• Albertine Ida Gustavine de Broglie to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Paris · Place of Destination: Bonn · Date: 2. Februar [1836]
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Albertine Ida Gustavine de Broglie
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Paris
  • Place of Destination: Bonn
  • Date: 2. Februar [1836]
  • Notations: Datum (Jahr) erschlossen. − Datierung durch den Poststempel von 1836 auf Seite 4.
    Manuscript
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-611-38973
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.4(1),Nr.71
  • Number of Pages: 3 S. auf Doppelbl., hs. m. Adresse
  • Format: 20,4 x 13 cm
  • Incipit: „[1] Cher ami, je suis bien dans mon tort, mais je mene une vie si terriblement décousue qu’il ne me [...]“
    Language
  • French
    Editors
  • Falk, Clio
  • Golyschkin, Ruth
[1] Cher ami, je suis bien dans mon tort, mais je mene une vie si terriblement décousue qu’il ne me reste que bien peu d’instans. Je ne puis assez vous dire combien je suis reconnoissant de vos bontés pour Albert. Vos lettres ont fait nos plaisirs bien souvent. Vous me faites de la peine en me disant que vous avez des chagrins et des soucis je voudrois y pouvoir quelque chose et je le ferois de toute mon ame.
Louise est fort belle et a beaucoup de succes. J’espere [2] que vous ne croirez pas d’après les journaux que je la marie, s’il en étoit question d’une maniere positive je vous l’aurois dit, mais bien que plusieurs partis se présentent rien n’est encore arreté et je ne me déciderai pas de si tôt. Mon petit Paul se développe et devient très gentil.
Notre pays est tranquille pour le moment les loix de repression ont reussi au delà de toute esperance à calmer le pays.
Adieu bien cher ami je voudrois avoir le tems de vous ecrire plus longuement mais
[3] cela m’est bien difficile ici, si on nous renvoye chez nous j’aurai plus de loisir pour vous écrire je pense avec bien de la douceur à ce charmant voyage de Bonn. Adieu et mille tendresses.
ce 2 Fevrier
rue des Capucins no20.
[4] Monsieur
A. W. de Schlegel
à
Bonn.
Province Prussienne du Rhin
.
[1] Cher ami, je suis bien dans mon tort, mais je mene une vie si terriblement décousue qu’il ne me reste que bien peu d’instans. Je ne puis assez vous dire combien je suis reconnoissant de vos bontés pour Albert. Vos lettres ont fait nos plaisirs bien souvent. Vous me faites de la peine en me disant que vous avez des chagrins et des soucis je voudrois y pouvoir quelque chose et je le ferois de toute mon ame.
Louise est fort belle et a beaucoup de succes. J’espere [2] que vous ne croirez pas d’après les journaux que je la marie, s’il en étoit question d’une maniere positive je vous l’aurois dit, mais bien que plusieurs partis se présentent rien n’est encore arreté et je ne me déciderai pas de si tôt. Mon petit Paul se développe et devient très gentil.
Notre pays est tranquille pour le moment les loix de repression ont reussi au delà de toute esperance à calmer le pays.
Adieu bien cher ami je voudrois avoir le tems de vous ecrire plus longuement mais
[3] cela m’est bien difficile ici, si on nous renvoye chez nous j’aurai plus de loisir pour vous écrire je pense avec bien de la douceur à ce charmant voyage de Bonn. Adieu et mille tendresses.
ce 2 Fevrier
rue des Capucins no20.
[4] Monsieur
A. W. de Schlegel
à
Bonn.
Province Prussienne du Rhin
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