• August Wilhelm von Schlegel to Guillaume Favre

  • Place of Dispatch: Unknown · Place of Destination: Genf GND · Date: [Oktober 1810]
Edition Status: Single collated printed full text without registry labelling not including a registry
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  • Sender: August Wilhelm von Schlegel
  • Recipient: Guillaume Favre
  • Place of Dispatch: Unknown
  • Place of Destination: Genf GND
  • Date: [Oktober 1810]
  • Notations: Datum sowie Absende- und Empfangsort erschlossen.
    Printed Text
  • Bibliography: Adert, Jules: Mélanges dʼhistoire littéraire par Guillaume Favre. Avec des lettres inédites dʼAuguste-Guillaume Schlegel et dʼAngelo Mai. Bd. 1. Genf 1856, S. XCVIII.
  • Incipit: „Jeudi matin.
    Monsieur,
    Je vous renvoie pour le moment Cluverius, la brochure de M. de Boeme et celle de Mustoxidi. Je vous aurais [...]“
    Manuscript
  • Provider: Bibliothèque de Genève
  • Classification Number: Ms. suppl. 968, f. 57r-58v
  • Provenance: 2 S., hs. m. U.
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Jeudi matin.
Monsieur,
Je vous renvoie pour le moment Cluverius, la brochure de M. de Boeme et celle de Mustoxidi. Je vous aurais volontiers apporté tout cela moi-même, mais, jusquʼà avant-hier, jʼai été fort occupé dʼun travail que je viens dʼexpédier en Allemagne, et depuis hier, je suis retenu dans mon lit par une petite indisposition. Jʼai été enchanté de voir les chevaux de Venise paraître dans la Bibliothèque Universelle.
Je suis bien de votre avis sur le passage dʼAsconius; lʼexplication de Majo nʼa pas le sens commun; je ne trouve dʼautre difficulté à la vôtre, sinon que le mot hostiæ est placé trop loin de portiunculas carnis, dont il dépend. Je serais porté à conjecturer sociæ et adjacentes civitates.
Je vous rendrai prochainement tous les livres que vous avez eu la bonté de me prêter. Je vous prie de présenter mes respects à Madame Favre. Je suis convaincu que le voyage dʼItalie aura une heureuse influence sur sa santé.
Mille amitiés,
SCHLEGEL.
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Jeudi matin.
Monsieur,
Je vous renvoie pour le moment Cluverius, la brochure de M. de Boeme et celle de Mustoxidi. Je vous aurais volontiers apporté tout cela moi-même, mais, jusquʼà avant-hier, jʼai été fort occupé dʼun travail que je viens dʼexpédier en Allemagne, et depuis hier, je suis retenu dans mon lit par une petite indisposition. Jʼai été enchanté de voir les chevaux de Venise paraître dans la Bibliothèque Universelle.
Je suis bien de votre avis sur le passage dʼAsconius; lʼexplication de Majo nʼa pas le sens commun; je ne trouve dʼautre difficulté à la vôtre, sinon que le mot hostiæ est placé trop loin de portiunculas carnis, dont il dépend. Je serais porté à conjecturer sociæ et adjacentes civitates.
Je vous rendrai prochainement tous les livres que vous avez eu la bonté de me prêter. Je vous prie de présenter mes respects à Madame Favre. Je suis convaincu que le voyage dʼItalie aura une heureuse influence sur sa santé.
Mille amitiés,
SCHLEGEL.
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