• Albertine Adrienne Necker to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Genf · Place of Destination: Unknown · Date: 24. November [1813]
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
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    Metadata Concerning Header
  • Sender: Albertine Adrienne Necker
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Genf
  • Place of Destination: Unknown
  • Date: 24. November [1813]
  • Notations: Da der Brief im Druck nur teilweise wiedergegeben ist, wurde er neu transkribiert. Datum (Jahr) sowie Absendeort erschlossen. Das Einzelblatt mit dem Postskriptum wurde aus inhaltlichen Gründen diesem Brief zugeordnet. – Datierung: Bezieht sich auf den Brief Neckers vom 23. März 1813. Nach der Erscheinung von Neckers Übersetzung.
    Printed Text
  • Bibliography: Körner, Josef: Die Botschaft der deutschen Romantik an Europa. Augsburg 1929, S. 62‒66 und 96.
  • Incipit: „[1] Ce 24 Nov.bre
    Je vous expedie enfin Monsieur la traduction de votre bel ouvrage, elle a echappé aux griffes de la [...]“
    Manuscript
  • Provider: Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek Dresden
  • OAI Id: DE-1a-34336
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.29,Nr.108 und 107
  • Number of Pages: 4S. auf Doppelbl. u. 2S. auf 1 Bl., hs.
  • Format: 22,4 x 18,1 cm
  • Editors: Knödler, Stefan · Varwig, Olivia
[1] Ce 24 Nov.bre
Je vous expedie enfin Monsieur
la traduction de votre bel ouvrage, elle a echappé aux griffes de la censure, & à moins dʼun coup dʼautorité qui nʼest jamais impossible elle sera mise en vente dans 15 jours. Je souhaite que cet exemplaire traverse les armées en sureté, & que les Cosaques nʼen sentent pas le prix. Je vous ai regretté de bien des manieres Monsieur, vos conseils & les eclaircissemens que vous mʼauriez donné mʼeussent été prodigieusement necessaires & jʼai besoin de croire que vous serez un peu content de mon travail pour lʼêtre moi meme. Ma Cousine & vous êtes chacun dans votre genre ma conscience litteraire, & le sentiment du bien & du mal devient confus chez moi quand je ne vous ai pas. Jʼaurois bien des choses de differens genres à vous dire mais cette lettre ci est particulierement destinée à vous parler de cette traduction & je mʼimpose silence sur des sujets dʼun interet plus general.
Et dabord relativement à
la preface, cet ouvrage nʼauroit point passé sans ce quʼon apelle un correctif jʼavois donc à choisir de vous combattre une fois pour toutes dans une preface ou de vous chicaner continuellement dans des notes & jʼai mieux aimé le premier parti. Il laissoit plus entiere lʼimpression que produit lʼouvrage, il me permettoit de rendre hommage à votre talent ou plutot à vos divers talens litteraires & me laissoit aussi la faculté de donner un peu plus dʼensemble à la seule attaque que je croye possible de diriger contre votre beau systeme, que jʼai nommée tel meme en le combattant. Une admiration née & developpée avec moi même [2] pour la tragedie Francoise, ces gouts dʼenfance qui renaissent après quʼon croit les avoir vaincus par le raisonnement, & peutetre un peu de timidité qui me faisoit desirer me mettre à lʼabri de lʼorage que va exciter ce livre, & orage qui auroit pu fondre sur moi & ma famille malgré mon incognito, tout me forçoit à xxxxxxxxxxx separer la cause du traducteur de celle de lʼAuteur, mais rien pourtant ne mʼauroit pu engager à vous abandonner tout à fait, & il auroit fallu pour cela trahir des xxxx sentimens aussi vrais que ceux qui mʼobligeoient à vous combattre. Jʼai donc fait xxxxx en litterature comme dans la société & je me suis querellée une bonne fois avec vous pour vivre ensuite en paix & me livrer au plaisir de sentir moi meme tout ce quʼil y a dʼéminemment distingué en vous & de le faire sentir aux autres. Je voudrois vous avoir vengé par lʼouvrage meme des objections que je vous ai faites dans la preface & cʼest je vous assure à cela que jʼattacherois lʼidée du plus grand succès. Je vais à present vous rendre compte lʼun après lʼautre des legers changemens que je me suis permis & je demande sur chacun votre approbation ou votre blame detaillé après que vous aurez lu lʼouvrage.
Jʼai dabord fait, dʼaprès vos idées et les papiers que vous mʼavez remis, un frontispice un peu plus marquant pour lʼédifice ‒ vous trouverez dans la premiere leçon plusieurs phrases de vous que jʼai substituées aux miennes quand jʼai trouvé quʼelles valoient mieux, & je crois que les secours que vous mʼavez donnés ont fait beaucoup gagner à ce commencement dʼ
ouvrage. Le reste du volume est traduit le plus exactement que jʼai pu, & vous le retrouverez ce que vous en avez lu avec fort peu de changemens Dites moi si vous etes content du morceau sur les Romains. Le theatre italien est aussi copié exactement dʼaprès le modele. Seulement jʼai mis une note au morceau sur Gozzi pour expliquer ce que jʼai cru que vous entendiez par ironie, parceque je crois quʼon [3] nʼauroit rien compris à la chose sans cela. Dites moi si cette note repond bien à vos idées, & aussi si vous etes content du morceau sur les Romains. Sans rien changer au commencement du Th. François je me suis attachée à repandre une teinte plus douce sur le style & à faire disparoitre des traces dʼun peu dʼhumeur quʼon pourroit remarquer en Allemand. Jʼai prodigieusement admiré tout ce que vous dites sur les unités & tout ce que je puis desirer cʼest dʼavoir rendu ce morceau aussi clair & aussi interessant en François quʼil lʼest en Allemand. Lʼexpression Stätigkeit der Zeit mʼa fort embarrassée, le Dictionnaire restoit muet à cet egard, un Allemand homme de lettres que jʼai fait consulter nʼa xxx rien dit de satisfaisant, enfin fait en procedant par voye dʼexclusion & en ecartant tout ce que ce ne pouvoit pas etre jʼespere etre parvenue à deviner ce que cʼetoit. Dites moi si je me suis trompée, ce seroit une faute importante & qui mʼaffligeroit beaucoup. Comme on fera bientot je lʼespere une seconde edition je ne manquerois pas de la corriger. Jʼai mis les extraits de tragedie après chaque Poete pour que cette longue revision de pieces de theatre ne parut pas fatigante, & aussi un peu parceque jʼai cru reconnoitre un peu dʼhumeur dans cet in globo que vous avez fait de tout le theatre Francois. Cʼest Auguste qui sʼest chargé de la Comedie & je nʼai fait ensuite que mettre autant que je lʼai pu de lʼharmonie entre ses couleurs et les miennes. Je me suis permis de changer dans les 80 pages de ma Cousine, bien des phrases dans lesquelles elle me paroissoit être ecartée de votre pensée & en particulier un long passage sur cette meme ironie où il me sembloit quʼelle ne vous avoit point compris. Comme je savois que vous vous etiez disputé avec elle & sur cette traduction & que vous nʼaviez quelquefois cedé quʼà cette crainte de lui deplaire qui est commune à tous ses amis jʼai cru que vous approuveriez ces changemens. Si vous les remarquez dite moi je vous prie si vous les approuvez. Ce que je crains beaucoup que vous ne blamiez cʼest le partage different des deux [4] derniers volumes, moi meme je suis loin de lʼapprouver, & jʼai cédé de guerre lasse aux importunités du libraire qui vouloit absolument faire trois volumes & que celui du milieu ne fut pas le plus petit. La crainte de nuire à la division systematique mʼa alors engagé à la marquer dʼune maniere fort tranchée comme vous le verrez, jʼai séparé en deux la leçon sur Shakespear & jʼai terminé le 2d. volume un peu rondement en faisant un morceau que jʼai cru etre la recapitulation de vos ideés generales, dites moi encore ce que vous pensez de tout cela. Jʼai traduit avec un extreme plaisir votre eloquent morceau sur le theatre espagnol & je lʼai dʼautant plus soigné que jʼavois à coeur de vous venger de Sismonde qui a traduit une partie de ce meme morceau sans doute fort loyalement comme il le dit mais bien lourdement à ce quʼil me semble, ce qui vous a atiré un article très injuste de Guizot dans le Moniteur. Jʼavois envie de mettre une note qui relevat les fautes veritables quʼa faites Sismonde & puis jʼai craint dʼen avoir peutetre trop commis moi meme pour devoir jeter la premiere pierre. Jʼai aussi changé en une note polie, mais qui pourtant ne compromet point votre sévérité, la note où vous releviez plusieurs vers François. Peutetre ai-je eu tort de le faire en votre nom & si vous le pensez je vous en dois mille excuses, mais comme je ne vous fais emettre aucune opinion nouvelle jʼai cru pouvoir me le permettre – Jʼattends fort impatiemment votre reponse que je vous prie de mʼadresser chez Mr Cachet Concierge du Chateau de Coppet. Dites moi encore combien vous voulez dʼexemplaires & comment je dois vous les faire passer. Ne manquez pas de me parler de vous meme de me dire comment vous vous trouvez dans votre nouvelle position, je joins à une grande admiration pour vos lumieres un vif interet pour votre bonheur & jʼattacherai toute ma vie un grand prix à votre amitié. Veuillez toujours me garder le secret sur ma traduction.
[5] P.S.
Si vous n’avez pas recu
la lettre où je vous en ai prevenu d’avance vous serez peutetre etonné de trouver un avertissement fait à peu près en votre nom à la tete de l’ouvrage. Comme il va paroitre une autre traduction du meme ouvrage faite evidemment dans une mauvaise intention & que d’ailleurs nous savions que c’etoit votre projet de faire un avertissement, Auguste & moi avons cru que vous nous avoueriez de celui là & c’est Auguste qui l’a fait. – J’attends avec impatience mon absolution de cette plume redoutable qui fait trembler toute [...] l’Allemagne mais dont je n’ai jamais rien recu [...] fut doux & agreable.
[6] MonSieur
MonSieur Auguste Wilhelm
de Schlegel Secretaire
du Cabinet au
Prince
Royal
de Suede
[1] Ce 24 Nov.bre
Je vous expedie enfin Monsieur
la traduction de votre bel ouvrage, elle a echappé aux griffes de la censure, & à moins dʼun coup dʼautorité qui nʼest jamais impossible elle sera mise en vente dans 15 jours. Je souhaite que cet exemplaire traverse les armées en sureté, & que les Cosaques nʼen sentent pas le prix. Je vous ai regretté de bien des manieres Monsieur, vos conseils & les eclaircissemens que vous mʼauriez donné mʼeussent été prodigieusement necessaires & jʼai besoin de croire que vous serez un peu content de mon travail pour lʼêtre moi meme. Ma Cousine & vous êtes chacun dans votre genre ma conscience litteraire, & le sentiment du bien & du mal devient confus chez moi quand je ne vous ai pas. Jʼaurois bien des choses de differens genres à vous dire mais cette lettre ci est particulierement destinée à vous parler de cette traduction & je mʼimpose silence sur des sujets dʼun interet plus general.
Et dabord relativement à
la preface, cet ouvrage nʼauroit point passé sans ce quʼon apelle un correctif jʼavois donc à choisir de vous combattre une fois pour toutes dans une preface ou de vous chicaner continuellement dans des notes & jʼai mieux aimé le premier parti. Il laissoit plus entiere lʼimpression que produit lʼouvrage, il me permettoit de rendre hommage à votre talent ou plutot à vos divers talens litteraires & me laissoit aussi la faculté de donner un peu plus dʼensemble à la seule attaque que je croye possible de diriger contre votre beau systeme, que jʼai nommée tel meme en le combattant. Une admiration née & developpée avec moi même [2] pour la tragedie Francoise, ces gouts dʼenfance qui renaissent après quʼon croit les avoir vaincus par le raisonnement, & peutetre un peu de timidité qui me faisoit desirer me mettre à lʼabri de lʼorage que va exciter ce livre, & orage qui auroit pu fondre sur moi & ma famille malgré mon incognito, tout me forçoit à xxxxxxxxxxx separer la cause du traducteur de celle de lʼAuteur, mais rien pourtant ne mʼauroit pu engager à vous abandonner tout à fait, & il auroit fallu pour cela trahir des xxxx sentimens aussi vrais que ceux qui mʼobligeoient à vous combattre. Jʼai donc fait xxxxx en litterature comme dans la société & je me suis querellée une bonne fois avec vous pour vivre ensuite en paix & me livrer au plaisir de sentir moi meme tout ce quʼil y a dʼéminemment distingué en vous & de le faire sentir aux autres. Je voudrois vous avoir vengé par lʼouvrage meme des objections que je vous ai faites dans la preface & cʼest je vous assure à cela que jʼattacherois lʼidée du plus grand succès. Je vais à present vous rendre compte lʼun après lʼautre des legers changemens que je me suis permis & je demande sur chacun votre approbation ou votre blame detaillé après que vous aurez lu lʼouvrage.
Jʼai dabord fait, dʼaprès vos idées et les papiers que vous mʼavez remis, un frontispice un peu plus marquant pour lʼédifice ‒ vous trouverez dans la premiere leçon plusieurs phrases de vous que jʼai substituées aux miennes quand jʼai trouvé quʼelles valoient mieux, & je crois que les secours que vous mʼavez donnés ont fait beaucoup gagner à ce commencement dʼ
ouvrage. Le reste du volume est traduit le plus exactement que jʼai pu, & vous le retrouverez ce que vous en avez lu avec fort peu de changemens Dites moi si vous etes content du morceau sur les Romains. Le theatre italien est aussi copié exactement dʼaprès le modele. Seulement jʼai mis une note au morceau sur Gozzi pour expliquer ce que jʼai cru que vous entendiez par ironie, parceque je crois quʼon [3] nʼauroit rien compris à la chose sans cela. Dites moi si cette note repond bien à vos idées, & aussi si vous etes content du morceau sur les Romains. Sans rien changer au commencement du Th. François je me suis attachée à repandre une teinte plus douce sur le style & à faire disparoitre des traces dʼun peu dʼhumeur quʼon pourroit remarquer en Allemand. Jʼai prodigieusement admiré tout ce que vous dites sur les unités & tout ce que je puis desirer cʼest dʼavoir rendu ce morceau aussi clair & aussi interessant en François quʼil lʼest en Allemand. Lʼexpression Stätigkeit der Zeit mʼa fort embarrassée, le Dictionnaire restoit muet à cet egard, un Allemand homme de lettres que jʼai fait consulter nʼa xxx rien dit de satisfaisant, enfin fait en procedant par voye dʼexclusion & en ecartant tout ce que ce ne pouvoit pas etre jʼespere etre parvenue à deviner ce que cʼetoit. Dites moi si je me suis trompée, ce seroit une faute importante & qui mʼaffligeroit beaucoup. Comme on fera bientot je lʼespere une seconde edition je ne manquerois pas de la corriger. Jʼai mis les extraits de tragedie après chaque Poete pour que cette longue revision de pieces de theatre ne parut pas fatigante, & aussi un peu parceque jʼai cru reconnoitre un peu dʼhumeur dans cet in globo que vous avez fait de tout le theatre Francois. Cʼest Auguste qui sʼest chargé de la Comedie & je nʼai fait ensuite que mettre autant que je lʼai pu de lʼharmonie entre ses couleurs et les miennes. Je me suis permis de changer dans les 80 pages de ma Cousine, bien des phrases dans lesquelles elle me paroissoit être ecartée de votre pensée & en particulier un long passage sur cette meme ironie où il me sembloit quʼelle ne vous avoit point compris. Comme je savois que vous vous etiez disputé avec elle & sur cette traduction & que vous nʼaviez quelquefois cedé quʼà cette crainte de lui deplaire qui est commune à tous ses amis jʼai cru que vous approuveriez ces changemens. Si vous les remarquez dite moi je vous prie si vous les approuvez. Ce que je crains beaucoup que vous ne blamiez cʼest le partage different des deux [4] derniers volumes, moi meme je suis loin de lʼapprouver, & jʼai cédé de guerre lasse aux importunités du libraire qui vouloit absolument faire trois volumes & que celui du milieu ne fut pas le plus petit. La crainte de nuire à la division systematique mʼa alors engagé à la marquer dʼune maniere fort tranchée comme vous le verrez, jʼai séparé en deux la leçon sur Shakespear & jʼai terminé le 2d. volume un peu rondement en faisant un morceau que jʼai cru etre la recapitulation de vos ideés generales, dites moi encore ce que vous pensez de tout cela. Jʼai traduit avec un extreme plaisir votre eloquent morceau sur le theatre espagnol & je lʼai dʼautant plus soigné que jʼavois à coeur de vous venger de Sismonde qui a traduit une partie de ce meme morceau sans doute fort loyalement comme il le dit mais bien lourdement à ce quʼil me semble, ce qui vous a atiré un article très injuste de Guizot dans le Moniteur. Jʼavois envie de mettre une note qui relevat les fautes veritables quʼa faites Sismonde & puis jʼai craint dʼen avoir peutetre trop commis moi meme pour devoir jeter la premiere pierre. Jʼai aussi changé en une note polie, mais qui pourtant ne compromet point votre sévérité, la note où vous releviez plusieurs vers François. Peutetre ai-je eu tort de le faire en votre nom & si vous le pensez je vous en dois mille excuses, mais comme je ne vous fais emettre aucune opinion nouvelle jʼai cru pouvoir me le permettre – Jʼattends fort impatiemment votre reponse que je vous prie de mʼadresser chez Mr Cachet Concierge du Chateau de Coppet. Dites moi encore combien vous voulez dʼexemplaires & comment je dois vous les faire passer. Ne manquez pas de me parler de vous meme de me dire comment vous vous trouvez dans votre nouvelle position, je joins à une grande admiration pour vos lumieres un vif interet pour votre bonheur & jʼattacherai toute ma vie un grand prix à votre amitié. Veuillez toujours me garder le secret sur ma traduction.
[5] P.S.
Si vous n’avez pas recu
la lettre où je vous en ai prevenu d’avance vous serez peutetre etonné de trouver un avertissement fait à peu près en votre nom à la tete de l’ouvrage. Comme il va paroitre une autre traduction du meme ouvrage faite evidemment dans une mauvaise intention & que d’ailleurs nous savions que c’etoit votre projet de faire un avertissement, Auguste & moi avons cru que vous nous avoueriez de celui là & c’est Auguste qui l’a fait. – J’attends avec impatience mon absolution de cette plume redoutable qui fait trembler toute [...] l’Allemagne mais dont je n’ai jamais rien recu [...] fut doux & agreable.
[6] MonSieur
MonSieur Auguste Wilhelm
de Schlegel Secretaire
du Cabinet au
Prince
Royal
de Suede
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