• Willem Ferdinand Mogge Muilman to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Berlin · Place of Destination: Jena · Date: 22. Dezember [1798]
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Willem Ferdinand Mogge Muilman
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Berlin
  • Place of Destination: Jena
  • Date: 22. Dezember [1798]
  • Notations: Datum (Jahr) erschlossen. – Datierung durch Mogge Muilmans Reisedaten sowie durch das Huldigungsfest des Fürsten, des Erbprinzen Friedrich von Anhalt-Dessau, am Mittwoch, den 24. Oktober 1798, in Zerbst (vgl. Sintenis: Die Chronik von Zerbst 1758–1830, S. 56).
    Manuscript
  • Provider: Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek Dresden
  • OAI Id: DE-1a-34292
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.15,Nr.92
  • Number of Pages: 3S. auf Doppelbl., hs. m. U. u. Adresse
  • Format: 23 x 18,8 cm
  • Incipit: „[1] Monsieur et cher Ami!
    Depuis bien de tems j’aurai dû deja vous remercier pour l’obligeant accueil que vous nous avez [...]“
    Language
  • French
  • Dutch
    Editors
  • Falk, Clio
  • Varwig, Olivia
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[1] Monsieur et cher Ami!
Depuis bien de tems j’aurai dû deja vous remercier pour l’obligeant accueil que vous
nous avez fait pendant notre séjour à Jena, mais en voyageant on a tant a voir et si peu de tems pour ecrire, surtout dans cette ville ci que j’espere que vous m’excuserez surtout puisque le proverbe dit beter te laat als nooit; partant le Lundi de Jena nous fumes Mercredi matin de bonne heure a Dessau, ou nous trouvames mon Oncle Lampsins tres malade de la goutte, mes cousines étoient deja parties pour Zerbst ou il y avoit des grandes fêtes pour l’in[a]uguration du Prince, nous y assistames aussi, et encore à beaucoup de chasses qui se donnerent de Dessau, et entre autres à la fameuse journée de St Hubert. Au commencement du mois prochain nous partimes de Dessau pour nous rendre à Magdeburg, ou croyant de rester qu’une journée nous restames pourtant huit jours. De là nous sommes arrivés ici, la ville [2] de Berlin frappe un etranger, surtout quand on entre ce que nous avons faits la porte de Brandebourg, nous logions sous les arbres ce qui à mon avis est le plus beau quartier de la ville, pour des amusemens publics on en attendra plus qu’il n’y en a, surtout le Theatre est petit et triste, mais j’ai été enthousiasmé de Monsieur Ifland, pour les tragedies je ne trouve pas qu’il excelle, mais pour les comedies il les joue superieurement bien; en general la troupe est superieurement bonne, on dit que le Roi va aggrandir le theatre ce qui est bien a esperer. Nous avons étés presentés a la cour il y a huit jours, ceci est pour un etranger bien interessant, si c’étoit seulement pour voir la Reine, en general je n’ai pas vu encore une femme, qui joignoit tant de graces à tant de beautés, outre la cour il y en a encore une grande quantité qui sont extremement polies mais pas si amusantes. En peu de tems il y a Carnavals ici [3] et apres avoir vu un opera nous comptons de partir pour Leipzick; Faites bien mes complimens à Madame votre epouse, à Monsieur et Madame Hufeland, et n’oubliez surtout pas de dire mille choses de ma part à Augustinchen. Ne délayez pas tant à me répondre que je n’ai fait a ecrire, c’est pourquoi je vous envoye ici mon adresse chez les Freres Benecke à Berlin qui auront soin si j’etois deja parti de me le faire parvenir. En esperance de recevoir [des] bonnes nouvelles de vous, je suis
Monsieur et tres cher ami
Votre tres humble serviteur
Mogge Muilman
Berlin
ce 22. Decembre
[4] Monsieur
Monsieur A. W: Schlegel
Professeur
à
Jena
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[1] Monsieur et cher Ami!
Depuis bien de tems j’aurai dû deja vous remercier pour l’obligeant accueil que vous
nous avez fait pendant notre séjour à Jena, mais en voyageant on a tant a voir et si peu de tems pour ecrire, surtout dans cette ville ci que j’espere que vous m’excuserez surtout puisque le proverbe dit beter te laat als nooit; partant le Lundi de Jena nous fumes Mercredi matin de bonne heure a Dessau, ou nous trouvames mon Oncle Lampsins tres malade de la goutte, mes cousines étoient deja parties pour Zerbst ou il y avoit des grandes fêtes pour l’in[a]uguration du Prince, nous y assistames aussi, et encore à beaucoup de chasses qui se donnerent de Dessau, et entre autres à la fameuse journée de St Hubert. Au commencement du mois prochain nous partimes de Dessau pour nous rendre à Magdeburg, ou croyant de rester qu’une journée nous restames pourtant huit jours. De là nous sommes arrivés ici, la ville [2] de Berlin frappe un etranger, surtout quand on entre ce que nous avons faits la porte de Brandebourg, nous logions sous les arbres ce qui à mon avis est le plus beau quartier de la ville, pour des amusemens publics on en attendra plus qu’il n’y en a, surtout le Theatre est petit et triste, mais j’ai été enthousiasmé de Monsieur Ifland, pour les tragedies je ne trouve pas qu’il excelle, mais pour les comedies il les joue superieurement bien; en general la troupe est superieurement bonne, on dit que le Roi va aggrandir le theatre ce qui est bien a esperer. Nous avons étés presentés a la cour il y a huit jours, ceci est pour un etranger bien interessant, si c’étoit seulement pour voir la Reine, en general je n’ai pas vu encore une femme, qui joignoit tant de graces à tant de beautés, outre la cour il y en a encore une grande quantité qui sont extremement polies mais pas si amusantes. En peu de tems il y a Carnavals ici [3] et apres avoir vu un opera nous comptons de partir pour Leipzick; Faites bien mes complimens à Madame votre epouse, à Monsieur et Madame Hufeland, et n’oubliez surtout pas de dire mille choses de ma part à Augustinchen. Ne délayez pas tant à me répondre que je n’ai fait a ecrire, c’est pourquoi je vous envoye ici mon adresse chez les Freres Benecke à Berlin qui auront soin si j’etois deja parti de me le faire parvenir. En esperance de recevoir [des] bonnes nouvelles de vous, je suis
Monsieur et tres cher ami
Votre tres humble serviteur
Mogge Muilman
Berlin
ce 22. Decembre
[4] Monsieur
Monsieur A. W: Schlegel
Professeur
à
Jena
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