• Albertine Ida Gustavine de Broglie an August Wilhelm von Schlegel

  • Absendeort: Paris · Empfangsort: Bonn · Datum: 15. Januar [1827]
Editionsstatus: Neu transkribiert und ausgezeichnet; zweimal kollationiert
    Briefkopfdaten
  • Absender: Albertine Ida Gustavine de Broglie
  • Empfänger: August Wilhelm von Schlegel
  • Absendeort: Paris
  • Empfangsort: Bonn
  • Datum: 15. Januar [1827]
  • Anmerkung: Empfangsort sowie Datum (Jahr) erschlossen. − Datierung durch den chinesischen Roman von Abel Rémusat, der 1826 erschien und die Heirat Auguste de Staëls 1827.
    Handschrift
  • Datengeber: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-611-38973
  • Signatur: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.4(1),Nr.36
  • Blatt-/Seitenzahl: 3 S. auf Doppelbl., hs.
  • Format: 18,9 x 11,8 cm
  • Incipit: „[1] ce 15 Janvier
    Paris
    Cher ami je vous ecris de Paris, loin dʼAuguste ainsi cela prouve quʼil est bien. Graces [...]“
    Sprache
  • Französisch
    Editorische Bearbeitung
  • Golyschkin, Ruth
  • Stieglitz, Clara
[1] ce 15 Janvier
Paris
Cher ami je vous ecris de Paris, loin dʼ
Auguste ainsi cela prouve quʼil est bien. Graces à Dieu, il se remet tous les jours, commence à sortir, et pourra se marier jʼespère le mois prochain. Malgré vos tristes idées cher ami jʼaugure bien de son mariage. La personne quʼil epouse est serieuse et aimable et surtout elle po[sesse] cette piéte qui a les prom[esses] de la vie presente comme [2] de la vie avant. Que vous dire de Paris cher ami. Le gouvernement y est plus impopulaire que jamais. Il propose une loi non seulement contre la liberte de la presse mais contre lʼimprimerie la lecture dite Tout ce qui empeche lʼhomme dʼêtre brute. On parle de guerre avec lʼAngleterre et sʼil y a cette guerre notre [com]merce sera ruiné. [Di]tes moi si vous avez lu [le] roman chinois de Mr [3] Abel Remusat on en dit ici beaucoup de bien et Victor sʼen amuse parfaitement. Adieu bien cher ami, ne me grondez pas dʼécrire si brievement, il faut que jʼécrive à:
Auguste à sa future,
puis jʼai
trois enfants
qui grandissent et me prennent bien du tems. Mais jʼai eu le besoin de vous rassurer tout de suite sur Auguste. Je sais combien vous nous aimez cher ami nous
[vo]us le rendons bien et [...] pour la vie et plus [...]
[4] Monsieur
Monsieur
[1] ce 15 Janvier
Paris
Cher ami je vous ecris de Paris, loin dʼ
Auguste ainsi cela prouve quʼil est bien. Graces à Dieu, il se remet tous les jours, commence à sortir, et pourra se marier jʼespère le mois prochain. Malgré vos tristes idées cher ami jʼaugure bien de son mariage. La personne quʼil epouse est serieuse et aimable et surtout elle po[sesse] cette piéte qui a les prom[esses] de la vie presente comme [2] de la vie avant. Que vous dire de Paris cher ami. Le gouvernement y est plus impopulaire que jamais. Il propose une loi non seulement contre la liberte de la presse mais contre lʼimprimerie la lecture dite Tout ce qui empeche lʼhomme dʼêtre brute. On parle de guerre avec lʼAngleterre et sʼil y a cette guerre notre [com]merce sera ruiné. [Di]tes moi si vous avez lu [le] roman chinois de Mr [3] Abel Remusat on en dit ici beaucoup de bien et Victor sʼen amuse parfaitement. Adieu bien cher ami, ne me grondez pas dʼécrire si brievement, il faut que jʼécrive à:
Auguste à sa future,
puis jʼai
trois enfants
qui grandissent et me prennent bien du tems. Mais jʼai eu le besoin de vous rassurer tout de suite sur Auguste. Je sais combien vous nous aimez cher ami nous
[vo]us le rendons bien et [...] pour la vie et plus [...]
[4] Monsieur
Monsieur
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