• Auguste Louis de Staël-Holstein an August Wilhelm von Schlegel

  • Absendeort: Paris · Empfangsort: Unbekannt · Datum: 20.01.1820
Editionsstatus: Neu transkribiert und ausgezeichnet; zweimal kollationiert
    Briefkopfdaten
  • Absender: Auguste Louis de Staël-Holstein
  • Empfänger: August Wilhelm von Schlegel
  • Absendeort: Paris
  • Empfangsort: Unbekannt
  • Datum: 20.01.1820
  • Anmerkung: Empfangsort erschlossen.
    Handschrift
  • Datengeber: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-611-36979
  • Signatur: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.26,Nr.41
  • Blatt-/Seitenzahl: 2 S., hs.
  • Format: 18,4 x 12 cm
  • Incipit: „[1] Paris 20 Janvier 1820
    Je joins à la lettre dʼAlbertine, mon cher Schlegel, 1° le compte dʼAubernon, 2° le mien [...]“
    Sprache
  • Französisch
    Editorische Bearbeitung
  • Golyschkin, Ruth
  • Stieglitz, Clara
[1] Paris 20 Janvier 1820
Je joins à
la lettre dʼAlbertine, mon cher Schlegel, 1° le compte dʼAubernon, 2° le mien 3° Une lettre de Boissier qui présente le tableau de tous les chetifs petits obstacles lilliputiens qui sʼopposent au succès de nos idées sur Geneve - Jʼai cru devoir, dans notre intérêt commun, mettre de la dignité dans cette affaire: une fois le desir manifesté, cʼest désormais à eux à faire les avances; et je ne sais pas même si une situation plus indépendante ne rendra pas Votre existence plus agréable à Geneve même -
Si Vos projets ne sont pas changés, voici les nôtres, pour quʼils entrent comme élement dans Vos calculs.
Victor et Albertine partiront [2] vers le commencement de May pour les Ormes et de là pour les eaux des Pyrénées: vraisemblablement jʼirai les rejoindre en Juin et Juillet; puis nous nous réunirons tous à Coppet au commencement dʼAoût. Du reste, je dépends des oeuvres de ma mère. Jʼai déja sept vol. de publiés et 10 dʼimprimés. Dans peu de temps, je vais commencer les oeuvres de mon grand-père: et ce double travail mʼabsorbera tout entier. Je nʼai pas besoin de Vous dire de quel immense secours Vous me seriez, sʼil entroit dans Vos idées de passer deux ou trois mois à Paris avant de venir en Suisse.
- Adieu, cher ami, dans quel moment et dans quel lieu que vous veniez, Vous êtes sûr que nous Vous recevrons à bras ouverts - Mille tendres bien tendres amitiés.
[1] Paris 20 Janvier 1820
Je joins à
la lettre dʼAlbertine, mon cher Schlegel, 1° le compte dʼAubernon, 2° le mien 3° Une lettre de Boissier qui présente le tableau de tous les chetifs petits obstacles lilliputiens qui sʼopposent au succès de nos idées sur Geneve - Jʼai cru devoir, dans notre intérêt commun, mettre de la dignité dans cette affaire: une fois le desir manifesté, cʼest désormais à eux à faire les avances; et je ne sais pas même si une situation plus indépendante ne rendra pas Votre existence plus agréable à Geneve même -
Si Vos projets ne sont pas changés, voici les nôtres, pour quʼils entrent comme élement dans Vos calculs.
Victor et Albertine partiront [2] vers le commencement de May pour les Ormes et de là pour les eaux des Pyrénées: vraisemblablement jʼirai les rejoindre en Juin et Juillet; puis nous nous réunirons tous à Coppet au commencement dʼAoût. Du reste, je dépends des oeuvres de ma mère. Jʼai déja sept vol. de publiés et 10 dʼimprimés. Dans peu de temps, je vais commencer les oeuvres de mon grand-père: et ce double travail mʼabsorbera tout entier. Je nʼai pas besoin de Vous dire de quel immense secours Vous me seriez, sʼil entroit dans Vos idées de passer deux ou trois mois à Paris avant de venir en Suisse.
- Adieu, cher ami, dans quel moment et dans quel lieu que vous veniez, Vous êtes sûr que nous Vous recevrons à bras ouverts - Mille tendres bien tendres amitiés.
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