Monsieur,
Jʼai lʼhonneur de Vous informer, quʼà la suite de la lettre que Vous avez bien voulu mʼadresser au mois de Mai, je nʼai pas manqué de faire les démarches nécessaires pour demander lʼautorisation de porter aux pieds de Mon Auguste Maître le récueil que Vous avez publié dernièrement en français. – Sa Majesté a daigné lʼagréer, et Vous a conféré, comme un témoignage de sa haute bienveillance, la grande médaille en or, [2] destinée aux savans distingués de lʼétranger.
En profitant dʼune occasion sûre pour Vous la transmettre ci-joint, je Vous offre en même tems mes complimens de cette marque de bienveillance particulière de la part de Sa Majesté Impériale, – et Vous prie dʼagréer lʼassurance de ma considération très-distinguée.
Le B.on de Meyendorff