• August Wilhelm von Schlegel to Anne Louise Germaine de Staël-Holstein

  • Place of Dispatch: Bern · Place of Destination: Unknown · Date: 15.08.1811
Edition Status: Single collated printed full text without registry labelling not including a registry
    Metadata Concerning Header
  • Sender: August Wilhelm von Schlegel
  • Recipient: Anne Louise Germaine de Staël-Holstein
  • Place of Dispatch: Bern
  • Place of Destination: Unknown
  • Date: 15.08.1811
    Printed Text
  • Bibliography: Pange, Pauline de: Auguste-Guillaume Schlegel et Madame de Staël d’apres des documents inédits. Paris 1938, S. 311.
  • Incipit: „Jeudi 15 août [1811].
    Chère amie, je partage bien sincèrement les chagrins que vous cause Alb[ert]; c’est affreux à penser qu’il soit [...]“
    Language
  • French
Jeudi 15 août [1811].
Chère amie, je partage bien sincèrement les chagrins que vous cause Alb[ert]; cest affreux à penser quil soit si incorrigible. Japprouve fort votre résolution à son égard et elle peut se lier avec les autres buts du voyage.
Jai écrit sur B. et je dirai là-dessus à M. Math[ieu] tout ce que je puis dire. Je persiste dans mon avis quil faut commencer par T. et négocier de là ses affaires. Le premier voyage de ma belle-sœur à T. a été blâmé, dites-vous. Où et par qui? Quest-ce que cela fait lorsque lon est hors de la dépendance de ceux qui blâment? Il en est de même de la capitale voisine. Lorsquon veut marcher en avant il ne faut plus regarder en arrière, autrement on nen viendroit jamais à une décision. Cependant il faut marcher doucement et avec précaution pour ne point avoir des pas à faire en arrière.
Je me tiendrai toujours prêt – jespère être informé à tems de tout ce quil faut faire – votre lettre fait mention dun rendez-vous dont on ne mavoit rien dit encore.
Jattends le paquet, mais cest une erreur quun roman à vous ait été mis dans ma voiture, jai dabord examiné ce quil y avoit. Vous savez sans doute la nouvelle que le Concile sassemble de nouveau et quil prête les mains à tout, les principaux membres de lopposition ayant été écartés.
M. de Schr[aut] ma reçu avec tout plein de politesse.
Je vois par lenveloppe de votre lettre quEug[ène] est de retour chez vous.
Adieu, chère amie, mille choses à Auguste et Albertine. Ayez donc confiance en moi et ne me faites pas continuellement des reproches vagues, dont je ne sais en effet deviner la raison.
Jeudi 15 août [1811].
Chère amie, je partage bien sincèrement les chagrins que vous cause Alb[ert]; cest affreux à penser quil soit si incorrigible. Japprouve fort votre résolution à son égard et elle peut se lier avec les autres buts du voyage.
Jai écrit sur B. et je dirai là-dessus à M. Math[ieu] tout ce que je puis dire. Je persiste dans mon avis quil faut commencer par T. et négocier de là ses affaires. Le premier voyage de ma belle-sœur à T. a été blâmé, dites-vous. Où et par qui? Quest-ce que cela fait lorsque lon est hors de la dépendance de ceux qui blâment? Il en est de même de la capitale voisine. Lorsquon veut marcher en avant il ne faut plus regarder en arrière, autrement on nen viendroit jamais à une décision. Cependant il faut marcher doucement et avec précaution pour ne point avoir des pas à faire en arrière.
Je me tiendrai toujours prêt – jespère être informé à tems de tout ce quil faut faire – votre lettre fait mention dun rendez-vous dont on ne mavoit rien dit encore.
Jattends le paquet, mais cest une erreur quun roman à vous ait été mis dans ma voiture, jai dabord examiné ce quil y avoit. Vous savez sans doute la nouvelle que le Concile sassemble de nouveau et quil prête les mains à tout, les principaux membres de lopposition ayant été écartés.
M. de Schr[aut] ma reçu avec tout plein de politesse.
Je vois par lenveloppe de votre lettre quEug[ène] est de retour chez vous.
Adieu, chère amie, mille choses à Auguste et Albertine. Ayez donc confiance en moi et ne me faites pas continuellement des reproches vagues, dont je ne sais en effet deviner la raison.
· Übersetzung , 15.08.1811
· Pange, Pauline de: August Wilhelm Schlegel und Frau von Staël. Eine schicksalhafte Begegnung. Nach unveröffentlichten Briefen erzählt von Pauline Gräfin de Pange. Dt. Ausg. von Willy Grabert. Hamburg 1940, S. 241.
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