Les journaux mʼappelent une cruelle nouvelle, cher ami quel évenement subit et inattendu. Jʼai eu le cœur dechiré pour vous cher ami. Jʼai été frappée de terreur par la pensée de cette mort qui pouvoir couper tant de liens. Dites moi si vous avez quelques détails sur la mort de ce pauvre Frederic, Mde de St. Aulaire me charge de vous en demander aussi. Elle lʼaimait tendrement, elle mʼa remis une lettre de lui bien touchante quʼelle a reçu peu de tens avant ce triste évenement. Dites moi si vous étiez raccomodé avec lui; en tout cas vous lʼêtes à présent, car comment se supposer une irritation dʼun monde à lʼautre comment ne pas être sur que les ames de ceux qui ne sont plus voyent tour et pardonnent tout. Dites moi je vous en prie comment vous êtes, parlez moi de la disposition de votre ame, de lʼimpression quʼa produite une telle nouvelle. Vous savez cher ami si jʼai besoin de savoir tout ce qui vous interesse si je prends part à toutes vos peines. Ne feriez vous pas bien de faire quelque voyage pour vous distraire et de venir auprès de nous. – Adieu cher ami ce que vous savez bien cʼest que nous vous aimons bien tendrement et que vos peines sont les nôtres. Votre pauvre frère je mʼen souviens bien de son esprit si original et si distingué. Adieu mon cher ami. [Mlle de] Randall et Victor vous disent combien ils partagent votre peine.
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Albertine Ida Gustavine de Broglie to August Wilhelm von Schlegel
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Place of Dispatch: Paris GND · Place of Destination: Bonn GND · Date: 30. Januar [1829]
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Metadata Concerning Header
- Sender: Albertine Ida Gustavine de Broglie
- Recipient: August Wilhelm von Schlegel
- Place of Dispatch: Paris GND
- Place of Destination: Bonn GND
- Date: 30. Januar [1829]
- Notations: Datum (Jahr) erschlossen.
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Printed Text
- Provider: Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek Dresden
- OAI Id: 343347008
- Bibliography: Briefe von und an August Wilhelm Schlegel. Gesammelt und erläutert durch Josef Körner. Bd. 1. Zürich u.a. 1930, S. 478.
- Incipit: „Ce 30 Janvier [1829] Paris
Les journaux mʼappelent une cruelle nouvelle, cher ami quel évenement subit et inattendu. Jʼai eu le cœur [...]“
Ce 30 Janvier [1829] Paris
Les journaux mʼappelent une cruelle nouvelle, cher ami quel évenement subit et inattendu. Jʼai eu le cœur dechiré pour vous cher ami. Jʼai été frappée de terreur par la pensée de cette mort qui pouvoir couper tant de liens. Dites moi si vous avez quelques détails sur la mort de ce pauvre Frederic, Mde de St. Aulaire me charge de vous en demander aussi. Elle lʼaimait tendrement, elle mʼa remis une lettre de lui bien touchante quʼelle a reçu peu de tens avant ce triste évenement. Dites moi si vous étiez raccomodé avec lui; en tout cas vous lʼêtes à présent, car comment se supposer une irritation dʼun monde à lʼautre comment ne pas être sur que les ames de ceux qui ne sont plus voyent tour et pardonnent tout. Dites moi je vous en prie comment vous êtes, parlez moi de la disposition de votre ame, de lʼimpression quʼa produite une telle nouvelle. Vous savez cher ami si jʼai besoin de savoir tout ce qui vous interesse si je prends part à toutes vos peines. Ne feriez vous pas bien de faire quelque voyage pour vous distraire et de venir auprès de nous. – Adieu cher ami ce que vous savez bien cʼest que nous vous aimons bien tendrement et que vos peines sont les nôtres. Votre pauvre frère je mʼen souviens bien de son esprit si original et si distingué. Adieu mon cher ami. [Mlle de] Randall et Victor vous disent combien ils partagent votre peine.
Les journaux mʼappelent une cruelle nouvelle, cher ami quel évenement subit et inattendu. Jʼai eu le cœur dechiré pour vous cher ami. Jʼai été frappée de terreur par la pensée de cette mort qui pouvoir couper tant de liens. Dites moi si vous avez quelques détails sur la mort de ce pauvre Frederic, Mde de St. Aulaire me charge de vous en demander aussi. Elle lʼaimait tendrement, elle mʼa remis une lettre de lui bien touchante quʼelle a reçu peu de tens avant ce triste évenement. Dites moi si vous étiez raccomodé avec lui; en tout cas vous lʼêtes à présent, car comment se supposer une irritation dʼun monde à lʼautre comment ne pas être sur que les ames de ceux qui ne sont plus voyent tour et pardonnent tout. Dites moi je vous en prie comment vous êtes, parlez moi de la disposition de votre ame, de lʼimpression quʼa produite une telle nouvelle. Vous savez cher ami si jʼai besoin de savoir tout ce qui vous interesse si je prends part à toutes vos peines. Ne feriez vous pas bien de faire quelque voyage pour vous distraire et de venir auprès de nous. – Adieu cher ami ce que vous savez bien cʼest que nous vous aimons bien tendrement et que vos peines sont les nôtres. Votre pauvre frère je mʼen souviens bien de son esprit si original et si distingué. Adieu mon cher ami. [Mlle de] Randall et Victor vous disent combien ils partagent votre peine.
Ce 30 Janvier [1829] Paris
Les journaux mʼappelent une cruelle nouvelle, cher ami quel évenement subit et inattendu. Jʼai eu le cœur dechiré pour vous cher ami. Jʼai été frappée de terreur par la pensée de cette mort qui pouvoir couper tant de liens. Dites moi si vous avez quelques détails sur la mort de ce pauvre Frederic, Mde de St. Aulaire me charge de vous en demander aussi. Elle lʼaimait tendrement, elle mʼa remis une lettre de lui bien touchante quʼelle a reçu peu de tens avant ce triste évenement. Dites moi si vous étiez raccomodé avec lui; en tout cas vous lʼêtes à présent, car comment se supposer une irritation dʼun monde à lʼautre comment ne pas être sur que les ames de ceux qui ne sont plus voyent tour et pardonnent tout. Dites moi je vous en prie comment vous êtes, parlez moi de la disposition de votre ame, de lʼimpression quʼa produite une telle nouvelle. Vous savez cher ami si jʼai besoin de savoir tout ce qui vous interesse si je prends part à toutes vos peines. Ne feriez vous pas bien de faire quelque voyage pour vous distraire et de venir auprès de nous. – Adieu cher ami ce que vous savez bien cʼest que nous vous aimons bien tendrement et que vos peines sont les nôtres. Votre pauvre frère je mʼen souviens bien de son esprit si original et si distingué. Adieu mon cher ami. [Mlle de] Randall et Victor vous disent combien ils partagent votre peine.
Les journaux mʼappelent une cruelle nouvelle, cher ami quel évenement subit et inattendu. Jʼai eu le cœur dechiré pour vous cher ami. Jʼai été frappée de terreur par la pensée de cette mort qui pouvoir couper tant de liens. Dites moi si vous avez quelques détails sur la mort de ce pauvre Frederic, Mde de St. Aulaire me charge de vous en demander aussi. Elle lʼaimait tendrement, elle mʼa remis une lettre de lui bien touchante quʼelle a reçu peu de tens avant ce triste évenement. Dites moi si vous étiez raccomodé avec lui; en tout cas vous lʼêtes à présent, car comment se supposer une irritation dʼun monde à lʼautre comment ne pas être sur que les ames de ceux qui ne sont plus voyent tour et pardonnent tout. Dites moi je vous en prie comment vous êtes, parlez moi de la disposition de votre ame, de lʼimpression quʼa produite une telle nouvelle. Vous savez cher ami si jʼai besoin de savoir tout ce qui vous interesse si je prends part à toutes vos peines. Ne feriez vous pas bien de faire quelque voyage pour vous distraire et de venir auprès de nous. – Adieu cher ami ce que vous savez bien cʼest que nous vous aimons bien tendrement et que vos peines sont les nôtres. Votre pauvre frère je mʼen souviens bien de son esprit si original et si distingué. Adieu mon cher ami. [Mlle de] Randall et Victor vous disent combien ils partagent votre peine.
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Index
Names
- Broglie, Achille-Léon-Victor de ( , GND , )
- Randall, Frances ( , GND , )
- Sainte-Aulaire, Victorine de ( )
- Schlegel, Friedrich von ( , GND , )