• Albertine Ida Gustavine de Broglie to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Unknown · Place of Destination: Bonn · Date: [zwischen Mai 1832 und 1833]
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Albertine Ida Gustavine de Broglie
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Unknown
  • Place of Destination: Bonn
  • Date: [zwischen Mai 1832 und 1833]
  • Notations: Empfangsort und Datum erschlossen. – AWS war ab dem Herbst 1831 bis ins Frühjahr 1832 bei der Familie de Broglie in Paris zu Besuch und kehrte anschließend mit einem Umweg über London nach Bonn zurück. Pauline de Broglie starb in den ersten Januartagen 1832. Der Brief könnte sich auf die Heimkehr von AWS nach Bonn im Mai 1832 beziehen oder von 1833 stammen, da die Familie de Broglie AWS 1834 in Bonn besuchte.
    Manuscript
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-611-38973
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.4(1),Nr.65
  • Number of Pages: 4 S. auf Doppelbl., hs.
  • Format: 19,7 x 12,3 cm
  • Incipit: „[1] Cher ami, nous sommes tous jouyeux de vos bonnes nouvelles, nous avions besoin d’en avoir. Je voudrois être sure [...]“
    Language
  • French
    Editors
  • Bamberg, Claudia
  • Golyschkin, Ruth
[1] Cher ami, nous sommes tous jouyeux de vos bonnes nouvelles, nous avions besoin d’en avoir. Je voudrois être sure que vous ne vous fatiguez pas trop dans toutes vos courses mondaines.
Ce pauvre interieur que vous ranimiez avec tout de perseverance cher ami se trouve bien dépendu de vous. Je ne vous ai pas non plus assez exprimé ma reconnoissance pour ces charmantes
[e]t utiles leçons d’Albert. J’espère qu’il ressemblera à son père et sera digne de lui. Un bon ange de paix vielle sur lui [2] dans le ciel et regarde en pitié nos coeurs désolés du haut de cette gloire ou Dieu l’a appellée.
On est ici très occupé des affaires d’Italie. Cependant on espère que le premier moment passé elles se termineront bien et le ministère n’en a point d’inquiétude.
Vous nous avez beaucoup tenté d’un voyage à
Bonnes l’année prochaine autant que mon triste coeur puisse être tenté de quelque chose sur ce rivage du tems. Votre écolier Albert [3] vous dit mille choses et Louise aussi. Mr Doudan vous regrette beaucoup et conserve vos precieux depots avec grand soin. Votre barbier n’est pas content je vous en previens. Mlle Randall vous remercie de votre souvenir. Ma soeur me dit aussi mille choses pour vous bien que vous ayez oublié de me rien dire pour elle. Vous avez pourtant le coeur trop bon et l’esprit trop sagace pour oublier un membre si sacré et si aimable de notre pauvre famille et vous réparerez cela une autre fois. Je suis sure que sa douce image vous est présente et que les souvenirs de son mari que vous retrouvez [4] partout là où vous êtes vous rendrait encore plus cher le précieux dépot qu’il nous a laissé. Cette bonne et aimable soeur nous quittera bientôt. Helas tout s’éloigne tout se sépare et rien ne dure que les larmes sur la terre comme dit Petrarque que malheureusement Vous ne m’expliquez plus. Alphonse ne fera pas son voyage je le regrette pour lui.
Adieu bien cher ami donnez de vos nouvelles elles sont bien necessaires. De nouveaux liens sont venus s’ajouter aux anciens de nouvelles douleurs les ont cémentés puissiez nous retrouver tout cela dans un meilleur monde et y elever nos pensées mille tendresses de
Victor et de moi.
[1] Cher ami, nous sommes tous jouyeux de vos bonnes nouvelles, nous avions besoin d’en avoir. Je voudrois être sure que vous ne vous fatiguez pas trop dans toutes vos courses mondaines.
Ce pauvre interieur que vous ranimiez avec tout de perseverance cher ami se trouve bien dépendu de vous. Je ne vous ai pas non plus assez exprimé ma reconnoissance pour ces charmantes
[e]t utiles leçons d’Albert. J’espère qu’il ressemblera à son père et sera digne de lui. Un bon ange de paix vielle sur lui [2] dans le ciel et regarde en pitié nos coeurs désolés du haut de cette gloire ou Dieu l’a appellée.
On est ici très occupé des affaires d’Italie. Cependant on espère que le premier moment passé elles se termineront bien et le ministère n’en a point d’inquiétude.
Vous nous avez beaucoup tenté d’un voyage à
Bonnes l’année prochaine autant que mon triste coeur puisse être tenté de quelque chose sur ce rivage du tems. Votre écolier Albert [3] vous dit mille choses et Louise aussi. Mr Doudan vous regrette beaucoup et conserve vos precieux depots avec grand soin. Votre barbier n’est pas content je vous en previens. Mlle Randall vous remercie de votre souvenir. Ma soeur me dit aussi mille choses pour vous bien que vous ayez oublié de me rien dire pour elle. Vous avez pourtant le coeur trop bon et l’esprit trop sagace pour oublier un membre si sacré et si aimable de notre pauvre famille et vous réparerez cela une autre fois. Je suis sure que sa douce image vous est présente et que les souvenirs de son mari que vous retrouvez [4] partout là où vous êtes vous rendrait encore plus cher le précieux dépot qu’il nous a laissé. Cette bonne et aimable soeur nous quittera bientôt. Helas tout s’éloigne tout se sépare et rien ne dure que les larmes sur la terre comme dit Petrarque que malheureusement Vous ne m’expliquez plus. Alphonse ne fera pas son voyage je le regrette pour lui.
Adieu bien cher ami donnez de vos nouvelles elles sont bien necessaires. De nouveaux liens sont venus s’ajouter aux anciens de nouvelles douleurs les ont cémentés puissiez nous retrouver tout cela dans un meilleur monde et y elever nos pensées mille tendresses de
Victor et de moi.
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