Ministère de l’Instruction publique.
Je serai charmé, Monsieur, [d]e faire quelque chose pour M. Rous, et j’en chercherai avec empressement l’occasion. Votre suffrage m’est un sûr garant de son mérite, et la longue lettre qu’il m’a écrite me donne bonne opinion de lui. Je ne vois en ce moment, aucun emploi dont je puisse disposer en sa faveur; mais j’espère qu’il s’en présentera quelqu’un, & je ne le laisserai pas échapper.
Je suis fort reconnoissant de l’intérêt que vous prenez à mes travaux. Je desire vivement laisser quelque trace de mon passage dans l’administration de l’instruction publique en France. J’ai commencé par l’instruction primaire, et à cet égard je ne manquerai pas de moyens, ni peut-être de succès. Mais c’est enseignement [2] supérieur qui me préoccupe. Je vous demanderai la permission de vous en entretenir quelque jour.
Je n’ai pas reçu vos Réflexions sur l’étude des langues Asiatiques. Je tiens pourtant beaucoup à ne pas perdre cette marque de votre bon souvenir.
Agréez, je vous prie, Monsieur, l’assuranc[e] de ma considération la plus distinguée & de mon sincère dévouement.
Guizot
Paris 12 Janv. 1833.
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