• August Wilhelm von Schlegel to Auguste Louis de Staël-Holstein

  • Place of Dispatch: Brüssel · Place of Destination: Unknown · Date: 16.04.1814
Edition Status: Single collated printed full text with registry labelling
    Metadata Concerning Header
  • Sender: August Wilhelm von Schlegel
  • Recipient: Auguste Louis de Staël-Holstein
  • Place of Dispatch: Brüssel
  • Place of Destination: Unknown
  • Date: 16.04.1814
    Printed Text
  • Provider: Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek Dresden
  • OAI Id: 335973167
  • Bibliography: Krisenjahre der Frühromantik. Briefe aus dem Schlegelkreis. Hg. v. Josef Körner. Bd. 2. Der Texte zweite Hälfte. 1809‒1844. Bern u.a. ²1969, S. 277.
  • Incipit: „Bruxelles ce 16 Avril 1814
    Mon cher Auguste, je viens de voir Mr de Wetterstedt – il nʼest pas encore sûr dʼaller [...]“
Notice (8): Undefined offset: 0 [APP/View/Letters/view.ctp, line 305]/version-07-19/letters/view/407" data-language="">
Bruxelles ce 16 Avril 1814
Mon cher Auguste, je viens de voir Mr de Wetterstedt – il nʼest pas encore sûr dʼaller à Paris, il attend des ordres et il ne croit pas que le Prince y restera long-temps. Je suis toujours dans lʼattente de mon congé, jʼespère que vous nʼaurez point perdu de temps pour me le procurer, car malgré les soins officieux de mon domestique de place, les delices de Bruxelles me laissent du vide et de lʼennui, et à ma grande désolation je ne pourrai plus assister à lʼouverture du Parlement. Jʼai une lettre de Madame votre mère du 4, pleine de soucis sur les événemens – elle aussi à cru Buonaparte inrenversible ou inculbutable.
Je vous adresse chez Rocheux ma pelisse – faites la vendre tout de suite à tout prix, je nʼai pas pu mʼen défaire ici, et je ne veux pas la traîner avec moi. Je suis tombé malade cet hiver faute de pelisse – à présent vers la canicule je me trouve avec deux pelisses sur les bras. Cʼest bien lʼimage de la vie humaine, ou lʼon a toujours ou de lʼappetit sans de quoi manger, ou de quoi manger sans appetit.
Faites vous donner quelques exemplaires de mon cours par Paschoud qui mʼen doit sans doute – faites en relier deux comme il faut, et présentez lʼun au Prince Royal, et donnez lʼautre à Suchtelen pour le remettre à son Empereur. Vous mʼobligerez beaucoup.
Adieu mon cher Auguste – jʼespère que nous nous reverrons bientôt de façon ou dʼautre.
Notice (8): Undefined offset: 0 [APP/View/Letters/view.ctp, line 387]/version-07-19/letters/view/407" data-language="">
Bruxelles ce 16 Avril 1814
Mon cher Auguste, je viens de voir Mr de Wetterstedt – il nʼest pas encore sûr dʼaller à Paris, il attend des ordres et il ne croit pas que le Prince y restera long-temps. Je suis toujours dans lʼattente de mon congé, jʼespère que vous nʼaurez point perdu de temps pour me le procurer, car malgré les soins officieux de mon domestique de place, les delices de Bruxelles me laissent du vide et de lʼennui, et à ma grande désolation je ne pourrai plus assister à lʼouverture du Parlement. Jʼai une lettre de Madame votre mère du 4, pleine de soucis sur les événemens – elle aussi à cru Buonaparte inrenversible ou inculbutable.
Je vous adresse chez Rocheux ma pelisse – faites la vendre tout de suite à tout prix, je nʼai pas pu mʼen défaire ici, et je ne veux pas la traîner avec moi. Je suis tombé malade cet hiver faute de pelisse – à présent vers la canicule je me trouve avec deux pelisses sur les bras. Cʼest bien lʼimage de la vie humaine, ou lʼon a toujours ou de lʼappetit sans de quoi manger, ou de quoi manger sans appetit.
Faites vous donner quelques exemplaires de mon cours par Paschoud qui mʼen doit sans doute – faites en relier deux comme il faut, et présentez lʼun au Prince Royal, et donnez lʼautre à Suchtelen pour le remettre à son Empereur. Vous mʼobligerez beaucoup.
Adieu mon cher Auguste – jʼespère que nous nous reverrons bientôt de façon ou dʼautre.
×
×