '36_anhang_tite47' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename47' => 'Image', '36_anhang_tite48' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename48' => 'Image', '36_anhang_tite49' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename49' => 'Image', '36_anhang_tite50' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename50' => 'Image', '36_anhang_tite51' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename51' => 'Image', '36_anhang_tite52' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename52' => 'Image', '36_anhang_tite53' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename53' => 'Image', '36_anhang_tite54' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename54' => 'Image', '36_KFSA Hand.hbeschreibung' => 'Beschreibung', '36_KFSA Kritanhang.krit_infotyp' => 'Infotyp', '36_KFSA Kritanhang.krit_infotext' => 'Infotext', '36_datumspezif' => 'Datum Spezifikation', 'index_orte_10' => 'Orte', 'index_orte_10.content' => 'Orte', 'index_orte_10.comment' => 'Orte (Kommentar)', 'index_personen_11' => 'Personen', 'index_personen_11.content' => 'Personen', 'index_personen_11.comment' => 'Personen (Kommentar)', 'index_werke_12' => 'Werke', 'index_werke_12.content' => 'Werke', 'index_werke_12.comment' => 'Werke (Kommentar)', 'index_periodika_13' => 'Periodika', 'index_periodika_13.content' => 'Periodika', 'index_periodika_13.comment' => 'Periodika (Kommentar)', 'index_sachen_14' => 'Sachen', 'index_sachen_14.content' => 'Sachen', 'index_sachen_14.comment' => 'Sachen (Kommentar)', 'index_koerperschaften_15' => 'Koerperschaften', 'index_koerperschaften_15.content' => 'Koerperschaften', 'index_koerperschaften_15.comment' => 'Koerperschaften (Kommentar)', 'index_zitate_16' => 'Zitate', 'index_zitate_16.content' => 'Zitate', 'index_zitate_16.comment' => 'Zitate (Kommentar)', 'index_korrespondenzpartner_17' => 'Korrespondenzpartner', 'index_korrespondenzpartner_17.content' => 'Korrespondenzpartner', 'index_korrespondenzpartner_17.comment' => 'Korrespondenzpartner (Kommentar)', 'index_archive_18' => 'Archive', 'index_archive_18.content' => 'Archive', 'index_archive_18.comment' => 'Archive (Kommentar)', 'index_literatur_19' => 'Literatur', 'index_literatur_19.content' => 'Literatur', 'index_literatur_19.comment' => 'Literatur (Kommentar)', 'index_kunstwerke_kfsa_20' => 'Kunstwerke KFSA', 'index_kunstwerke_kfsa_20.content' => 'Kunstwerke KFSA', 'index_kunstwerke_kfsa_20.comment' => 'Kunstwerke KFSA (Kommentar)', 'index_druckwerke_kfsa_21' => 'Druckwerke KFSA', 'index_druckwerke_kfsa_21.content' => 'Druckwerke KFSA', 'index_druckwerke_kfsa_21.comment' => 'Druckwerke KFSA (Kommentar)', '36_fulltext' => 'XML Volltext', '36_html' => 'HTML Volltext', '36_publicHTML' => 'HTML Volltext', '36_plaintext' => 'Volltext', 'transcript.text' => 'Transkripte', 'folders' => 'Mappen', 'notes' => 'Notizen', 'notes.title' => 'Notizen (Titel)', 'notes.content' => 'Notizen', 'notes.category' => 'Notizen (Kategorie)', 'key' => 'FuD Schlüssel' ) ) $html = 'Dans les rapprochements entre le sanscrit, le zend et les langues germaniques, je conseillerais de s’en tenir au gothique et à l’anglo-saxon, et de sauter par dessus le francique ou l’ancien haut-allemand, comme Grimm l’appelle. Je le nomme francique à bon droit, d’après l'exemple d’Otfrid. Dans le germanique et l’anglo-saxon, an voit un type général; tandis que dans le francique, l’on voit beaucoup de nuances diverses qui me semblent être plutôt locales que chronologiques. Grimm a pris pour base la prononciation la plus rude, comme la mieux caractérisée; mais, à mon avis, elle n’a jamais été générale. Allez à Zurich ou à Saint-Gall, vous y trouverez encore aujourd’hui les gloses de Kéron toutes vivantes. Grimm a même été jusqu’à prendre quelques monosyllabes gothiques pour des contractions, quand l’orthographe de l’ancien hautallemand présentait en apparence deux syllabes, par exemple <span class="slant-italic ">baurgs-puruh</span>. Mais cela n’est que l’endurcissement des organes qui ne savent pas prononcer une consonne après un <span class="slant-italic ">r</span> sans l’intervention d’une voyelle parasite. La forme gothique s’est maintenue dans toutes les langues romanes: <span class="slant-italic ">borgo , Burgos, bourg</span>. Les gloses donnent <span class="slant-italic ">komo</span> (homrne); Otfrid écrit <span class="slant-italic ">gomo</span>, et c’est ainsi qu’ont parlé les Francs de la cour: le nom de la reine <span class="slant-italic ">Gometrude</span> le prouve. Ainsi donc l’ancien haut-allemand ne ferait que compliquer la doctrine des permutations, qui est simple et belle entre le sanscrit, le grec et le latin d’une part, et le gothique de l’autre. Voici la formule. Rangez les consonnes de chaque organe dans cet ordre: <span class="slant-italic ">tenuis, media, adspirata</span>, en ne comptant les deux aspirées sanscrites que pour une seule. Répétez la série gothique, et commencez l’autre série deux échelons plus bas; vous trouverez ainsi la permutation qui prévaut généralement:<br><span class="slant-italic ">Gothique.</span> <span class="slant-italic prspreset3 ">Sanscrit</span><span class="slant-italic ">. </span><span class="slant-italic prspreset3 ">Grec</span><span class="slant-italic ">. </span><span class="slant-italic prspreset3 ">Latin</span><span class="slant-italic ">.</span><br>t<br>d<br>th <span class="family-times prspreset3 notice-41403 ">ta</span> <span class="prspreset3 ">τ</span> <span class="prspreset3 ">t</span><br>t <span class="family-times prspreset3 notice-41404 ">da</span> <span class="prspreset3 ">δ</span> <span class="prspreset3 ">d</span><br>d <span class="family-times prspreset3 notice-41405 ">dha</span><span class="notice-41405 family-times "> tha</span> <span class="prspreset1 ">θ</span><br>th<br>La même formule s’applique aussi aux deux autres organes. Grimm a eu tort, à mon avis, de dire que le Goths n’ont pas eu de gutturale aspirée; le <span class="slant-italic ">h</span> chez eux fait évidemment double fonction. La parallèle des dentales est cependant le plus important, parce qu’on peut la vérifier dans quelques pronoms et dans la conjugaison, par exemple: sanscr. <span class="slant-italic ">tad</span> = goth. <span class="slant-italic ">thata</span>; 3<span class="offset-4 ">e</span> personne du singulier prés., sanscr. <span class="slant-italic ">ati</span>, ετι, it = goth. <span class="slant-italic ">ith</span>; 2<span class="offset-4 ">e</span> personne plur. imper.; sanscr. <span class="slant-italic ">ata</span>, ετε, ite = goth. <span class="slant-italic ">ith</span>. Il y a des exceptions dans la 2<span class="offset-4 ">e</span> pers. sing. et la 2<span class="offset-4 ">e</span> personne du duel du prétérit, où la règle exigerait <span class="slant-italic ">d</span>, et où il y a <span class="slant-italic ">t</span>, et <span class="slant-italic ">ats</span>; mais cette exception est justifiée par la suppression d’une voyelle. La moyenne s’est durcie une fois comme finale, l’autre fois par le voisinage du <span class="slant-italic ">s</span>. Sans doute le gothique se rapproche quelquefois du zend en s’écartant des trois autres langues; mais on ne pourra pas donner cette observation comme une règle générale. Je ne puis pas non plus vous accorder que dans le gothique l’aspiration soit provoquée par le <span class="slant-italic ">r</span>, puisqu’elle est introduite, et même deux fois dans le même mot, où il n’y a pas de <span class="slant-italic ">r</span> du tout savoir dans <span class="slant-italic ">faths</span> pour <span class="slant-italic ">pati</span>. Tout ce qu’on peut dire, c’est que, tandis que le concours de plusieurs consonnes arrête souvent la permutation, la présence d’un<span class="slant-italic "> r</span> ne l’empeche point. L’aspirée sanscrite perd même son aspiration à côté d’un <span class="slant-italic ">r</span>, dans <span class="slant-italic ">bhrâtrĭ</span> qui est <span class="slant-italic ">brôthar</span>. Remarquez encore que le gothique n’ayant point d’<span class="slant-italic ">â</span> long, l’oméga répond toujours à <span class="slant-italic ">â</span>. Voila donc en un seul mot trois per mutations parfaitement en règle. La règle ci-dessus sert aussi à décider des cas douteux; par exemple, faut-il identifier <span class="slant-italic ">wairthan</span> (devenir) avec <span class="slant-italic ">vrĭdh</span> ou <span class="slant-italic ">vrĭt</span>? La règle décide pour la seconde racine: <span class="slant-italic ">wairthith</span>, vertit, <span class="slant-italic ">vartaté</span>. La même chose a lieu lorsque les gutturales et les labiales alternent, <span class="slant-italic ">fimf</span>, πέμπε, quinque. Tout le monde sait aujourd’hui ce que j’ai observé, je crois, le premier, que <span class="family-times notice-41407 ">śa</span> = κ, c : il faut ajouter <span class="family-times notice-41406 ">śa</span> = h, dans <span class="slant-italic ">daça</span>, δέκα, decem, <span class="slant-italic ">taihun</span>: <span class="slant-italic ">paçu</span>, pecus, <span class="slant-italic ">faihu</span>. Nous trouvons aussi: <span class="family-times notice-41408 ">kṣa</span> = hs, dans <span class="slant-italic ">dakchina</span>, δεξίος, dexter, <span class="slant-italic ">taihswo</span>. De même <span class="family-times notice-41409 ">cha</span> initial = σχ, sc, sk; j’en connais deux exemples. Il y a un rapprochement curieux à faire entre <span class="slant-italic ">fairhous</span> et <span class="slant-italic ">pârçνa</span>. L’identité selon les permutations est parfaite: mais comment accorder le sens? Dans Ulfilas, cela exprime <span class="slant-italic ">mundus</span>; mais il paraît que c’est proprement la totalité des êtres vivants. Du moins le mot dont <span class="slant-italic ">faιrhvus</span> est dérivé, mais qui ne se trouve pas dans nos textes, signifie <span class="slant-italic ">vie</span>; c’est, dans l’ancien haut-allemand, <span class="slant-italic ">ferah</span>. De là, dans les Nibelunge , <span class="slant-italic ">ferch- wunde</span>, blessure vitale, c’est - à - dire <span class="slant-italic ">mortelle</span>.<br>Nos linguistes ont été frappés de l’étrangeté du mot <span class="slant-italic ">atathni</span> (année). Reinwald a déjà vu que ce mot était dérivé du persan <span class="slant-italic ">adad</span>, ou du sanscrit âditya. Mais à cause de l’â long initial, il faudra recourir à <span class="slant-italic ">adidi</span>, qui pourrait bien avoir été une personnification de l’année, puisque ses douze fils figurent le soleil dans les douze signes du zodiaque. Les permutations sont alors en règle.<br>Les voyelles gothiques sont sujettes à des variations dont je n’ai pas encore pu découvrir la loi. lt paraît que la quantité est plus fixe que la qualité; mais il ne faut pas oublier que les diphthongues <span class="slant-italic ">ai</span> et <span class="slant-italic ">au</span> ont deux valeurs diverses et sont souvent brèves. Les métamorphoses des significations sont merveilleuses. Un renversement complet n’est pas rare. C’est pourquoi l’on n’en peut pas conclure grand’ chose, quand il s’agit du déchiffrement d’une langue inconnue. Pour vous, le gothique est une œuvre surérogatoire, s’il ne devient pas un moyen d’intelligence...... Votre rapprochement de <span class="slant-italic ">prâma</span> et de φρήν est spécieux, mais, à mon avis, non admissible, le premier mot étant composé et le second simple. D’ailleurs φρήν signifie primitivement le diaphragme, où les Grecs homériques plaçaient le siége de l’âme. Je le dérive de φρε, d’où vient φρέαρ, φράσσω, etc. Je ne vois d’autres traces du verbe sanscrit <span class="slant-italic ">an</span> que ἄνεμος, animus , et dans Ulfilas <span class="slant-italic ">uz-ôn</span> (exspirativ).<br>[M. Burnouf annote: Il y a dans ces observations une justesse trop frappante, pour qu’elles puissent être un instant contestées. L’analogie plus ou moins considérable que présentent les dialectes germaniques avec le zend, ne peut et ne doit être qu’un objet secondaire dans le travail que je publie en ce moment, etc.]' $isaprint = true $isnewtranslation = false $statemsg = 'betamsg15' $cittitle = '' $description = 'August Wilhelm von Schlegel an Eugène Burnouf am [o.D.]' $adressatort = 'Unknown' $absendeort = 'Unknown' $date = '[o.D.]' $adressat = array( (int) 1475 => array( 'ID' => '1475', 'project' => '1', 'timecreate' => '2013-03-26 11:41:59', 'timelastchg' => '2018-01-07 18:44:32', 'key' => 'AWS-ap-004z', 'docTyp' => array( 'name' => 'Person', 'id' => '39' ), '39_name' => 'Burnouf, Eugène', '39_geschlecht' => 'm', '39_gebdatum' => '1801-08-12', '39_toddatum' => '1852-05-28', '39_quellen' => 'WBIS@http://db.saur.de/WBIS/basicSearch.jsf@D762-312-5@ Wikipedia@http://de.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Burnouf@', '39_lebenwirken' => 'Indologe, Orientalist Eugène Burnouf war der Sohn des Altphilologen Jean-Louis Burnouf. Er studierte zunächst Rechtswissenschaften in Paris, widmete sich jedoch bald den orientalischen Sprachen. Zu seinen akademischen Lehrern gehörten Antoine Léonard de Chézy und Jean-Pierre Abel-Rémusat. Ab 1829 lehrte er selbst an der École Normale in Paris Fremdsprachen und Komparatistik und wurde schließlich zum Professor für Sanskrit am Collège du France ernannt. Gemeinsam mit Christian Lassen verfasste Burnouf einen „Essai sur le Pali“ (1826) und tat sich als Mitbegründer der französischen Gesellschaft Société Asiatique hervor. Seine Übersetzung der „Bhâgavata Purâna“ erschien von 1840 bis 1844. Zudem schrieb er ein religionshistorisches Werk zur Geschichte des Buddhismus in Indien und arbeitete u.a. an einer Grammatik und einem Wörterbuch der Pali-Sprache, weiterhin erforschte er die Zendsprache.', '39_dbid' => '117175277 ', '39_geburtsort' => array( 'ID' => '171', 'content' => 'Paris', 'bemerkung' => 'GND:4044660-8', 'LmAdd' => array([maximum depth reached]) ), '39_pdb' => 'GND', '39_werkeognd' => 'http://swb.bsz-bw.de/DB=2.104/PPNSET?PPN=213692600&INDEXSET=1', '39_sekliteraturognd' => 'http://swb.bsz-bw.de/DB=2.104/PPNSET?PPN=213692600&INDEXSET=1', '39_beziehung' => 'AWS und Burnouf schätzten sich als Kollegen und Freunde. AWS besuchte Burnouf in Paris. Christian Lassen, ein Schüler Schlegels, stand während seines Paris-Aufenthaltes in Kontakt mit Burnouf.', '39_namevar' => 'Burnouf, Eugen Burnouf, E.', '39_status_person' => 'Vollständig', '39_sterbeort' => array( 'ID' => '171', 'content' => 'Paris', 'bemerkung' => 'GND:4044660-8', 'LmAdd' => array([maximum depth reached]) ), 'folders' => array( (int) 0 => 'Personen', (int) 1 => 'Personen' ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Person', '_model_title' => 'Person', '_model_titles' => 'People', '_url' => '' ) ) $adrCitation = 'Eugène Burnouf' $absender = array() $absCitation = 'August Wilhelm von Schlegel' $percount = (int) 2 $notabs = false $tabs = array( 'text' => array( 'content' => 'Volltext Druck', 'exists' => '1' ), 'druck' => array( 'exists' => '1', 'content' => 'Digitalisat Druck' ) ) $parallelview = array( (int) 0 => '1', (int) 1 => '1' ) $dzi_imagesHand = array() $dzi_imagesDruck = array( (int) 0 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/a13f1a7d60cb9189d5a3bb1288f29660.jpg.xml', (int) 1 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/c0d7544bb1d8b31d1d0c8601a6b343ea.jpg.xml', (int) 2 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/1b414a5415c9b5af0ad8366ebaffb5f5.jpg.xml', (int) 3 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/98263f8b7db77f2801b618f9c87669e6.jpg.xml', (int) 4 => '/cake_fud/files/temp/images/dzi/beaf73ccd61d34afe0a1a8f7593321b5.jpg.xml' ) $indexesintext = array() $right = '' $left = 'druck' $handschrift = array() $druck = array( 'Datengeber' => 'Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek', 'OAI Id' => '366542141', 'Bibliographische Angabe' => 'Œuvres de M. Auguste-Guillaume de Schlegel écrites en français. Hg. v. Eduard Böcking. Bd. 3. Leipzig 1846, S. 89‒93.', 'Incipit' => '„Dans les rapprochements entre le sanscrit, le zend et les langues germaniques, je conseillerais de s’en tenir au gothique et à [...]“' ) $docmain = array( 'ID' => '2719', 'project' => '1', 'timecreate' => '2013-08-09 14:57:25', 'timelastchg' => '2019-01-16 14:18:31', 'key' => 'AWS-aw-01tv', 'docTyp' => array( 'name' => 'Brief', 'id' => '36' ), 'notes' => array( (int) 0 => array( 'ID' => '41403', 'title' => 'Sanskrit', 'content' => '', 'content_html' => '', 'category' => 'Sachkommentar', 'categoryID' => '11' ), (int) 1 => array( 'ID' => '41404', 'title' => 'Sanskrit', 'content' => '', 'content_html' => '', 'category' => 'Sachkommentar', 'categoryID' => '11' ), (int) 2 => array( 'ID' => '41405', 'title' => 'Sanskrit', 'content' => '', 'content_html' => '', 'category' => 'Sachkommentar', 'categoryID' => '11' ), (int) 3 => array( 'ID' => '41407', 'title' => 'Sanskrit', 'content' => '', 'content_html' => '', 'category' => 'Sachkommentar', 'categoryID' => '11' ), (int) 4 => array( 'ID' => '41406', 'title' => 'Sanskrit', 'content' => '', 'content_html' => '', 'category' => 'Sachkommentar', 'categoryID' => '11' ), (int) 5 => array( 'ID' => '41408', 'title' => 'Sanskrit', 'content' => '', 'content_html' => '', 'category' => 'Sachkommentar', 'categoryID' => '11' ), (int) 6 => array( 'ID' => '41409', 'title' => 'Sanskrit', 'content' => '', 'content_html' => '', 'category' => 'Sachkommentar', 'categoryID' => '11' ) ), '36_html' => 'Dans les rapprochements entre le sanscrit, le zend et les langues germaniques, je conseillerais de s’en tenir au gothique et à l’anglo-saxon, et de sauter par dessus le francique ou l’ancien haut-allemand, comme Grimm l’appelle. Je le nomme francique à bon droit, d’après l'exemple d’Otfrid. Dans le germanique et l’anglo-saxon, an voit un type général; tandis que dans le francique, l’on voit beaucoup de nuances diverses qui me semblent être plutôt locales que chronologiques. Grimm a pris pour base la prononciation la plus rude, comme la mieux caractérisée; mais, à mon avis, elle n’a jamais été générale. Allez à Zurich ou à Saint-Gall, vous y trouverez encore aujourd’hui les gloses de Kéron toutes vivantes. Grimm a même été jusqu’à prendre quelques monosyllabes gothiques pour des contractions, quand l’orthographe de l’ancien hautallemand présentait en apparence deux syllabes, par exemple <span class="slant-italic ">baurgs-puruh</span>. Mais cela n’est que l’endurcissement des organes qui ne savent pas prononcer une consonne après un <span class="slant-italic ">r</span> sans l’intervention d’une voyelle parasite. La forme gothique s’est maintenue dans toutes les langues romanes: <span class="slant-italic ">borgo , Burgos, bourg</span>. Les gloses donnent <span class="slant-italic ">komo</span> (homrne); Otfrid écrit <span class="slant-italic ">gomo</span>, et c’est ainsi qu’ont parlé les Francs de la cour: le nom de la reine <span class="slant-italic ">Gometrude</span> le prouve. Ainsi donc l’ancien haut-allemand ne ferait que compliquer la doctrine des permutations, qui est simple et belle entre le sanscrit, le grec et le latin d’une part, et le gothique de l’autre. Voici la formule. Rangez les consonnes de chaque organe dans cet ordre: <span class="slant-italic ">tenuis, media, adspirata</span>, en ne comptant les deux aspirées sanscrites que pour une seule. Répétez la série gothique, et commencez l’autre série deux échelons plus bas; vous trouverez ainsi la permutation qui prévaut généralement:<br><span class="slant-italic ">Gothique.</span> <span class="slant-italic prspreset3 ">Sanscrit</span><span class="slant-italic ">. </span><span class="slant-italic prspreset3 ">Grec</span><span class="slant-italic ">. </span><span class="slant-italic prspreset3 ">Latin</span><span class="slant-italic ">.</span><br>t<br>d<br>th <span class="family-times prspreset3 notice-41403 ">ta</span> <span class="prspreset3 ">τ</span> <span class="prspreset3 ">t</span><br>t <span class="family-times prspreset3 notice-41404 ">da</span> <span class="prspreset3 ">δ</span> <span class="prspreset3 ">d</span><br>d <span class="family-times prspreset3 notice-41405 ">dha</span><span class="notice-41405 family-times "> tha</span> <span class="prspreset1 ">θ</span><br>th<br>La même formule s’applique aussi aux deux autres organes. Grimm a eu tort, à mon avis, de dire que le Goths n’ont pas eu de gutturale aspirée; le <span class="slant-italic ">h</span> chez eux fait évidemment double fonction. La parallèle des dentales est cependant le plus important, parce qu’on peut la vérifier dans quelques pronoms et dans la conjugaison, par exemple: sanscr. <span class="slant-italic ">tad</span> = goth. <span class="slant-italic ">thata</span>; 3<span class="offset-4 ">e</span> personne du singulier prés., sanscr. <span class="slant-italic ">ati</span>, ετι, it = goth. <span class="slant-italic ">ith</span>; 2<span class="offset-4 ">e</span> personne plur. imper.; sanscr. <span class="slant-italic ">ata</span>, ετε, ite = goth. <span class="slant-italic ">ith</span>. Il y a des exceptions dans la 2<span class="offset-4 ">e</span> pers. sing. et la 2<span class="offset-4 ">e</span> personne du duel du prétérit, où la règle exigerait <span class="slant-italic ">d</span>, et où il y a <span class="slant-italic ">t</span>, et <span class="slant-italic ">ats</span>; mais cette exception est justifiée par la suppression d’une voyelle. La moyenne s’est durcie une fois comme finale, l’autre fois par le voisinage du <span class="slant-italic ">s</span>. Sans doute le gothique se rapproche quelquefois du zend en s’écartant des trois autres langues; mais on ne pourra pas donner cette observation comme une règle générale. Je ne puis pas non plus vous accorder que dans le gothique l’aspiration soit provoquée par le <span class="slant-italic ">r</span>, puisqu’elle est introduite, et même deux fois dans le même mot, où il n’y a pas de <span class="slant-italic ">r</span> du tout savoir dans <span class="slant-italic ">faths</span> pour <span class="slant-italic ">pati</span>. Tout ce qu’on peut dire, c’est que, tandis que le concours de plusieurs consonnes arrête souvent la permutation, la présence d’un<span class="slant-italic "> r</span> ne l’empeche point. L’aspirée sanscrite perd même son aspiration à côté d’un <span class="slant-italic ">r</span>, dans <span class="slant-italic ">bhrâtrĭ</span> qui est <span class="slant-italic ">brôthar</span>. Remarquez encore que le gothique n’ayant point d’<span class="slant-italic ">â</span> long, l’oméga répond toujours à <span class="slant-italic ">â</span>. Voila donc en un seul mot trois per mutations parfaitement en règle. La règle ci-dessus sert aussi à décider des cas douteux; par exemple, faut-il identifier <span class="slant-italic ">wairthan</span> (devenir) avec <span class="slant-italic ">vrĭdh</span> ou <span class="slant-italic ">vrĭt</span>? La règle décide pour la seconde racine: <span class="slant-italic ">wairthith</span>, vertit, <span class="slant-italic ">vartaté</span>. La même chose a lieu lorsque les gutturales et les labiales alternent, <span class="slant-italic ">fimf</span>, πέμπε, quinque. Tout le monde sait aujourd’hui ce que j’ai observé, je crois, le premier, que <span class="family-times notice-41407 ">śa</span> = κ, c : il faut ajouter <span class="family-times notice-41406 ">śa</span> = h, dans <span class="slant-italic ">daça</span>, δέκα, decem, <span class="slant-italic ">taihun</span>: <span class="slant-italic ">paçu</span>, pecus, <span class="slant-italic ">faihu</span>. Nous trouvons aussi: <span class="family-times notice-41408 ">kṣa</span> = hs, dans <span class="slant-italic ">dakchina</span>, δεξίος, dexter, <span class="slant-italic ">taihswo</span>. De même <span class="family-times notice-41409 ">cha</span> initial = σχ, sc, sk; j’en connais deux exemples. Il y a un rapprochement curieux à faire entre <span class="slant-italic ">fairhous</span> et <span class="slant-italic ">pârçνa</span>. L’identité selon les permutations est parfaite: mais comment accorder le sens? Dans Ulfilas, cela exprime <span class="slant-italic ">mundus</span>; mais il paraît que c’est proprement la totalité des êtres vivants. Du moins le mot dont <span class="slant-italic ">faιrhvus</span> est dérivé, mais qui ne se trouve pas dans nos textes, signifie <span class="slant-italic ">vie</span>; c’est, dans l’ancien haut-allemand, <span class="slant-italic ">ferah</span>. De là, dans les Nibelunge , <span class="slant-italic ">ferch- wunde</span>, blessure vitale, c’est - à - dire <span class="slant-italic ">mortelle</span>.<br>Nos linguistes ont été frappés de l’étrangeté du mot <span class="slant-italic ">atathni</span> (année). Reinwald a déjà vu que ce mot était dérivé du persan <span class="slant-italic ">adad</span>, ou du sanscrit âditya. Mais à cause de l’â long initial, il faudra recourir à <span class="slant-italic ">adidi</span>, qui pourrait bien avoir été une personnification de l’année, puisque ses douze fils figurent le soleil dans les douze signes du zodiaque. Les permutations sont alors en règle.<br>Les voyelles gothiques sont sujettes à des variations dont je n’ai pas encore pu découvrir la loi. lt paraît que la quantité est plus fixe que la qualité; mais il ne faut pas oublier que les diphthongues <span class="slant-italic ">ai</span> et <span class="slant-italic ">au</span> ont deux valeurs diverses et sont souvent brèves. Les métamorphoses des significations sont merveilleuses. Un renversement complet n’est pas rare. C’est pourquoi l’on n’en peut pas conclure grand’ chose, quand il s’agit du déchiffrement d’une langue inconnue. Pour vous, le gothique est une œuvre surérogatoire, s’il ne devient pas un moyen d’intelligence...... Votre rapprochement de <span class="slant-italic ">prâma</span> et de φρήν est spécieux, mais, à mon avis, non admissible, le premier mot étant composé et le second simple. D’ailleurs φρήν signifie primitivement le diaphragme, où les Grecs homériques plaçaient le siége de l’âme. Je le dérive de φρε, d’où vient φρέαρ, φράσσω, etc. Je ne vois d’autres traces du verbe sanscrit <span class="slant-italic ">an</span> que ἄνεμος, animus , et dans Ulfilas <span class="slant-italic ">uz-ôn</span> (exspirativ).<br>[M. Burnouf annote: Il y a dans ces observations une justesse trop frappante, pour qu’elles puissent être un instant contestées. L’analogie plus ou moins considérable que présentent les dialectes germaniques avec le zend, ne peut et ne doit être qu’un objet secondaire dans le travail que je publie en ce moment, etc.]', '36_xml' => '<p>Dans les rapprochements entre le sanscrit, le zend et les langues germaniques, je conseillerais de s’en tenir au gothique et à l’anglo-saxon, et de sauter par dessus le francique ou l’ancien haut-allemand, comme Grimm l’appelle. Je le nomme francique à bon droit, d’après l'exemple d’Otfrid. Dans le germanique et l’anglo-saxon, an voit un type général; tandis que dans le francique, l’on voit beaucoup de nuances diverses qui me semblent être plutôt locales que chronologiques. Grimm a pris pour base la prononciation la plus rude, comme la mieux caractérisée; mais, à mon avis, elle n’a jamais été générale. Allez à Zurich ou à Saint-Gall, vous y trouverez encore aujourd’hui les gloses de Kéron toutes vivantes. Grimm a même été jusqu’à prendre quelques monosyllabes gothiques pour des contractions, quand l’orthographe de l’ancien hautallemand présentait en apparence deux syllabes, par exemple <hi rend="slant:italic">baurgs-puruh</hi>. Mais cela n’est que l’endurcissement des organes qui ne savent pas prononcer une consonne après un <hi rend="slant:italic">r</hi> sans l’intervention d’une voyelle parasite. La forme gothique s’est maintenue dans toutes les langues romanes: <hi rend="slant:italic">borgo , Burgos, bourg</hi>. Les gloses donnent <hi rend="slant:italic">komo</hi> (homrne); Otfrid écrit <hi rend="slant:italic">gomo</hi>, et c’est ainsi qu’ont parlé les Francs de la cour: le nom de la reine <hi rend="slant:italic">Gometrude</hi> le prouve. Ainsi donc l’ancien haut-allemand ne ferait que compliquer la doctrine des permutations, qui est simple et belle entre le sanscrit, le grec et le latin d’une part, et le gothique de l’autre. Voici la formule. Rangez les consonnes de chaque organe dans cet ordre: <hi rend="slant:italic">tenuis, media, adspirata</hi>, en ne comptant les deux aspirées sanscrites que pour une seule. Répétez la série gothique, et commencez l’autre série deux échelons plus bas; vous trouverez ainsi la permutation qui prévaut généralement:<lb/><hi rend="slant:italic">Gothique.</hi> <hi rend="slant:italic" rendition="#PRSPreset3">Sanscrit</hi><hi rend="slant:italic">. </hi><hi rend="slant:italic" rendition="#PRSPreset3">Grec</hi><hi rend="slant:italic">. </hi><hi rend="slant:italic" rendition="#PRSPreset3">Latin</hi><hi rend="slant:italic">.</hi><lb/>t<lb/>d<lb/>th <hi rend="family:Times" rendition="#PRSPreset3">ta</hi> <hi rendition="#PRSPreset3">τ</hi> <hi rendition="#PRSPreset3">t</hi><lb/>t <hi rend="family:Times" rendition="#PRSPreset3">da</hi> <hi rendition="#PRSPreset3">δ</hi> <hi rendition="#PRSPreset3">d</hi><lb/>d <hi rend="family:Times" rendition="#PRSPreset3">dha</hi><hi rend="family:Times"> tha</hi> <hi rendition="#PRSPreset1">θ</hi><lb/>th<lb/>La même formule s’applique aussi aux deux autres organes. Grimm a eu tort, à mon avis, de dire que le Goths n’ont pas eu de gutturale aspirée; le <hi rend="slant:italic">h</hi> chez eux fait évidemment double fonction. La parallèle des dentales est cependant le plus important, parce qu’on peut la vérifier dans quelques pronoms et dans la conjugaison, par exemple: sanscr. <hi rend="slant:italic">tad</hi> = goth. <hi rend="slant:italic">thata</hi>; 3<hi rend="offset:4">e</hi> personne du singulier prés., sanscr. <hi rend="slant:italic">ati</hi>, ετι, it = goth. <hi rend="slant:italic">ith</hi>; 2<hi rend="offset:4">e</hi> personne plur. imper.; sanscr. <hi rend="slant:italic">ata</hi>, ετε, ite = goth. <hi rend="slant:italic">ith</hi>. Il y a des exceptions dans la 2<hi rend="offset:4">e</hi> pers. sing. et la 2<hi rend="offset:4">e</hi> personne du duel du prétérit, où la règle exigerait <hi rend="slant:italic">d</hi>, et où il y a <hi rend="slant:italic">t</hi>, et <hi rend="slant:italic">ats</hi>; mais cette exception est justifiée par la suppression d’une voyelle. La moyenne s’est durcie une fois comme finale, l’autre fois par le voisinage du <hi rend="slant:italic">s</hi>. Sans doute le gothique se rapproche quelquefois du zend en s’écartant des trois autres langues; mais on ne pourra pas donner cette observation comme une règle générale. Je ne puis pas non plus vous accorder que dans le gothique l’aspiration soit provoquée par le <hi rend="slant:italic">r</hi>, puisqu’elle est introduite, et même deux fois dans le même mot, où il n’y a pas de <hi rend="slant:italic">r</hi> du tout savoir dans <hi rend="slant:italic">faths</hi> pour <hi rend="slant:italic">pati</hi>. Tout ce qu’on peut dire, c’est que, tandis que le concours de plusieurs consonnes arrête souvent la permutation, la présence d’un<hi rend="slant:italic"> r</hi> ne l’empeche point. L’aspirée sanscrite perd même son aspiration à côté d’un <hi rend="slant:italic">r</hi>, dans <hi rend="slant:italic">bhrâtrĭ</hi> qui est <hi rend="slant:italic">brôthar</hi>. Remarquez encore que le gothique n’ayant point d’<hi rend="slant:italic">â</hi> long, l’oméga répond toujours à <hi rend="slant:italic">â</hi>. Voila donc en un seul mot trois per mutations parfaitement en règle. La règle ci-dessus sert aussi à décider des cas douteux; par exemple, faut-il identifier <hi rend="slant:italic">wairthan</hi> (devenir) avec <hi rend="slant:italic">vrĭdh</hi> ou <hi rend="slant:italic">vrĭt</hi>? La règle décide pour la seconde racine: <hi rend="slant:italic">wairthith</hi>, vertit, <hi rend="slant:italic">vartaté</hi>. La même chose a lieu lorsque les gutturales et les labiales alternent, <hi rend="slant:italic">fimf</hi>, πέμπε, quinque. Tout le monde sait aujourd’hui ce que j’ai observé, je crois, le premier, que <hi rend="family:Times">śa</hi> = κ, c : il faut ajouter <hi rend="family:Times">śa</hi> = h, dans <hi rend="slant:italic">daça</hi>, δέκα, decem, <hi rend="slant:italic">taihun</hi>: <hi rend="slant:italic">paçu</hi>, pecus, <hi rend="slant:italic">faihu</hi>. Nous trouvons aussi: <hi rend="family:Times">kṣa</hi> = hs, dans <hi rend="slant:italic">dakchina</hi>, δεξίος, dexter, <hi rend="slant:italic">taihswo</hi>. De même <hi rend="family:Times">cha</hi> initial = σχ, sc, sk; j’en connais deux exemples. Il y a un rapprochement curieux à faire entre <hi rend="slant:italic">fairhous</hi> et <hi rend="slant:italic">pârçνa</hi>. L’identité selon les permutations est parfaite: mais comment accorder le sens? Dans Ulfilas, cela exprime <hi rend="slant:italic">mundus</hi>; mais il paraît que c’est proprement la totalité des êtres vivants. Du moins le mot dont <hi rend="slant:italic">faιrhvus</hi> est dérivé, mais qui ne se trouve pas dans nos textes, signifie <hi rend="slant:italic">vie</hi>; c’est, dans l’ancien haut-allemand, <hi rend="slant:italic">ferah</hi>. De là, dans les Nibelunge , <hi rend="slant:italic">ferch- wunde</hi>, blessure vitale, c’est - à - dire <hi rend="slant:italic">mortelle</hi>.<lb/>Nos linguistes ont été frappés de l’étrangeté du mot <hi rend="slant:italic">atathni</hi> (année). Reinwald a déjà vu que ce mot était dérivé du persan <hi rend="slant:italic">adad</hi>, ou du sanscrit âditya. Mais à cause de l’â long initial, il faudra recourir à <hi rend="slant:italic">adidi</hi>, qui pourrait bien avoir été une personnification de l’année, puisque ses douze fils figurent le soleil dans les douze signes du zodiaque. Les permutations sont alors en règle.<lb/>Les voyelles gothiques sont sujettes à des variations dont je n’ai pas encore pu découvrir la loi. lt paraît que la quantité est plus fixe que la qualité; mais il ne faut pas oublier que les diphthongues <hi rend="slant:italic">ai</hi> et <hi rend="slant:italic">au</hi> ont deux valeurs diverses et sont souvent brèves. Les métamorphoses des significations sont merveilleuses. Un renversement complet n’est pas rare. C’est pourquoi l’on n’en peut pas conclure grand’ chose, quand il s’agit du déchiffrement d’une langue inconnue. Pour vous, le gothique est une œuvre surérogatoire, s’il ne devient pas un moyen d’intelligence...... Votre rapprochement de <hi rend="slant:italic">prâma</hi> et de φρήν est spécieux, mais, à mon avis, non admissible, le premier mot étant composé et le second simple. D’ailleurs φρήν signifie primitivement le diaphragme, où les Grecs homériques plaçaient le siége de l’âme. Je le dérive de φρε, d’où vient φρέαρ, φράσσω, etc. Je ne vois d’autres traces du verbe sanscrit <hi rend="slant:italic">an</hi> que ἄνεμος, animus , et dans Ulfilas <hi rend="slant:italic">uz-ôn</hi> (exspirativ).<lb/>[M. Burnouf annote: Il y a dans ces observations une justesse trop frappante, pour qu’elles puissent être un instant contestées. L’analogie plus ou moins considérable que présentent les dialectes germaniques avec le zend, ne peut et ne doit être qu’un objet secondaire dans le travail que je publie en ce moment, etc.] </p>', '36_xml_standoff' => 'Dans les rapprochements entre le sanscrit, le zend et les langues germaniques, je conseillerais de s’en tenir au gothique et à l’anglo-saxon, et de sauter par dessus le francique ou l’ancien haut-allemand, comme Grimm l’appelle. Je le nomme francique à bon droit, d’après l'exemple d’Otfrid. Dans le germanique et l’anglo-saxon, an voit un type général; tandis que dans le francique, l’on voit beaucoup de nuances diverses qui me semblent être plutôt locales que chronologiques. Grimm a pris pour base la prononciation la plus rude, comme la mieux caractérisée; mais, à mon avis, elle n’a jamais été générale. Allez à Zurich ou à Saint-Gall, vous y trouverez encore aujourd’hui les gloses de Kéron toutes vivantes. Grimm a même été jusqu’à prendre quelques monosyllabes gothiques pour des contractions, quand l’orthographe de l’ancien hautallemand présentait en apparence deux syllabes, par exemple <hi rend="slant:italic">baurgs-puruh</hi>. Mais cela n’est que l’endurcissement des organes qui ne savent pas prononcer une consonne après un <hi rend="slant:italic">r</hi> sans l’intervention d’une voyelle parasite. La forme gothique s’est maintenue dans toutes les langues romanes: <hi rend="slant:italic">borgo , Burgos, bourg</hi>. Les gloses donnent <hi rend="slant:italic">komo</hi> (homrne); Otfrid écrit <hi rend="slant:italic">gomo</hi>, et c’est ainsi qu’ont parlé les Francs de la cour: le nom de la reine <hi rend="slant:italic">Gometrude</hi> le prouve. Ainsi donc l’ancien haut-allemand ne ferait que compliquer la doctrine des permutations, qui est simple et belle entre le sanscrit, le grec et le latin d’une part, et le gothique de l’autre. Voici la formule. Rangez les consonnes de chaque organe dans cet ordre: <hi rend="slant:italic">tenuis, media, adspirata</hi>, en ne comptant les deux aspirées sanscrites que pour une seule. Répétez la série gothique, et commencez l’autre série deux échelons plus bas; vous trouverez ainsi la permutation qui prévaut généralement:<lb/><hi rend="slant:italic">Gothique.</hi> <hi rend="slant:italic" rendition="#PRSPreset3">Sanscrit</hi><hi rend="slant:italic">. </hi><hi rend="slant:italic" rendition="#PRSPreset3">Grec</hi><hi rend="slant:italic">. </hi><hi rend="slant:italic" rendition="#PRSPreset3">Latin</hi><hi rend="slant:italic">.</hi><lb/>t<lb/>d<lb/>th <hi rend="family:Times" rendition="#PRSPreset3"><milestone unit="start" n="41403"/>ta<note type="Sachkommentar"><title>Sanskrit</title></note><milestone unit="end" n="41403"/></hi> <hi rendition="#PRSPreset3">τ</hi> <hi rendition="#PRSPreset3">t</hi><lb/>t <hi rend="family:Times" rendition="#PRSPreset3"><milestone unit="start" n="41404"/>da<note type="Sachkommentar"><title>Sanskrit</title></note><milestone unit="end" n="41404"/></hi> <hi rendition="#PRSPreset3">δ</hi> <hi rendition="#PRSPreset3">d</hi><lb/>d <milestone unit="start" n="41405"/><hi rend="family:Times" rendition="#PRSPreset3">dha</hi><hi rend="family:Times"> tha</hi><note type="Sachkommentar"><title>Sanskrit</title></note><milestone unit="end" n="41405"/></hi> <hi rendition="#PRSPreset1">θ</hi><lb/>th<lb/>La même formule s’applique aussi aux deux autres organes. Grimm a eu tort, à mon avis, de dire que le Goths n’ont pas eu de gutturale aspirée; le <hi rend="slant:italic">h</hi> chez eux fait évidemment double fonction. La parallèle des dentales est cependant le plus important, parce qu’on peut la vérifier dans quelques pronoms et dans la conjugaison, par exemple: sanscr. <hi rend="slant:italic">tad</hi> = goth. <hi rend="slant:italic">thata</hi>; 3<hi rend="offset:4">e</hi> personne du singulier prés., sanscr. <hi rend="slant:italic">ati</hi>, ετι, it = goth. <hi rend="slant:italic">ith</hi>; 2<hi rend="offset:4">e</hi> personne plur. imper.; sanscr. <hi rend="slant:italic">ata</hi>, ετε, ite = goth. <hi rend="slant:italic">ith</hi>. Il y a des exceptions dans la 2<hi rend="offset:4">e</hi> pers. sing. et la 2<hi rend="offset:4">e</hi> personne du duel du prétérit, où la règle exigerait <hi rend="slant:italic">d</hi>, et où il y a <hi rend="slant:italic">t</hi>, et <hi rend="slant:italic">ats</hi>; mais cette exception est justifiée par la suppression d’une voyelle. La moyenne s’est durcie une fois comme finale, l’autre fois par le voisinage du <hi rend="slant:italic">s</hi>. Sans doute le gothique se rapproche quelquefois du zend en s’écartant des trois autres langues; mais on ne pourra pas donner cette observation comme une règle générale. Je ne puis pas non plus vous accorder que dans le gothique l’aspiration soit provoquée par le <hi rend="slant:italic">r</hi>, puisqu’elle est introduite, et même deux fois dans le même mot, où il n’y a pas de <hi rend="slant:italic">r</hi> du tout savoir dans <hi rend="slant:italic">faths</hi> pour <hi rend="slant:italic">pati</hi>. Tout ce qu’on peut dire, c’est que, tandis que le concours de plusieurs consonnes arrête souvent la permutation, la présence d’un<hi rend="slant:italic"> r</hi> ne l’empeche point. L’aspirée sanscrite perd même son aspiration à côté d’un <hi rend="slant:italic">r</hi>, dans <hi rend="slant:italic">bhrâtrĭ</hi> qui est <hi rend="slant:italic">brôthar</hi>. Remarquez encore que le gothique n’ayant point d’<hi rend="slant:italic">â</hi> long, l’oméga répond toujours à <hi rend="slant:italic">â</hi>. Voila donc en un seul mot trois per mutations parfaitement en règle. La règle ci-dessus sert aussi à décider des cas douteux; par exemple, faut-il identifier <hi rend="slant:italic">wairthan</hi> (devenir) avec <hi rend="slant:italic">vrĭdh</hi> ou <hi rend="slant:italic">vrĭt</hi>? La règle décide pour la seconde racine: <hi rend="slant:italic">wairthith</hi>, vertit, <hi rend="slant:italic">vartaté</hi>. La même chose a lieu lorsque les gutturales et les labiales alternent, <hi rend="slant:italic">fimf</hi>, πέμπε, quinque. Tout le monde sait aujourd’hui ce que j’ai observé, je crois, le premier, que <hi rend="family:Times"><milestone unit="start" n="41407"/>śa<note type="Sachkommentar"><title>Sanskrit</title></note><milestone unit="end" n="41407"/></hi> = κ, c : il faut ajouter <hi rend="family:Times"><milestone unit="start" n="41406"/>śa<note type="Sachkommentar"><title>Sanskrit</title></note><milestone unit="end" n="41406"/></hi> = h, dans <hi rend="slant:italic">daça</hi>, δέκα, decem, <hi rend="slant:italic">taihun</hi>: <hi rend="slant:italic">paçu</hi>, pecus, <hi rend="slant:italic">faihu</hi>. Nous trouvons aussi: <hi rend="family:Times"><milestone unit="start" n="41408"/>kṣa<note type="Sachkommentar"><title>Sanskrit</title></note><milestone unit="end" n="41408"/></hi> = hs, dans <hi rend="slant:italic">dakchina</hi>, δεξίος, dexter, <hi rend="slant:italic">taihswo</hi>. De même <hi rend="family:Times"><milestone unit="start" n="41409"/>cha<note type="Sachkommentar"><title>Sanskrit</title></note><milestone unit="end" n="41409"/></hi> initial = σχ, sc, sk; j’en connais deux exemples. Il y a un rapprochement curieux à faire entre <hi rend="slant:italic">fairhous</hi> et <hi rend="slant:italic">pârçνa</hi>. L’identité selon les permutations est parfaite: mais comment accorder le sens? Dans Ulfilas, cela exprime <hi rend="slant:italic">mundus</hi>; mais il paraît que c’est proprement la totalité des êtres vivants. Du moins le mot dont <hi rend="slant:italic">faιrhvus</hi> est dérivé, mais qui ne se trouve pas dans nos textes, signifie <hi rend="slant:italic">vie</hi>; c’est, dans l’ancien haut-allemand, <hi rend="slant:italic">ferah</hi>. De là, dans les Nibelunge , <hi rend="slant:italic">ferch- wunde</hi>, blessure vitale, c’est - à - dire <hi rend="slant:italic">mortelle</hi>.<lb/>Nos linguistes ont été frappés de l’étrangeté du mot <hi rend="slant:italic">atathni</hi> (année). Reinwald a déjà vu que ce mot était dérivé du persan <hi rend="slant:italic">adad</hi>, ou du sanscrit âditya. Mais à cause de l’â long initial, il faudra recourir à <hi rend="slant:italic">adidi</hi>, qui pourrait bien avoir été une personnification de l’année, puisque ses douze fils figurent le soleil dans les douze signes du zodiaque. Les permutations sont alors en règle.<lb/>Les voyelles gothiques sont sujettes à des variations dont je n’ai pas encore pu découvrir la loi. lt paraît que la quantité est plus fixe que la qualité; mais il ne faut pas oublier que les diphthongues <hi rend="slant:italic">ai</hi> et <hi rend="slant:italic">au</hi> ont deux valeurs diverses et sont souvent brèves. Les métamorphoses des significations sont merveilleuses. Un renversement complet n’est pas rare. C’est pourquoi l’on n’en peut pas conclure grand’ chose, quand il s’agit du déchiffrement d’une langue inconnue. Pour vous, le gothique est une œuvre surérogatoire, s’il ne devient pas un moyen d’intelligence...... Votre rapprochement de <hi rend="slant:italic">prâma</hi> et de φρήν est spécieux, mais, à mon avis, non admissible, le premier mot étant composé et le second simple. D’ailleurs φρήν signifie primitivement le diaphragme, où les Grecs homériques plaçaient le siége de l’âme. Je le dérive de φρε, d’où vient φρέαρ, φράσσω, etc. Je ne vois d’autres traces du verbe sanscrit <hi rend="slant:italic">an</hi> que ἄνεμος, animus , et dans Ulfilas <hi rend="slant:italic">uz-ôn</hi> (exspirativ).<lb/>[M. Burnouf annote: Il y a dans ces observations une justesse trop frappante, pour qu’elles puissent être un instant contestées. L’analogie plus ou moins considérable que présentent les dialectes germaniques avec le zend, ne peut et ne doit être qu’un objet secondaire dans le travail que je publie en ce moment, etc.] ', '36_datengeber' => 'Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek', '36_purl' => '366542141', '36_briefid' => '366542141_AWSanBurnouf_oD', '36_absender' => array( (int) 0 => array( 'ID' => '7125', 'content' => 'August Wilhelm von Schlegel', 'bemerkung' => '', 'altBegriff' => 'Schlegel, August Wilhelm von', 'LmAdd' => array( [maximum depth reached] ) ) ), '36_adressat' => array( (int) 0 => array( 'ID' => '7213', 'content' => 'Eugène Burnouf', 'bemerkung' => '', 'altBegriff' => 'Burnouf, Eugène', 'LmAdd' => array( [maximum depth reached] ) ) ), '36_altDat' => '[o.D.]', '36_leitd' => 'Œuvres de M. Auguste-Guillaume de Schlegel écrites en français. Hg. v. Eduard Böcking. Bd. 3. Leipzig 1846, S. 89‒93.', '36_status' => 'Einmal kollationierter Druckvolltext ohne Registerauszeichnung', '36_sortdatum' => '1847-01-01', '36_sprache' => array( (int) 0 => 'Französisch', (int) 1 => 'Sanskrit', (int) 2 => 'Griechisch', (int) 3 => 'Deutsch' ), '36_Link_Druck' => array( (int) 0 => array( 'url_image_druck' => 'https://digital.slub-dresden.de/data/kitodo/schloeuv_366542141_0003/schloeuv_366542141_0003_tif/jpegs/00000101.tif.original.jpg', 'url_titel_druck' => 'Druck', 'subID' => '141' ), (int) 1 => array( 'url_image_druck' => 'https://digital.slub-dresden.de/data/kitodo/schloeuv_366542141_0003/schloeuv_366542141_0003_tif/jpegs/00000102.tif.original.jpg', 'url_titel_druck' => 'Druck', 'subID' => '141' ), (int) 2 => array( 'url_image_druck' => 'https://digital.slub-dresden.de/data/kitodo/schloeuv_366542141_0003/schloeuv_366542141_0003_tif/jpegs/00000103.tif.original.jpg', 'url_titel_druck' => 'Druck', 'subID' => '141' ), (int) 3 => array( 'url_image_druck' => 'https://digital.slub-dresden.de/data/kitodo/schloeuv_366542141_0003/schloeuv_366542141_0003_tif/jpegs/00000104.tif.original.jpg', 'url_titel_druck' => 'Druck', 'subID' => '141' ), (int) 4 => array( 'url_image_druck' => 'https://digital.slub-dresden.de/data/kitodo/schloeuv_366542141_0003/schloeuv_366542141_0003_tif/jpegs/00000105.tif.original.jpg', 'url_titel_druck' => 'Druck', 'subID' => '141' ) ), '36_Datum' => '1847-01-01', '36_facet_absender' => array( (int) 0 => 'August Wilhelm von Schlegel' ), '36_facet_absender_reverse' => array( (int) 0 => 'Schlegel, August Wilhelm von' ), '36_facet_adressat' => array( (int) 0 => 'Eugène Burnouf' ), '36_facet_adressat_reverse' => array( (int) 0 => 'Burnouf, Eugène' ), '36_facet_absenderort' => '', '36_facet_adressatort' => '', '36_facet_status' => 'Einmal kollationierter Druckvolltext ohne Registerauszeichnung', '36_facet_datengeberhand' => '', '36_facet_sprache' => array( (int) 0 => 'Französisch', (int) 1 => 'Sanskrit', (int) 2 => 'Griechisch', (int) 3 => 'Deutsch' ), '36_facet_korrespondenten' => array( (int) 0 => 'Eugène Burnouf' ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Letter', '_model_title' => 'Letter', '_model_titles' => 'Letters', '_url' => '' ) $doctype_name = 'Letters' $captions = array( '36_dummy' => '', '36_absender' => 'Absender/Verfasser', '36_absverif1' => 'Verfasser Verifikation', '36_absender2' => 'Verfasser 2', '36_absverif2' => 'Verfasser 2 Verifikation', '36_absbrieftyp2' => 'Verfasser 2 Brieftyp', '36_absender3' => 'Verfasser 3', '36_absverif3' => 'Verfasser 3 Verifikation', '36_absbrieftyp3' => 'Verfasser 3 Brieftyp', '36_adressat' => 'Adressat/Empfänger', '36_adrverif1' => 'Empfänger Verifikation', '36_adressat2' => 'Empfänger 2', '36_adrverif2' => 'Empfänger 2 Verifikation', '36_adressat3' => 'Empfänger 3', '36_adrverif3' => 'Empfänger 3 Verifikation', '36_adressatfalsch' => 'Empfänger_falsch', '36_absenderort' => 'Ort Absender/Verfasser', '36_absortverif1' => 'Ort Verfasser Verifikation', '36_absortungenau' => 'Ort Verfasser ungenau', '36_absenderort2' => 'Ort Verfasser 2', '36_absortverif2' => 'Ort Verfasser 2 Verifikation', '36_absenderort3' => 'Ort Verfasser 3', '36_absortverif3' => 'Ort Verfasser 3 Verifikation', '36_adressatort' => 'Ort Adressat/Empfänger', '36_adrortverif' => 'Ort Empfänger Verifikation', '36_datumvon' => 'Datum von', '36_datumbis' => 'Datum bis', '36_altDat' => 'Datum/Datum manuell', '36_datumverif' => 'Datum Verifikation', '36_sortdatum' => 'Datum zum Sortieren', '36_wochentag' => 'Wochentag nicht erzeugen', '36_sortdatum1' => 'Briefsortierung', '36_fremddatierung' => 'Fremddatierung', '36_typ' => 'Brieftyp', '36_briefid' => 'Brief Identifier', '36_purl_web' => 'PURL web', '36_status' => 'Bearbeitungsstatus', '36_anmerkung' => 'Anmerkung (intern)', '36_anmerkungextern' => 'Anmerkung (extern)', '36_datengeber' => 'Datengeber', '36_purl' => 'OAI-Id', '36_leitd' => 'Druck 1:Bibliographische Angabe', '36_druck2' => 'Druck 2:Bibliographische Angabe', '36_druck3' => 'Druck 3:Bibliographische Angabe', '36_internhand' => 'Zugehörige Handschrift', '36_datengeberhand' => 'Datengeber', '36_purlhand' => 'OAI-Id', '36_purlhand_alt' => 'OAI-Id (alternative)', '36_signaturhand' => 'Signatur', '36_signaturhand_alt' => 'Signatur (alternative)', '36_h1prov' => 'Provenienz', '36_h1zahl' => 'Blatt-/Seitenzahl', '36_h1format' => 'Format', '36_h1besonder' => 'Besonderheiten', '36_hueberlieferung' => 'Ãœberlieferung', '36_infoinhalt' => 'Verschollen/erschlossen: Information über den Inhalt', '36_heditor' => 'Editor/in', '36_hredaktion' => 'Redakteur/in', '36_interndruck' => 'Zugehörige Druck', '36_band' => 'KFSA Band', '36_briefnr' => 'KFSA Brief-Nr.', '36_briefseite' => 'KFSA Seite', '36_incipit' => 'Incipit', '36_textgrundlage' => 'Textgrundlage Sigle', '36_uberstatus' => 'Ãœberlieferungsstatus', '36_gattung' => 'Gattung', '36_korrepsondentds' => 'Korrespondent_DS', '36_korrepsondentfs' => 'Korrespondent_FS', '36_ermitteltvon' => 'Ermittelt von', '36_metadatenintern' => 'Metadaten (intern)', '36_beilagen' => 'Beilage(en)', '36_abszusatz' => 'Verfasser Zusatzinfos', '36_adrzusatz' => 'Empfänger Zusatzinfos', '36_absortzusatz' => 'Verfasser Ort Zusatzinfos', '36_adrortzusatz' => 'Empfänger Ort Zusatzinfos', '36_datumzusatz' => 'Datum Zusatzinfos', '36_' => '', '36_KFSA Hand.hueberleiferung' => 'Ãœberlieferungsträger', '36_KFSA Hand.harchiv' => 'Archiv', '36_KFSA Hand.hsignatur' => 'Signatur', '36_KFSA Hand.hprovenienz' => 'Provenienz', '36_KFSA Hand.harchivlalt' => 'Archiv_alt', '36_KFSA Hand.hsignaturalt' => 'Signatur_alt', '36_KFSA Hand.hblattzahl' => 'Blattzahl', '36_KFSA Hand.hseitenzahl' => 'Seitenzahl', '36_KFSA Hand.hformat' => 'Format', '36_KFSA Hand.hadresse' => 'Adresse', '36_KFSA Hand.hvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Hand.hzusatzinfo' => 'H Zusatzinfos', '36_KFSA Druck.drliteratur' => 'Druck in', '36_KFSA Druck.drsigle' => 'Sigle', '36_KFSA Druck.drbandnrseite' => 'Bd./Nr./S.', '36_KFSA Druck.drfaksimile' => 'Faksimile', '36_KFSA Druck.drvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Druck.dzusatzinfo' => 'D Zusatzinfos', '36_KFSA Doku.dokliteratur' => 'Dokumentiert in', '36_KFSA Doku.doksigle' => 'Sigle', '36_KFSA Doku.dokbandnrseite' => 'Bd./Nr./S.', '36_KFSA Doku.dokfaksimile' => 'Faksimile', '36_KFSA Doku.dokvollstaendig' => 'Vollständigkeit', '36_KFSA Doku.dokzusatzinfo' => 'A Zusatzinfos', '36_Link Druck.url_titel_druck' => 'Titel/Bezeichnung', '36_Link Druck.url_image_druck' => 'Link zu Online-Dokument', '36_Link Hand.url_titel_hand' => 'Titel/Bezeichnung', '36_Link Hand.url_image_hand' => 'Link zu Online-Dokument', '36_preasentation' => 'Nicht in die Präsentation', '36_verlag' => 'Verlag', '36_anhang_tite0' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename0' => 'Image', '36_anhang_tite1' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename1' => 'Image', '36_anhang_tite2' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename2' => 'Image', '36_anhang_tite3' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename3' => 'Image', '36_anhang_tite4' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename4' => 'Image', '36_anhang_tite5' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename5' => 'Image', '36_anhang_tite6' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename6' => 'Image', '36_anhang_tite7' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename7' => 'Image', '36_anhang_tite8' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename8' => 'Image', '36_anhang_tite9' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename9' => 'Image', '36_anhang_titea' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamea' => 'Image', '36_anhang_titeb' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameb' => 'Image', '36_anhang_titec' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamec' => 'Image', '36_anhang_tited' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamed' => 'Image', '36_anhang_titee' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamee' => 'Image', '36_anhang_titeu' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameu' => 'Image', '36_anhang_titev' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamev' => 'Image', '36_anhang_titew' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamew' => 'Image', '36_anhang_titex' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamex' => 'Image', '36_anhang_titey' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamey' => 'Image', '36_anhang_titez' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamez' => 'Image', '36_anhang_tite10' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename10' => 'Image', '36_anhang_tite11' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename11' => 'Image', '36_anhang_tite12' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename12' => 'Image', '36_anhang_tite13' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename13' => 'Image', '36_anhang_tite14' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename14' => 'Image', '36_anhang_tite15' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename15' => 'Image', '36_anhang_tite16' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename16' => 'Image', '36_anhang_tite17' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename17' => 'Image', '36_anhang_tite18' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename18' => 'Image', '36_h_preasentation' => 'Nicht in die Präsentation', '36_anhang_titef' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamef' => 'Image', '36_anhang_titeg' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameg' => 'Image', '36_anhang_titeh' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameh' => 'Image', '36_anhang_titei' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamei' => 'Image', '36_anhang_titej' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamej' => 'Image', '36_anhang_titek' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamek' => 'Image', '36_anhang_titel' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamel' => 'Image', '36_anhang_titem' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamem' => 'Image', '36_anhang_titen' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamen' => 'Image', '36_anhang_titeo' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameo' => 'Image', '36_anhang_titep' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamep' => 'Image', '36_anhang_titeq' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenameq' => 'Image', '36_anhang_titer' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamer' => 'Image', '36_anhang_tites' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenames' => 'Image', '36_anhang_titet' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcenamet' => 'Image', '36_anhang_tite19' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename19' => 'Image', '36_anhang_tite20' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename20' => 'Image', '36_anhang_tite21' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename21' => 'Image', '36_anhang_tite22' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename22' => 'Image', '36_anhang_tite23' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename23' => 'Image', '36_anhang_tite24' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename24' => 'Image', '36_anhang_tite25' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename25' => 'Image', '36_anhang_tite26' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename26' => 'Image', '36_anhang_tite27' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename27' => 'Image', '36_anhang_tite28' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename28' => 'Image', '36_anhang_tite29' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename29' => 'Image', '36_anhang_tite30' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename30' => 'Image', '36_anhang_tite31' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename32' => 'Image', '36_anhang_tite33' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename33' => 'Image', '36_anhang_tite34' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename34' => 'Image', '36_Relationen.relation_art' => 'Art', '36_Relationen.relation_link' => 'Interner Link', '36_volltext' => 'Brieftext (Digitalisat Leitdruck oder Transkript Handschrift)', '36_History.hisbearbeiter' => 'Bearbeiter', '36_History.hisschritt' => 'Bearbeitungsschritt', '36_History.hisdatum' => 'Datum', '36_History.hisnotiz' => 'Notiz', '36_personen' => 'Personen', '36_werke' => 'Werke', '36_orte' => 'Orte', '36_themen' => 'Themen', '36_briedfehlt' => 'Fehlt', '36_briefbestellt' => 'Bestellt', '36_intrans' => 'Transkription', '36_intranskorr1' => 'Transkription Korrektur 1', '36_intranskorr2' => 'Transkription Korrektur 2', '36_intranscheck' => 'Transkription Korr. geprüft', '36_intranseintr' => 'Transkription Korr. eingetr', '36_inannotcheck' => 'Auszeichnungen Reg. geprüft', '36_inkollation' => 'Auszeichnungen Kollationierung', '36_inkollcheck' => 'Auszeichnungen Koll. geprüft', '36_himageupload' => 'H/h Digis hochgeladen', '36_dimageupload' => 'D Digis hochgeladen', '36_stand' => 'Bearbeitungsstand (Webseite)', '36_stand_d' => 'Bearbeitungsstand (Druck)', '36_timecreate' => 'Erstellt am', '36_timelastchg' => 'Zuletzt gespeichert am', '36_comment' => 'Kommentar(intern)', '36_accessid' => 'Access ID', '36_accessidalt' => 'Access ID-alt', '36_digifotos' => 'Digitalisat Fotos', '36_imagelink' => 'Imagelink', '36_vermekrbehler' => 'Notizen Behler', '36_vermekrotto' => 'Anmerkungen Otto', '36_vermekraccess' => 'Bearb-Vermerke Access', '36_zeugenbeschreib' => 'Zeugenbeschreibung', '36_sprache' => 'Sprache', '36_accessinfo1' => 'Archiv H (+ Signatur)', '36_korrekturbd36' => 'Korrekturen Bd. 36', '36_druckbd36' => 'Druckrelevant Bd. 36', '36_digitalisath1' => 'Digitalisat_H', '36_digitalisath2' => 'Digitalisat_h', '36_titelhs' => 'Titel_Hs', '36_accessinfo2' => 'Archiv H (+ Signatur)', '36_accessinfo3' => 'Sigle (Dokumentiert in + Bd./Nr./S.)', '36_accessinfo4' => 'Sigle (Druck in + Bd./Nr./S.)', '36_KFSA Hand.hschreibstoff' => 'Schreibstoff', '36_Relationen.relation_anmerkung' => null, '36_anhang_tite35' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename35' => 'Image', '36_anhang_tite36' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename36' => 'Image', '36_anhang_tite37' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename37' => 'Image', '36_anhang_tite38' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename38' => 'Image', '36_anhang_tite39' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename39' => 'Image', '36_anhang_tite40' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename40' => 'Image', '36_anhang_tite41' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename41' => 'Image', '36_anhang_tite42' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename42' => 'Image', '36_anhang_tite43' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename43' => 'Image', '36_anhang_tite44' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename44' => 'Image', '36_anhang_tite45' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename45' => 'Image', '36_anhang_tite46' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename46' => 'Image', '36_anhang_tite47' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename47' => 'Image', '36_anhang_tite48' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename48' => 'Image', '36_anhang_tite49' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename49' => 'Image', '36_anhang_tite50' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename50' => 'Image', '36_anhang_tite51' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename51' => 'Image', '36_anhang_tite52' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename52' => 'Image', '36_anhang_tite53' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename53' => 'Image', '36_anhang_tite54' => 'Titel/Bezeichnung', '36_sourcename54' => 'Image', '36_KFSA Hand.hbeschreibung' => 'Beschreibung', '36_KFSA Kritanhang.krit_infotyp' => 'Infotyp', '36_KFSA Kritanhang.krit_infotext' => 'Infotext', '36_datumspezif' => 'Datum Spezifikation', 'index_orte_10' => 'Orte', 'index_orte_10.content' => 'Orte', 'index_orte_10.comment' => 'Orte (Kommentar)', 'index_personen_11' => 'Personen', 'index_personen_11.content' => 'Personen', 'index_personen_11.comment' => 'Personen (Kommentar)', 'index_werke_12' => 'Werke', 'index_werke_12.content' => 'Werke', 'index_werke_12.comment' => 'Werke (Kommentar)', 'index_periodika_13' => 'Periodika', 'index_periodika_13.content' => 'Periodika', 'index_periodika_13.comment' => 'Periodika (Kommentar)', 'index_sachen_14' => 'Sachen', 'index_sachen_14.content' => 'Sachen', 'index_sachen_14.comment' => 'Sachen (Kommentar)', 'index_koerperschaften_15' => 'Koerperschaften', 'index_koerperschaften_15.content' => 'Koerperschaften', 'index_koerperschaften_15.comment' => 'Koerperschaften (Kommentar)', 'index_zitate_16' => 'Zitate', 'index_zitate_16.content' => 'Zitate', 'index_zitate_16.comment' => 'Zitate (Kommentar)', 'index_korrespondenzpartner_17' => 'Korrespondenzpartner', 'index_korrespondenzpartner_17.content' => 'Korrespondenzpartner', 'index_korrespondenzpartner_17.comment' => 'Korrespondenzpartner (Kommentar)', 'index_archive_18' => 'Archive', 'index_archive_18.content' => 'Archive', 'index_archive_18.comment' => 'Archive (Kommentar)', 'index_literatur_19' => 'Literatur', 'index_literatur_19.content' => 'Literatur', 'index_literatur_19.comment' => 'Literatur (Kommentar)', 'index_kunstwerke_kfsa_20' => 'Kunstwerke KFSA', 'index_kunstwerke_kfsa_20.content' => 'Kunstwerke KFSA', 'index_kunstwerke_kfsa_20.comment' => 'Kunstwerke KFSA (Kommentar)', 'index_druckwerke_kfsa_21' => 'Druckwerke KFSA', 'index_druckwerke_kfsa_21.content' => 'Druckwerke KFSA', 'index_druckwerke_kfsa_21.comment' => 'Druckwerke KFSA (Kommentar)', '36_fulltext' => 'XML Volltext', '36_html' => 'HTML Volltext', '36_publicHTML' => 'HTML Volltext', '36_plaintext' => 'Volltext', 'transcript.text' => 'Transkripte', 'folders' => 'Mappen', 'notes' => 'Notizen', 'notes.title' => 'Notizen (Titel)', 'notes.content' => 'Notizen', 'notes.category' => 'Notizen (Kategorie)', 'key' => 'FuD Schlüssel' ) $query_id = '67402a637b414' $value = '„Dans les rapprochements entre le sanscrit, le zend et les langues germaniques, je conseillerais de s’en tenir au gothique et à [...]“' $key = 'Incipit' $adrModalInfo = array( 'ID' => '1475', 'project' => '1', 'timecreate' => '2013-03-26 11:41:59', 'timelastchg' => '2018-01-07 18:44:32', 'key' => 'AWS-ap-004z', 'docTyp' => array( 'name' => 'Person', 'id' => '39' ), '39_name' => 'Burnouf, Eugène', '39_geschlecht' => 'm', '39_gebdatum' => '1801-08-12', '39_toddatum' => '1852-05-28', '39_quellen' => 'WBIS@http://db.saur.de/WBIS/basicSearch.jsf@D762-312-5@ Wikipedia@http://de.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Burnouf@', '39_lebenwirken' => 'Indologe, Orientalist Eugène Burnouf war der Sohn des Altphilologen Jean-Louis Burnouf. Er studierte zunächst Rechtswissenschaften in Paris, widmete sich jedoch bald den orientalischen Sprachen. Zu seinen akademischen Lehrern gehörten Antoine Léonard de Chézy und Jean-Pierre Abel-Rémusat. Ab 1829 lehrte er selbst an der École Normale in Paris Fremdsprachen und Komparatistik und wurde schließlich zum Professor für Sanskrit am Collège du France ernannt. Gemeinsam mit Christian Lassen verfasste Burnouf einen „Essai sur le Pali“ (1826) und tat sich als Mitbegründer der französischen Gesellschaft Société Asiatique hervor. Seine Übersetzung der „Bhâgavata Purâna“ erschien von 1840 bis 1844. Zudem schrieb er ein religionshistorisches Werk zur Geschichte des Buddhismus in Indien und arbeitete u.a. an einer Grammatik und einem Wörterbuch der Pali-Sprache, weiterhin erforschte er die Zendsprache.', '39_dbid' => '117175277 ', '39_geburtsort' => array( 'ID' => '171', 'content' => 'Paris', 'bemerkung' => 'GND:4044660-8', 'LmAdd' => array() ), '39_pdb' => 'GND', '39_werkeognd' => 'http://swb.bsz-bw.de/DB=2.104/PPNSET?PPN=213692600&INDEXSET=1', '39_sekliteraturognd' => 'http://swb.bsz-bw.de/DB=2.104/PPNSET?PPN=213692600&INDEXSET=1', '39_beziehung' => 'AWS und Burnouf schätzten sich als Kollegen und Freunde. AWS besuchte Burnouf in Paris. Christian Lassen, ein Schüler Schlegels, stand während seines Paris-Aufenthaltes in Kontakt mit Burnouf.', '39_namevar' => 'Burnouf, Eugen Burnouf, E.', '39_status_person' => 'Vollständig', '39_sterbeort' => array( 'ID' => '171', 'content' => 'Paris', 'bemerkung' => 'GND:4044660-8', 'LmAdd' => array() ), 'folders' => array( (int) 0 => 'Personen', (int) 1 => 'Personen' ), '_label' => '', '_descr' => '', '_model' => 'Person', '_model_title' => 'Person', '_model_titles' => 'People', '_url' => '' ) $version = 'version-04-20' $domain = 'https://august-wilhelm-schlegel.de' $url = 'https://august-wilhelm-schlegel.de/version-04-20' $purl_web = 'https://august-wilhelm-schlegel.de/version-04-20/letters/view/2719' $state = '01.04.2020' $citation = 'Digitale Edition der Korrespondenz August Wilhelm Schlegels [01.04.2020]; August Wilhelm von Schlegel an Eugène Burnouf; [o.D.]' $lettermsg1 = 'August Wilhelm Schlegel: Digitale Edition der Korrespondenz [Version-04-20]' $lettermsg2 = ' <a href="https://august-wilhelm-schlegel.de/version-04-20/letters/view/2719">https://august-wilhelm-schlegel.de/version-04-20/letters/view/2719</a>.' $changeLeit = array( (int) 0 => 'Œuvres de M. Auguste-Guillaume de Schlegel écrites en français. Hg. v. Eduard Böcking. Bd. 3. Leipzig 1846' ) $sprache = 'Deutsch' $caption = array( 'exists' => '1', 'content' => 'Digitalisat Druck' ) $tab = 'druck' $n = (int) 1
include - APP/View/Letters/view.ctp, line 339 View::_evaluate() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/View/View.php, line 971 View::_render() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/View/View.php, line 933 View::render() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/View/View.php, line 473 Controller::render() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/Controller/Controller.php, line 968 Dispatcher::_invoke() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/Routing/Dispatcher.php, line 200 Dispatcher::dispatch() - APP/Lib/cakephp/lib/Cake/Routing/Dispatcher.php, line 167 [main] - APP/webroot/index.php, line 109
Dans les rapprochements entre le sanscrit, le zend et les langues germaniques, je conseillerais de s’en tenir au gothique et à l’anglo-saxon, et de sauter par dessus le francique ou l’ancien haut-allemand, comme Grimm l’appelle. Je le nomme francique à bon droit, d’après l'exemple d’Otfrid. Dans le germanique et l’anglo-saxon, an voit un type général; tandis que dans le francique, l’on voit beaucoup de nuances diverses qui me semblent être plutôt locales que chronologiques. Grimm a pris pour base la prononciation la plus rude, comme la mieux caractérisée; mais, à mon avis, elle n’a jamais été générale. Allez à Zurich ou à Saint-Gall, vous y trouverez encore aujourd’hui les gloses de Kéron toutes vivantes. Grimm a même été jusqu’à prendre quelques monosyllabes gothiques pour des contractions, quand l’orthographe de l’ancien hautallemand présentait en apparence deux syllabes, par exemple baurgs-puruh. Mais cela n’est que l’endurcissement des organes qui ne savent pas prononcer une consonne après un r sans l’intervention d’une voyelle parasite. La forme gothique s’est maintenue dans toutes les langues romanes: borgo , Burgos, bourg. Les gloses donnent komo (homrne); Otfrid écrit gomo, et c’est ainsi qu’ont parlé les Francs de la cour: le nom de la reine Gometrude le prouve. Ainsi donc l’ancien haut-allemand ne ferait que compliquer la doctrine des permutations, qui est simple et belle entre le sanscrit, le grec et le latin d’une part, et le gothique de l’autre. Voici la formule. Rangez les consonnes de chaque organe dans cet ordre: tenuis, media, adspirata, en ne comptant les deux aspirées sanscrites que pour une seule. Répétez la série gothique, et commencez l’autre série deux échelons plus bas; vous trouverez ainsi la permutation qui prévaut généralement:
Gothique. Sanscrit. Grec. Latin.
t
d
th ta τ t
t da δ d
d dha tha θ
th
La même formule s’applique aussi aux deux autres organes. Grimm a eu tort, à mon avis, de dire que le Goths n’ont pas eu de gutturale aspirée; le h chez eux fait évidemment double fonction. La parallèle des dentales est cependant le plus important, parce qu’on peut la vérifier dans quelques pronoms et dans la conjugaison, par exemple: sanscr. tad = goth. thata; 3e personne du singulier prés., sanscr. ati, ετι, it = goth. ith; 2e personne plur. imper.; sanscr. ata, ετε, ite = goth. ith. Il y a des exceptions dans la 2e pers. sing. et la 2e personne du duel du prétérit, où la règle exigerait d, et où il y a t, et ats; mais cette exception est justifiée par la suppression d’une voyelle. La moyenne s’est durcie une fois comme finale, l’autre fois par le voisinage du s. Sans doute le gothique se rapproche quelquefois du zend en s’écartant des trois autres langues; mais on ne pourra pas donner cette observation comme une règle générale. Je ne puis pas non plus vous accorder que dans le gothique l’aspiration soit provoquée par le r, puisqu’elle est introduite, et même deux fois dans le même mot, où il n’y a pas de r du tout savoir dans faths pour pati. Tout ce qu’on peut dire, c’est que, tandis que le concours de plusieurs consonnes arrête souvent la permutation, la présence d’un r ne l’empeche point. L’aspirée sanscrite perd même son aspiration à côté d’un r, dans bhrâtrĭ qui est brôthar. Remarquez encore que le gothique n’ayant point d’â long, l’oméga répond toujours à â. Voila donc en un seul mot trois per mutations parfaitement en règle. La règle ci-dessus sert aussi à décider des cas douteux; par exemple, faut-il identifier wairthan (devenir) avec vrĭdh ou vrĭt? La règle décide pour la seconde racine: wairthith, vertit, vartaté. La même chose a lieu lorsque les gutturales et les labiales alternent, fimf, πέμπε, quinque. Tout le monde sait aujourd’hui ce que j’ai observé, je crois, le premier, que śa = κ, c : il faut ajouter śa = h, dans daça, δέκα, decem, taihun: paçu, pecus, faihu. Nous trouvons aussi: kṣa = hs, dans dakchina, δεξίος, dexter, taihswo. De même cha initial = σχ, sc, sk; j’en connais deux exemples. Il y a un rapprochement curieux à faire entre fairhous et pârçνa. L’identité selon les permutations est parfaite: mais comment accorder le sens? Dans Ulfilas, cela exprime mundus; mais il paraît que c’est proprement la totalité des êtres vivants. Du moins le mot dont faιrhvus est dérivé, mais qui ne se trouve pas dans nos textes, signifie vie; c’est, dans l’ancien haut-allemand, ferah. De là, dans les Nibelunge , ferch- wunde, blessure vitale, c’est - à - dire mortelle.
Nos linguistes ont été frappés de l’étrangeté du mot atathni (année). Reinwald a déjà vu que ce mot était dérivé du persan adad, ou du sanscrit âditya. Mais à cause de l’â long initial, il faudra recourir à adidi, qui pourrait bien avoir été une personnification de l’année, puisque ses douze fils figurent le soleil dans les douze signes du zodiaque. Les permutations sont alors en règle.
Les voyelles gothiques sont sujettes à des variations dont je n’ai pas encore pu découvrir la loi. lt paraît que la quantité est plus fixe que la qualité; mais il ne faut pas oublier que les diphthongues ai et au ont deux valeurs diverses et sont souvent brèves. Les métamorphoses des significations sont merveilleuses. Un renversement complet n’est pas rare. C’est pourquoi l’on n’en peut pas conclure grand’ chose, quand il s’agit du déchiffrement d’une langue inconnue. Pour vous, le gothique est une œuvre surérogatoire, s’il ne devient pas un moyen d’intelligence...... Votre rapprochement de prâma et de φρήν est spécieux, mais, à mon avis, non admissible, le premier mot étant composé et le second simple. D’ailleurs φρήν signifie primitivement le diaphragme, où les Grecs homériques plaçaient le siége de l’âme. Je le dérive de φρε, d’où vient φρέαρ, φράσσω, etc. Je ne vois d’autres traces du verbe sanscrit an que ἄνεμος, animus , et dans Ulfilas uz-ôn (exspirativ).
[M. Burnouf annote: Il y a dans ces observations une justesse trop frappante, pour qu’elles puissent être un instant contestées. L’analogie plus ou moins considérable que présentent les dialectes germaniques avec le zend, ne peut et ne doit être qu’un objet secondaire dans le travail que je publie en ce moment, etc.]
Gothique. Sanscrit. Grec. Latin.
t
d
th ta τ t
t da δ d
d dha tha θ
th
La même formule s’applique aussi aux deux autres organes. Grimm a eu tort, à mon avis, de dire que le Goths n’ont pas eu de gutturale aspirée; le h chez eux fait évidemment double fonction. La parallèle des dentales est cependant le plus important, parce qu’on peut la vérifier dans quelques pronoms et dans la conjugaison, par exemple: sanscr. tad = goth. thata; 3e personne du singulier prés., sanscr. ati, ετι, it = goth. ith; 2e personne plur. imper.; sanscr. ata, ετε, ite = goth. ith. Il y a des exceptions dans la 2e pers. sing. et la 2e personne du duel du prétérit, où la règle exigerait d, et où il y a t, et ats; mais cette exception est justifiée par la suppression d’une voyelle. La moyenne s’est durcie une fois comme finale, l’autre fois par le voisinage du s. Sans doute le gothique se rapproche quelquefois du zend en s’écartant des trois autres langues; mais on ne pourra pas donner cette observation comme une règle générale. Je ne puis pas non plus vous accorder que dans le gothique l’aspiration soit provoquée par le r, puisqu’elle est introduite, et même deux fois dans le même mot, où il n’y a pas de r du tout savoir dans faths pour pati. Tout ce qu’on peut dire, c’est que, tandis que le concours de plusieurs consonnes arrête souvent la permutation, la présence d’un r ne l’empeche point. L’aspirée sanscrite perd même son aspiration à côté d’un r, dans bhrâtrĭ qui est brôthar. Remarquez encore que le gothique n’ayant point d’â long, l’oméga répond toujours à â. Voila donc en un seul mot trois per mutations parfaitement en règle. La règle ci-dessus sert aussi à décider des cas douteux; par exemple, faut-il identifier wairthan (devenir) avec vrĭdh ou vrĭt? La règle décide pour la seconde racine: wairthith, vertit, vartaté. La même chose a lieu lorsque les gutturales et les labiales alternent, fimf, πέμπε, quinque. Tout le monde sait aujourd’hui ce que j’ai observé, je crois, le premier, que śa = κ, c : il faut ajouter śa = h, dans daça, δέκα, decem, taihun: paçu, pecus, faihu. Nous trouvons aussi: kṣa = hs, dans dakchina, δεξίος, dexter, taihswo. De même cha initial = σχ, sc, sk; j’en connais deux exemples. Il y a un rapprochement curieux à faire entre fairhous et pârçνa. L’identité selon les permutations est parfaite: mais comment accorder le sens? Dans Ulfilas, cela exprime mundus; mais il paraît que c’est proprement la totalité des êtres vivants. Du moins le mot dont faιrhvus est dérivé, mais qui ne se trouve pas dans nos textes, signifie vie; c’est, dans l’ancien haut-allemand, ferah. De là, dans les Nibelunge , ferch- wunde, blessure vitale, c’est - à - dire mortelle.
Nos linguistes ont été frappés de l’étrangeté du mot atathni (année). Reinwald a déjà vu que ce mot était dérivé du persan adad, ou du sanscrit âditya. Mais à cause de l’â long initial, il faudra recourir à adidi, qui pourrait bien avoir été une personnification de l’année, puisque ses douze fils figurent le soleil dans les douze signes du zodiaque. Les permutations sont alors en règle.
Les voyelles gothiques sont sujettes à des variations dont je n’ai pas encore pu découvrir la loi. lt paraît que la quantité est plus fixe que la qualité; mais il ne faut pas oublier que les diphthongues ai et au ont deux valeurs diverses et sont souvent brèves. Les métamorphoses des significations sont merveilleuses. Un renversement complet n’est pas rare. C’est pourquoi l’on n’en peut pas conclure grand’ chose, quand il s’agit du déchiffrement d’une langue inconnue. Pour vous, le gothique est une œuvre surérogatoire, s’il ne devient pas un moyen d’intelligence...... Votre rapprochement de prâma et de φρήν est spécieux, mais, à mon avis, non admissible, le premier mot étant composé et le second simple. D’ailleurs φρήν signifie primitivement le diaphragme, où les Grecs homériques plaçaient le siége de l’âme. Je le dérive de φρε, d’où vient φρέαρ, φράσσω, etc. Je ne vois d’autres traces du verbe sanscrit an que ἄνεμος, animus , et dans Ulfilas uz-ôn (exspirativ).
[M. Burnouf annote: Il y a dans ces observations une justesse trop frappante, pour qu’elles puissent être un instant contestées. L’analogie plus ou moins considérable que présentent les dialectes germaniques avec le zend, ne peut et ne doit être qu’un objet secondaire dans le travail que je publie en ce moment, etc.]