Le Commissionnaire à Coblence auquel j’ai expédié ces Caisses par le bâteau à vapeur me mande que pour les faire passer à la douane française il lui faut une déclaration de la valeur, et cela me jette dans la l’embarras. Comme rareté et curiosité scientifique ces livres sont hors de prix, mais ils ne peuvent [2] pas se débiter dans la librairie. D’autre part mon libraire me dit que ses envois de livres pour Paris souffrent souvent des avarices par la négligence avec laquelle les douaniers les referment après les avoir examinés.
Ne pourriez Vs. pas, M. obtenir un ordre de la Direction des douanes pour le poste de Sierck, portant que ces caisses étant devenues par le la donation du Baron Schilling une propriété de l’Institut Royal, doivent être seulement plombées pour ensuite être examinées à Paris. Si cela peut s’arranger, je vous prie de m’envoyer une copie de cet ordre pour la joindre à la déclaration du contenu des caisses. En attendant j’ecris aux commissionnaires à Coblence (MM. Steinebach et Leroy) de les garder jusqu’a [3] nouvel ordre.
Vs trouverez naturel, M, que je mette le soin le plus scrupuleux à faire parvenir un aussi précieux dépôt de mon ami à sa destination.
Veuillez pp
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