• August Wilhelm von Schlegel to Anne Louise Germaine de Staël-Holstein

  • Place of Dispatch: Hannover · Place of Destination: Unknown · Date: 20.06.1808
Edition Status: Single collated printed full text without registry labelling not including a registry
    Metadata Concerning Header
  • Sender: August Wilhelm von Schlegel
  • Recipient: Anne Louise Germaine de Staël-Holstein
  • Place of Dispatch: Hannover
  • Place of Destination: Unknown
  • Date: 20.06.1808
    Printed Text
  • Bibliography: Pange, Pauline de: Auguste-Guillaume Schlegel et Madame de Staël d’apres des documents inédits. Paris 1938, S. 226‒227.
  • Incipit: „J’espère, chère amie, que ma lettre dirigée à Weimar vous sera parvenue. Je viens de recevoir hier vos aimables lignes du [...]“
    Language
  • French
J’espère, chère amie, que ma lettre dirigée à Weimar vous sera parvenue. Je viens de recevoir hier vos aimables lignes du 13. J’aurois voulu pouvoir soulager la tristesse que vous avez dû ressentir. Quant à l’ennui je crains bien qu’il ne tienne à d’autres manques et d’autres absences qu’à la mienne. Nous verrons, car maintenant que mes congés sont finis les vôtres doivent l’être aussi et je compte que vous passerez la moitié de votre tems avec moi. Le peu de jours que j’ai pu passer a pourtant contribué efficacement à la satisfaction de ma mère. Cela m’attendrit profondément de voir combien une mère, qui a tant fait pour nous, est reconnoissante de l’affection qu’on lui témoigne, tandis qu’on prodigue souvent son amour est ses soins avec si peu de fruits.
Je suis au moment de partir, mon frère et ma belle-sœur m’accompagnent à Göttingen, ce qui fait qu’il faut une journée et demie. Pour les retours de vos amis vous êtes vraiment der Mann nach der Uhr; aussi j’ai une peur affreuse de manquer au rendez-vous. Je tâcherai d’être à Franckf[ort] avant l’heure de spectacle, cependant cela ne dépend pas tout à fait de moi, je crains que les pluyes auront beaucoup gâté les chemins.
Adieu mon cher souverain! J’embrasse Albertine, je fais mes complimens à M. Sismondi et je baise la trace de vos pieds.
J’espère, chère amie, que ma lettre dirigée à Weimar vous sera parvenue. Je viens de recevoir hier vos aimables lignes du 13. J’aurois voulu pouvoir soulager la tristesse que vous avez dû ressentir. Quant à l’ennui je crains bien qu’il ne tienne à d’autres manques et d’autres absences qu’à la mienne. Nous verrons, car maintenant que mes congés sont finis les vôtres doivent l’être aussi et je compte que vous passerez la moitié de votre tems avec moi. Le peu de jours que j’ai pu passer a pourtant contribué efficacement à la satisfaction de ma mère. Cela m’attendrit profondément de voir combien une mère, qui a tant fait pour nous, est reconnoissante de l’affection qu’on lui témoigne, tandis qu’on prodigue souvent son amour est ses soins avec si peu de fruits.
Je suis au moment de partir, mon frère et ma belle-sœur m’accompagnent à Göttingen, ce qui fait qu’il faut une journée et demie. Pour les retours de vos amis vous êtes vraiment der Mann nach der Uhr; aussi j’ai une peur affreuse de manquer au rendez-vous. Je tâcherai d’être à Franckf[ort] avant l’heure de spectacle, cependant cela ne dépend pas tout à fait de moi, je crains que les pluyes auront beaucoup gâté les chemins.
Adieu mon cher souverain! J’embrasse Albertine, je fais mes complimens à M. Sismondi et je baise la trace de vos pieds.
· Übersetzung , 20.06.1808
· Pange, Pauline de: August Wilhelm Schlegel und Frau von Staël. Eine schicksalhafte Begegnung. Nach unveröffentlichten Briefen erzählt von Pauline Gräfin de Pange. Dt. Ausg. von Willy Grabert. Hamburg 1940, S. 169.
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