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Ainsi, ne vous gênez pas; et si vous voulez une autre lettre de crédit, mandez-le moi sans gêne, et songez que c’est une déclaration d’attachement que de tirer sur moi.<br>Combien j’admire notre Prince! ne pouvez-vous pas le lui dire? n’avez-vous pas un moment pour me mettre à ses pieds? on parle de lui ici avec transport; mais dites-lui en mon nom de ne pas oublier la France. C’est sur les bords du Rhin qu’il doit être, lui et Moreau tout ensemble. Quelle douleur que son sort! je soigne sa pauvre femme, et j’ai pour elle une pitié déchirante; nous ne savons pas encore s’il vit ou non; il a écrit une lettre à sa femme depuis son malheur, qui est historiquement belle; je vous l’envoie de la main d’Albertine. Je vous répète ce que je vous ai dit déjà: si l’Allemagne est libre, j’irai y vivre après que vous aurez passé quelque temps ici avec moi. Soignez Baudissin: je ne vois rien ici qui le vaille pour Albertine, et cela s’arrangera mieux avec mes projets de Berlin; mais, hélas! ne va-t-il (<span class="slant-italic ">Napoléon</span>) pas se lancer contre vous dans toute sa force! veillez sur le Prince; empêchez qu’il ne s’expose; et vous-même, cher ami, prenez garde, et revenez-moi: l’hiver serait trop rude pour vous. Que je vous serve de raison et de prétexte, si vous sentez que cela ne vous convient pas.<br>Pauvre Albert! quelle carrière il a manquée! ne payez plus aucune de ses dettes; renvoyez tout à moi, purement et simplement, en disant que cela ne vous regarde plus. Signeul est surtout le dernier des hommes que je croirais à cet égard. J’attends avec anxiété votre réponse sur le départ d’Auguste: il désire oui; moi je le crains; mais j’ai sa parole au moins qu’il ne servira pas militairement. 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Sie heiratete 1786 den schwedischen Diplomaten Erik Magnus von Staël-Holstein in Paris. Die Eheleute lebten von Anfang an getrennt. Zu ihren ersten Veröffentlichungen zählten die „Lettres sur les ecrits et le charactère de J.-J. Rousseau“, die 1788 erschienen. Neben der Tätigkeit als Schriftstellerin wurde Germaine de Staël-Holstein als einflussreiche Salonnière berühmt. Unter ihrem politischen Einfluss stand u.a. Benjamin Constant, mit dem sie eine langjährige Beziehung führte und der der Vater ihrer Tochter Albertine war. Ihr politischer Liberalismus und die Befürwortung einer konstitutionellen Monarchie führten 1792 zu ihrer Verbannung ins schweizerische Exil. Gemeinsam mit ihren Kindern bezog sie Schloss Coppet am Genfer See, das nun zum Treffpunkt Intellektueller und Künstler ganz Europas avancierte. Nur selten war der Schriftstellerin der Aufenthalt in Frankreich gestattet. Während ausgedehnter Reisen in den Folgejahren nach Deutschland (1803/04 und 1808) und Italien (1805) war sie zumeist in Begleitung ihres Freundes und Hauslehrers AWS sowie Benjamin Constants. Großen Erfolg hatte sie mit ihrem Werk „De LʼAllemagne“ (1810) sowie mit ihrem Roman „Corinne ou LʼItalie“ (1807) und politischen Schriften. Die Verfolgung durch die französische Regierung veranlasste Germaine de Staël-Holstein am 23. Mai 1812 zur Flucht über die Schweiz nach Österreich, Russland und schließlich Schweden. Anschließend hielten sie sich von 1813 bis 1814 in London auf. Nach der Rückkehr in die Schweiz heiratete de Staël-Holstein 1816 den Vater ihres jüngsten Kindes, John Rocca.', '39_quellen' => 'WBIS@http://db.saur.de/WBIS/basicSearch.jsf@D834-624-6@ extern@Roger Paulin: August Wilhelm Schlegel. Cosmopolitan of Art and Poetry. Cambridge 2016.@ extern@Briefe von und an August Wilhelm Schlegel. Ges. u. erl. d. Josef Körner. 2. Bd. Die Erläuterungen. Zürich u.a. 1930, S. 121, 138. 138-139.@ extern@Hofmann, Etienne „Staël, Germaine de“, URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F16051.php@ Wikipedia@http://de.wikipedia.org/wiki/Anne_Louise_Germaine_de_Sta%C3%ABl@', '39_beziehung' => 'AWS machte gegen Ende des Jahres 1804 in Berlin die persönliche Bekanntschaft mit Germaine de Staël-Holstein. Als Hauslehrer ihrer Kinder gehörte er zum Coppeter Zirkel. Er begleitete Mme de Staël-Holstein auf ihren zahlreichen Reisen und war auch als ihr Berater im Hinblick auf die deutsche Literatur tätig; sein wichtiger Anteil an ihrem bedeutendsten Werk „De LʼAllemagne“ (1810) ist heute unbestritten. Auch Friedrich von Schlegel gehörte zu den zahlreichen Gästen auf Schloss Coppet. In Zeiten des politischen Umbruches begleitete AWS die Familie de Staël-Holstein durch Europa. Den Kindern Mme de Staël-Holsteins blieb AWS auch nach ihrem Tod verbunden. 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Ainsi, ne vous gênez pas; et si vous voulez une autre lettre de crédit, mandez-le moi sans gêne, et songez que c’est une déclaration d’attachement que de tirer sur moi.<br>Combien j’admire notre Prince! ne pouvez-vous pas le lui dire? n’avez-vous pas un moment pour me mettre à ses pieds? on parle de lui ici avec transport; mais dites-lui en mon nom de ne pas oublier la France. C’est sur les bords du Rhin qu’il doit être, lui et Moreau tout ensemble. Quelle douleur que son sort! je soigne sa pauvre femme, et j’ai pour elle une pitié déchirante; nous ne savons pas encore s’il vit ou non; il a écrit une lettre à sa femme depuis son malheur, qui est historiquement belle; je vous l’envoie de la main d’Albertine. Je vous répète ce que je vous ai dit déjà: si l’Allemagne est libre, j’irai y vivre après que vous aurez passé quelque temps ici avec moi. 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Il devrait prendre votre place; et vous, revenir.<br>Je quitte ceci dans huit jours; je reste huit jours à Londres, et je vais passer trois semaines chez le marquis de Lansdowne, où vos lettres m’arriveront douze heures plus tard, et voilà tout.<br>J’admire ce pays; à quelques égards, je m’y plais; mais il faut en être pour le préférer à tous les autres: nos habitudes continentales valent moins, mais nous conviennent mieux. Ce qui est admirable, c’est la sécurité, la liberté et les lumières. Lire est ici une chose nouvelle, tant il y a de vie dans les écrits; celle qui n’est pas dans la société se trouve dans les voyages, les histoires, etc.; et puis les gazettes à present sont attendues comme un voyageur. Mais les vents font une prison de la belle île, quand an attend de vos nouvelles à tous.<br>Adieu, cher ami, adieu; revenez-moi, comptez sur moi; car j’ai appris, mieux que je ne le savais encore, que vous êtes incomparable. 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Sie heiratete 1786 den schwedischen Diplomaten Erik Magnus von Staël-Holstein in Paris. Die Eheleute lebten von Anfang an getrennt. Zu ihren ersten Veröffentlichungen zählten die „Lettres sur les ecrits et le charactère de J.-J. Rousseau“, die 1788 erschienen. Neben der Tätigkeit als Schriftstellerin wurde Germaine de Staël-Holstein als einflussreiche Salonnière berühmt. Unter ihrem politischen Einfluss stand u.a. Benjamin Constant, mit dem sie eine langjährige Beziehung führte und der der Vater ihrer Tochter Albertine war. Ihr politischer Liberalismus und die Befürwortung einer konstitutionellen Monarchie führten 1792 zu ihrer Verbannung ins schweizerische Exil. Gemeinsam mit ihren Kindern bezog sie Schloss Coppet am Genfer See, das nun zum Treffpunkt Intellektueller und Künstler ganz Europas avancierte. Nur selten war der Schriftstellerin der Aufenthalt in Frankreich gestattet. Während ausgedehnter Reisen in den Folgejahren nach Deutschland (1803/04 und 1808) und Italien (1805) war sie zumeist in Begleitung ihres Freundes und Hauslehrers AWS sowie Benjamin Constants. Großen Erfolg hatte sie mit ihrem Werk „De LʼAllemagne“ (1810) sowie mit ihrem Roman „Corinne ou LʼItalie“ (1807) und politischen Schriften. Die Verfolgung durch die französische Regierung veranlasste Germaine de Staël-Holstein am 23. Mai 1812 zur Flucht über die Schweiz nach Österreich, Russland und schließlich Schweden. Anschließend hielten sie sich von 1813 bis 1814 in London auf. Nach der Rückkehr in die Schweiz heiratete de Staël-Holstein 1816 den Vater ihres jüngsten Kindes, John Rocca.', '39_quellen' => 'WBIS@http://db.saur.de/WBIS/basicSearch.jsf@D834-624-6@ extern@Roger Paulin: August Wilhelm Schlegel. Cosmopolitan of Art and Poetry. Cambridge 2016.@ extern@Briefe von und an August Wilhelm Schlegel. Ges. u. erl. d. Josef Körner. 2. Bd. Die Erläuterungen. 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[Londres], ce 26 septembre [1813].
Vous me blessez en me parlant d’argent avec cette régularité, cher ami; vous savez que tout mon bonheur dans ce monde consiste à vous ravoir chez moi; ainsi, quand vous prenez de l’argent, c’est comme si vous me disiez: je reviens. Ainsi, ne vous gênez pas; et si vous voulez une autre lettre de crédit, mandez-le moi sans gêne, et songez que c’est une déclaration d’attachement que de tirer sur moi.
Combien j’admire notre Prince! ne pouvez-vous pas le lui dire? n’avez-vous pas un moment pour me mettre à ses pieds? on parle de lui ici avec transport; mais dites-lui en mon nom de ne pas oublier la France. C’est sur les bords du Rhin qu’il doit être, lui et Moreau tout ensemble. Quelle douleur que son sort! je soigne sa pauvre femme, et j’ai pour elle une pitié déchirante; nous ne savons pas encore s’il vit ou non; il a écrit une lettre à sa femme depuis son malheur, qui est historiquement belle; je vous l’envoie de la main d’Albertine. Je vous répète ce que je vous ai dit déjà: si l’Allemagne est libre, j’irai y vivre après que vous aurez passé quelque temps ici avec moi. Soignez Baudissin: je ne vois rien ici qui le vaille pour Albertine, et cela s’arrangera mieux avec mes projets de Berlin; mais, hélas! ne va-t-il (Napoléon) pas se lancer contre vous dans toute sa force! veillez sur le Prince; empêchez qu’il ne s’expose; et vous-même, cher ami, prenez garde, et revenez-moi: l’hiver serait trop rude pour vous. Que je vous serve de raison et de prétexte, si vous sentez que cela ne vous convient pas.
Pauvre Albert! quelle carrière il a manquée! ne payez plus aucune de ses dettes; renvoyez tout à moi, purement et simplement, en disant que cela ne vous regarde plus. Signeul est surtout le dernier des hommes que je croirais à cet égard. J’attends avec anxiété votre réponse sur le départ d’Auguste: il désire oui; moi je le crains; mais j’ai sa parole au moins qu’il ne servira pas militairement. Il devrait prendre votre place; et vous, revenir.
Je quitte ceci dans huit jours; je reste huit jours à Londres, et je vais passer trois semaines chez le marquis de Lansdowne, où vos lettres m’arriveront douze heures plus tard, et voilà tout.
J’admire ce pays; à quelques égards, je m’y plais; mais il faut en être pour le préférer à tous les autres: nos habitudes continentales valent moins, mais nous conviennent mieux. Ce qui est admirable, c’est la sécurité, la liberté et les lumières. Lire est ici une chose nouvelle, tant il y a de vie dans les écrits; celle qui n’est pas dans la société se trouve dans les voyages, les histoires, etc.; et puis les gazettes à present sont attendues comme un voyageur. Mais les vents font une prison de la belle île, quand an attend de vos nouvelles à tous.
Adieu, cher ami, adieu; revenez-moi, comptez sur moi; car j’ai appris, mieux que je ne le savais encore, que vous êtes incomparable. Songez que nous sommes votre famille, et ne relâchez jamais ces liens que le bon Dieu vous a donnés. Parlez de moi à Camps, dites-lui qu’il est chargé de veiller sur notre Prince, et qu’ainsi ce sera lui qui sauvera le monde. Adieu, ami de mon âme, adieu.
Mon malheur s’est changé en abattement: que j’aurais besoin de vous!
Vous me blessez en me parlant d’argent avec cette régularité, cher ami; vous savez que tout mon bonheur dans ce monde consiste à vous ravoir chez moi; ainsi, quand vous prenez de l’argent, c’est comme si vous me disiez: je reviens. Ainsi, ne vous gênez pas; et si vous voulez une autre lettre de crédit, mandez-le moi sans gêne, et songez que c’est une déclaration d’attachement que de tirer sur moi.
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