• August Wilhelm von Schlegel to Auguste Louis de Staël-Holstein

  • Place of Dispatch: Treuenbrietzen · Place of Destination: London · Date: 02.09.1813
Edition Status: Single collated printed full text with registry labelling
    Metadata Concerning Header
  • Sender: August Wilhelm von Schlegel
  • Recipient: Auguste Louis de Staël-Holstein
  • Place of Dispatch: Treuenbrietzen
  • Place of Destination: London
  • Date: 02.09.1813
  • Notations: Empfangsort erschlossen.
    Printed Text
  • Bibliography: Pange, Pauline de: Auguste-Guillaume Schlegel et Madame de Staël d’apres des documents inédits. Paris 1938, S. 453.
  • Incipit: „Treuenbritzen, ce 2 sept[embre] 13.
    J’ai reçu, il n’y a que quelques jours, plusieurs paquets en même temps; vos lettres et celles [...]“
    Language
  • French
Treuenbritzen, ce 2 sept[embre] 13.
J’ai reçu, il n’y a que quelques jours, plusieurs paquets en même temps; vos lettres et celles de votre mère depuis le 1er jusqu’au 12 août, sont arrivées à de très petits intervalles. Cette inégalité est bien facile à concevoir par la longueur de nos communications. Mais je vous prie, mon cher Auguste. lorsqu’il y a un intervalle de silence de mon côté, de penser qu’il en est de même et de ne pas m’accuser. Je n’ai cessé d’écrire depuis les tristes lettres auxquelles j’ai enfin reçu la réponse. Je vous ai fait un long récit de mon voyage à Rostock; j’ai envoyé les sabres encore de Stralsund par le peintre Wallis, tous les papiers que j’ai trouvés, par le Chevalier d’Yvernois, de Charlottenbourg le 21 août; j’ai encore écrit depuis dans le paquet de M. de Rehausen; j’ai seulement manqué le dernier courrier de M. Thornton, qui vous aura apporté nos bulletins du 28 et du 30. Ce jour, j’étais trop dans le tourbillon; je revenais de Potsdam où j’avais été envoyé; le Quartier Général fut porté en avant, toute l’armée suédoise défila par Berlin et les nouvelles se pressaient. Quel contraste que vos lettres de deuil et ce mouvement si animé, si joyeux, quand je pense que votre frère était appelé à en être et à ne pas être le moins actif!
Treuenbritzen, ce 2 sept[embre] 13.
J’ai reçu, il n’y a que quelques jours, plusieurs paquets en même temps; vos lettres et celles de votre mère depuis le 1er jusqu’au 12 août, sont arrivées à de très petits intervalles. Cette inégalité est bien facile à concevoir par la longueur de nos communications. Mais je vous prie, mon cher Auguste. lorsqu’il y a un intervalle de silence de mon côté, de penser qu’il en est de même et de ne pas m’accuser. Je n’ai cessé d’écrire depuis les tristes lettres auxquelles j’ai enfin reçu la réponse. Je vous ai fait un long récit de mon voyage à Rostock; j’ai envoyé les sabres encore de Stralsund par le peintre Wallis, tous les papiers que j’ai trouvés, par le Chevalier d’Yvernois, de Charlottenbourg le 21 août; j’ai encore écrit depuis dans le paquet de M. de Rehausen; j’ai seulement manqué le dernier courrier de M. Thornton, qui vous aura apporté nos bulletins du 28 et du 30. Ce jour, j’étais trop dans le tourbillon; je revenais de Potsdam où j’avais été envoyé; le Quartier Général fut porté en avant, toute l’armée suédoise défila par Berlin et les nouvelles se pressaient. Quel contraste que vos lettres de deuil et ce mouvement si animé, si joyeux, quand je pense que votre frère était appelé à en être et à ne pas être le moins actif!
· Übersetzung , 02.09.1813
· Pange, Pauline de: August Wilhelm Schlegel und Frau von Staël. Eine schicksalhafte Begegnung. Nach unveröffentlichten Briefen erzählt von Pauline Gräfin de Pange. Dt. Ausg. von Willy Grabert. Hamburg 1940, S. 372.
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