• Albertine Ida Gustavine de Broglie to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Coppet · Place of Destination: Unknown · Date: [1818]
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Albertine Ida Gustavine de Broglie
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Coppet
  • Place of Destination: Unknown
  • Date: [1818]
  • Notations: Datum sowie Absendeort erschlossen. – Datierung durch archivalische Notiz auf der Handschrift sowie durch das schwarze Trauersiegel.
    Manuscript
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-611-38973
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.4(1),Nr.15
  • Number of Pages: 4 S. auf Doppelbl., hs.
  • Format: 18,2 x 11,8 cm
  • Incipit: „[1] Je prendrai qui vous voudrez à temoin pour savoir qui de nous a des manières dédaigneuses avec lʼautre et [...]“
    Language
  • French
    Editors
  • Stieglitz, Clara
  • Varwig, Olivia
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[1] Je prendrai qui vous voudrez à temoin pour savoir qui de nous a des manières dédaigneuses avec lʼautre et je suis bien sure quʼon ne les trouveroit pas de mon coté. Mais enfin cʼest égal, je [ne] tiens pas à prouver que j[ʼai] raison. Je vous répéte seulement que je crois que vous avez tort de prendre les choses comme cela avec un peu de douceur tout deviendroit facile et vous ne vous brouillerez pas avec des gens qui ont la plus sincere [2] amitié pour vous et avec qui (vous excepté) tout le monde trouve aisé de vivre en paix. Je ne suis pas responsable des petites altercations qui sʼélevent entre vous et ceux qui ont des opinions opposées je fais pourtant tout ce que je peux pour les empecher excepté de fermer ma porte aux gens qui ne pensent pas comme vous. Rappellez vous seulement que les tems dʼautrefois que vous regrettez avec tant de raison étoient des sujets de plainte continuels de votre part, et ce qui me [3] rassure sur mes torts cʼest que vous en trouviez à celle qui nʼen a jamais eu. Du reste sʼil ne falloit que convenir des miens jʼy serois toute prete, et ce nʼest certes pas de mon coté que viendra une rupture. Jʼai toujours le plus grand plaisir à écouter votre conversation excepté quand jʼy vois une intention blessante car cela gate tout lʼesprit du monde. Je nʼai aucun droit de vous jamais rien ordonner, ainsi vous ne ferez que ce qui vous [4] sera inspiré par vos sentiments. Je crois que vous faitez mal de briser des liens fondés sur tant de souvenirs et que pour ma part rien dans ce monde ne mʼauroit fait rompre. Après cela cʼest à vous à décider si lʼamour propre doit lʼemporter sur le coeur. vous retrouverez toujours le mien
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[1] Je prendrai qui vous voudrez à temoin pour savoir qui de nous a des manières dédaigneuses avec lʼautre et je suis bien sure quʼon ne les trouveroit pas de mon coté. Mais enfin cʼest égal, je [ne] tiens pas à prouver que j[ʼai] raison. Je vous répéte seulement que je crois que vous avez tort de prendre les choses comme cela avec un peu de douceur tout deviendroit facile et vous ne vous brouillerez pas avec des gens qui ont la plus sincere [2] amitié pour vous et avec qui (vous excepté) tout le monde trouve aisé de vivre en paix. Je ne suis pas responsable des petites altercations qui sʼélevent entre vous et ceux qui ont des opinions opposées je fais pourtant tout ce que je peux pour les empecher excepté de fermer ma porte aux gens qui ne pensent pas comme vous. Rappellez vous seulement que les tems dʼautrefois que vous regrettez avec tant de raison étoient des sujets de plainte continuels de votre part, et ce qui me [3] rassure sur mes torts cʼest que vous en trouviez à celle qui nʼen a jamais eu. Du reste sʼil ne falloit que convenir des miens jʼy serois toute prete, et ce nʼest certes pas de mon coté que viendra une rupture. Jʼai toujours le plus grand plaisir à écouter votre conversation excepté quand jʼy vois une intention blessante car cela gate tout lʼesprit du monde. Je nʼai aucun droit de vous jamais rien ordonner, ainsi vous ne ferez que ce qui vous [4] sera inspiré par vos sentiments. Je crois que vous faitez mal de briser des liens fondés sur tant de souvenirs et que pour ma part rien dans ce monde ne mʼauroit fait rompre. Après cela cʼest à vous à décider si lʼamour propre doit lʼemporter sur le coeur. vous retrouverez toujours le mien
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