• August Wilhelm von Schlegel to Carlo Andrea Pozzo di Borgo

  • Place of Dispatch: Coppet · Place of Destination: Paris · Date: 28.03.1815
Edition Status: Single collated printed full text without registry labelling not including a registry
    Metadata Concerning Header
  • Sender: August Wilhelm von Schlegel
  • Recipient: Carlo Andrea Pozzo di Borgo
  • Place of Dispatch: Coppet
  • Place of Destination: Paris
  • Date: 28.03.1815
  • Notations: Empfangsort erschlossen.
    Printed Text
  • Bibliography: Mc Erlean, John; King, Norman: Mme de Stael, A.W. Schlegel et Pozzo di Borgo. In: Cahiers staëliens 16 (1973), S. 51‒55.
  • Incipit: „Coppet, le 28 mars 1815.
    Mon Général !
    Nous voilà donc replongés dans cet état de bouleversements et d’agitations sans terme, dont nous [...]“
    Language
  • French
Coppet, le 28 mars 1815.
Mon Général !
Nous voilà donc replongés dans cet état de bouleversements et d’agitations sans terme, dont nous étions à peine sortis par les efforts réunis de tant de nations, et par la persévérance d’un petit nombre d’hommes tels que vous, dont les conseils ont donné une direction au mouvement général. C’est un vrai malheur que vous et Lord Wellington n’ayez pas été à Paris dans cette époque critique : vous auriez vu toute l’étendue du danger dès le premier instant et conseillé des mesures énergiques; vous auriez mieux fait, vous auriez apperçu les symptômes de ce qui se préparait de longue main, vous auriez averti d’avance et peut-être vos paroles auraient-elles fait impression, quoique la cour fût fascinée par une funeste sécurité. On reprocha au duc de Berry à un bal du Carnaval, d’avoir invité Buonapartistes. Y en a-t-il encore ? répondit-il. Au milieu de cela on s’occupait des choses les plus oiseuses. On voulait désorganiser l’Institut pour refaire l’Académie des Quarante. La duchesse d’Angoulême en partant pour Bordeaux recommanda surtout qu’il n’y eût point de bal de l’Opéra à la mi-carême, ce qui a été observé. Mr Ferrand s’est vanté qu’il ne se mêlait guères de la direction des postes, qu’il laissait ce soin à Mr de Lavalette. Or celui-ci, qui sait comment on ouvre les lettres et comment on les fait parvenir, a si bien travaillé qu’aucune correspondance de Buonaparte ni de ses adhérents n’a été découverte, quoiqu’il en existât sans doute une infinité. Le maréchal Ney s’est retiré à la campagne vers la fin de Février, pour communiquer avec d’autres militaires, sans être observé. En partant, il s’est mis à genoux devant le Roi, et lui a promis de ramener B[uonaparte] dans une cage de fer. Cette fanfaronnade aurait dû inspirer de la méfiance contre lui. Nous acquîmes la certitude de sa défection dès le 15, en passant à Besançon; à Paris on ne l’a sue que le 18. Au milieu de la consternation, l’étiquette règnait encore dans les Tuileries jusqu’au dernier jour. Un officier resté fidèle à sa mission, qui du gré de Buonap[arte] avait traversé son armée, a été trois jours à Paris sans pouvoir parvenir à faire son rapport au Roi.
Mais il est inutile maintenant d’examiner par quelles fautes de régime le malade est mort, et si B[uonaparte] a été mieux servi par la trahison, ou par l’ineptie de ses adversaires et les préjugés indéracinables des amis de la famille royale. Je pense que ces Princes si respectables et si infortunés ont été dans une déplorable situation dès le premier instant. On ne leur a pas accordé la condition indispensable pour se maintenir sur un trône miné par 25 ans de révolutions, l’éloignement de l’homme dangereux dans un autre hémisphère et sous la plus stricte surveillance. Tout ce qu’on leur reproche de n’avoir pas fait pour créer un esprit public en France, et pour rendre la nation au sentiment de sa dignité perdue, n’aurait pu produire son effet que dans quelques années, tandis que le danger était imminent. Je pense que toutes ces questions qu’on agitait dans les sallons de la capitale, sur la liberté de la presse, sur la responsabilité des ministres, ne produisaient aucun effet dans les provinces. Mais l’abolition des droits réunis à l’instant même de l’avènement, comme on l’avait promise, en général l’allègement des impôts, de grands secours accordés aux districts dévastés par la guerre, pour lesquels on n’a absolument rien fait, auraient sans doute beaucoup changé la disposition générale. Il fallait réduire infiniment davantage l’armée, dissoudre et désarmer entièrement les corps suspects, non seulement organiser partout la garde nationale sédentaire, mais en former une autre mobile, à l’instar de nos milices, augmenter la gendarmerie, etc. etc.
J’ai quitté Paris dès le 11 de ce mois, mais un de mes amis y est resté jusqu’au 19. Je m’en vais vous faire part de ce que nous avons pu observer. La grande masse de la nation était neutre et inerte, aussi longtemps que la chose était indécise : tous ces gens-là se déclarent pour le succès avec le plus grand empressement. Nous avons vu dans notre voyage quelques honnêtes gens, même parmi les classes inférieures, dans une profonde affliction : les paysans cachaient déjà leurs effets, la populace des villes ricanait. Les provinces qui ont été le théâtre de la guerre, loin d’accuser Buonap[arte] comme l’auteur de leurs maux, ne sont irrités que contre les étrangers. ll serait en effet très difficile d’entamer la France du même côté que l’année passée, c’est-à-dire par la Lorraine, la Franche-Comté, la Bourgogne et la Champagne. D’abord on n’y trouverait rien à manger, et puis les paysans pourraient bien se sauver dans les forêts et faire la guerre à l’Espagnole. Toutes ces provinces et l’Alsace aussi sont généralement dévouées à Buonaparte. Il revient de par ses gardes prétoriennes et la canaille, sa couronne surmontée du bonnet rouge; il a pour lui Ies acquéreurs des biens nationaux, enfin il sait flatter à merveille la vanité humiliée des Français. L’extinction de tout principe de morale et de religion, vingt-cinq ans d’atrocités et de platitudes dans l’intérieur, de brigandages au dehors, ont produit la plus profonde perversité. Cette nation, en horreur à toutes les autres, ayant passé sans honte sous toutes les fourches Caudines, n’en est pas moins possédée par le démon de la vanité; elle n’a aucune idée raisonnable de la liberté, ni aucun dèsir de l’obtenir, mais en revanche une passion effrénée pour l’égalité; c’est-à-dire pour l’égalité telle qu’elle pourrait exister sous un palladium [?]. Parce que quelques parvenus, tirés de la lie du peuple, ont fait fortune parmi eux, ils pensent que la même chose pourrait arriver à tous, et Buonaparte est le Palladium de cette espérance. Je crois qu’on pourrait compter en France ceux qui s’intéressent à la chose publique, encore est-ce les bras croisés – il n’y a plus aucune énergie que pour le mal. La dernière fois l’on a prêché la croisade contre B[uonaparte], aujourd’hui il faudra la prêcher contre la mauvaise partie de la nation, et c’est l’immense majorité.
Quand vous lirez dans le Moniteur que telle ville est dans l’ivresse de la joye du retour de Napoléon, ne croyez pas que ce soit un mensonge officiel. Plusieurs voyageurs l’ont vu de leurs propres yeux dans les provinces que je vous ai citées plus haut. Nos voisins les habitans du pays de Gex, sont comme fous : tous les jours nous les avons entendu tirer des coups de réjouissance. Je ne dis pas que cela durera lorsqu’ils en éprouveront les suites, mais à présent ce sont des chiens qui mangent avec avidité leur propre vomissement. Pour le moment je n’ai aucune espérance d’une guerre civile; la réaction viendra, mais plus tard. On assure cependant que Marseille et tout le midi sont encore remplis de zèle pour le Roi, que d’un autre côté la duchesse d’Angoulême met tout en œuvre pour animer l’esprit public à Bordeaux. Je crains que tout cela ne soit antérieur à l’arrivée de la nouvelle de l’entrée de B[uonaparte] à Paris.
Jamais on n’a vu conquérir un royaume de cette façon, sans verser une goutte de sang, et en chassant seulement devant soi à coup de chiquenaudes ceux qui étaient en possession de l’autorité. Où est donc cette noblesse si fière, ou pour mieux dire, si arrogante ? Où sont ces ardens chevaliers de l’antique monarchie et de ses droits imprescriptibles, dans lesquels ils comprenaient leurs propres prérogatives ? Aucun d’eux ne veut-il mourir pour sa foi, fidèle au Roi, à l’honneur, et aux leçons des ancêtres, dont ils s’enorgueillissent ?
Mr de Constant a montré un grand courage – son article signé, dans le Journal des Débats du 19, n’est pas de ceux que Buonap[arte] oubliera jamais. J’espère qu’il aura pu partir à temps.
Le gouvernement suisse a montré beaucoup de décision. Il a fait marcher d’abord en force vers les frontières, et nous sommes ici tout entourés des troupes de leur cordon. L’esprit est bon en général. Cependant il est à craindre que les germes de discorde qu’on a semé mal à propos dans la confédération ne viennent à éclore quand il sera question d’agir. On ne saurait se dissimuler que quelques-uns des nouveaux cantons dont l’existence semblait être devenue précaire, ont une opinion favorable, si non à leur ancien médiateur, au moins à l’acte de médiation.
Le salut de l’Europe dépend de la rapidité des résolutions des souverains alliés. Si on lui laisse le temps d’organiser son armée et de se procurer le matériel pour la guerre, il sera plus formidable que jamais.
Vous ne dormirez pas dans cette circonstance, mon général, j’en suis sûr : et vos veilles et vos fatigues vaudront encore de mauvais moments à l’ennemi commun. Peut-être vous recontrerai-je encore, comme autrefois, aux extrémités de l’Europe – mais cette fois-ci j’espère que ce sera plus près du centre de tous nos maux, de cette nouvelle Babylone.
Fontana di dolore, albergo d’ira.
Veuillez agréer l’assurance de ma considération la plus distinguée – je forme des vœux pour le succès de tous vos efforts.
A. W. de Schlegel.
Coppet, le 28 mars 1815.
Mon Général !
Nous voilà donc replongés dans cet état de bouleversements et d’agitations sans terme, dont nous étions à peine sortis par les efforts réunis de tant de nations, et par la persévérance d’un petit nombre d’hommes tels que vous, dont les conseils ont donné une direction au mouvement général. C’est un vrai malheur que vous et Lord Wellington n’ayez pas été à Paris dans cette époque critique : vous auriez vu toute l’étendue du danger dès le premier instant et conseillé des mesures énergiques; vous auriez mieux fait, vous auriez apperçu les symptômes de ce qui se préparait de longue main, vous auriez averti d’avance et peut-être vos paroles auraient-elles fait impression, quoique la cour fût fascinée par une funeste sécurité. On reprocha au duc de Berry à un bal du Carnaval, d’avoir invité Buonapartistes. Y en a-t-il encore ? répondit-il. Au milieu de cela on s’occupait des choses les plus oiseuses. On voulait désorganiser l’Institut pour refaire l’Académie des Quarante. La duchesse d’Angoulême en partant pour Bordeaux recommanda surtout qu’il n’y eût point de bal de l’Opéra à la mi-carême, ce qui a été observé. Mr Ferrand s’est vanté qu’il ne se mêlait guères de la direction des postes, qu’il laissait ce soin à Mr de Lavalette. Or celui-ci, qui sait comment on ouvre les lettres et comment on les fait parvenir, a si bien travaillé qu’aucune correspondance de Buonaparte ni de ses adhérents n’a été découverte, quoiqu’il en existât sans doute une infinité. Le maréchal Ney s’est retiré à la campagne vers la fin de Février, pour communiquer avec d’autres militaires, sans être observé. En partant, il s’est mis à genoux devant le Roi, et lui a promis de ramener B[uonaparte] dans une cage de fer. Cette fanfaronnade aurait dû inspirer de la méfiance contre lui. Nous acquîmes la certitude de sa défection dès le 15, en passant à Besançon; à Paris on ne l’a sue que le 18. Au milieu de la consternation, l’étiquette règnait encore dans les Tuileries jusqu’au dernier jour. Un officier resté fidèle à sa mission, qui du gré de Buonap[arte] avait traversé son armée, a été trois jours à Paris sans pouvoir parvenir à faire son rapport au Roi.
Mais il est inutile maintenant d’examiner par quelles fautes de régime le malade est mort, et si B[uonaparte] a été mieux servi par la trahison, ou par l’ineptie de ses adversaires et les préjugés indéracinables des amis de la famille royale. Je pense que ces Princes si respectables et si infortunés ont été dans une déplorable situation dès le premier instant. On ne leur a pas accordé la condition indispensable pour se maintenir sur un trône miné par 25 ans de révolutions, l’éloignement de l’homme dangereux dans un autre hémisphère et sous la plus stricte surveillance. Tout ce qu’on leur reproche de n’avoir pas fait pour créer un esprit public en France, et pour rendre la nation au sentiment de sa dignité perdue, n’aurait pu produire son effet que dans quelques années, tandis que le danger était imminent. Je pense que toutes ces questions qu’on agitait dans les sallons de la capitale, sur la liberté de la presse, sur la responsabilité des ministres, ne produisaient aucun effet dans les provinces. Mais l’abolition des droits réunis à l’instant même de l’avènement, comme on l’avait promise, en général l’allègement des impôts, de grands secours accordés aux districts dévastés par la guerre, pour lesquels on n’a absolument rien fait, auraient sans doute beaucoup changé la disposition générale. Il fallait réduire infiniment davantage l’armée, dissoudre et désarmer entièrement les corps suspects, non seulement organiser partout la garde nationale sédentaire, mais en former une autre mobile, à l’instar de nos milices, augmenter la gendarmerie, etc. etc.
J’ai quitté Paris dès le 11 de ce mois, mais un de mes amis y est resté jusqu’au 19. Je m’en vais vous faire part de ce que nous avons pu observer. La grande masse de la nation était neutre et inerte, aussi longtemps que la chose était indécise : tous ces gens-là se déclarent pour le succès avec le plus grand empressement. Nous avons vu dans notre voyage quelques honnêtes gens, même parmi les classes inférieures, dans une profonde affliction : les paysans cachaient déjà leurs effets, la populace des villes ricanait. Les provinces qui ont été le théâtre de la guerre, loin d’accuser Buonap[arte] comme l’auteur de leurs maux, ne sont irrités que contre les étrangers. ll serait en effet très difficile d’entamer la France du même côté que l’année passée, c’est-à-dire par la Lorraine, la Franche-Comté, la Bourgogne et la Champagne. D’abord on n’y trouverait rien à manger, et puis les paysans pourraient bien se sauver dans les forêts et faire la guerre à l’Espagnole. Toutes ces provinces et l’Alsace aussi sont généralement dévouées à Buonaparte. Il revient de par ses gardes prétoriennes et la canaille, sa couronne surmontée du bonnet rouge; il a pour lui Ies acquéreurs des biens nationaux, enfin il sait flatter à merveille la vanité humiliée des Français. L’extinction de tout principe de morale et de religion, vingt-cinq ans d’atrocités et de platitudes dans l’intérieur, de brigandages au dehors, ont produit la plus profonde perversité. Cette nation, en horreur à toutes les autres, ayant passé sans honte sous toutes les fourches Caudines, n’en est pas moins possédée par le démon de la vanité; elle n’a aucune idée raisonnable de la liberté, ni aucun dèsir de l’obtenir, mais en revanche une passion effrénée pour l’égalité; c’est-à-dire pour l’égalité telle qu’elle pourrait exister sous un palladium [?]. Parce que quelques parvenus, tirés de la lie du peuple, ont fait fortune parmi eux, ils pensent que la même chose pourrait arriver à tous, et Buonaparte est le Palladium de cette espérance. Je crois qu’on pourrait compter en France ceux qui s’intéressent à la chose publique, encore est-ce les bras croisés – il n’y a plus aucune énergie que pour le mal. La dernière fois l’on a prêché la croisade contre B[uonaparte], aujourd’hui il faudra la prêcher contre la mauvaise partie de la nation, et c’est l’immense majorité.
Quand vous lirez dans le Moniteur que telle ville est dans l’ivresse de la joye du retour de Napoléon, ne croyez pas que ce soit un mensonge officiel. Plusieurs voyageurs l’ont vu de leurs propres yeux dans les provinces que je vous ai citées plus haut. Nos voisins les habitans du pays de Gex, sont comme fous : tous les jours nous les avons entendu tirer des coups de réjouissance. Je ne dis pas que cela durera lorsqu’ils en éprouveront les suites, mais à présent ce sont des chiens qui mangent avec avidité leur propre vomissement. Pour le moment je n’ai aucune espérance d’une guerre civile; la réaction viendra, mais plus tard. On assure cependant que Marseille et tout le midi sont encore remplis de zèle pour le Roi, que d’un autre côté la duchesse d’Angoulême met tout en œuvre pour animer l’esprit public à Bordeaux. Je crains que tout cela ne soit antérieur à l’arrivée de la nouvelle de l’entrée de B[uonaparte] à Paris.
Jamais on n’a vu conquérir un royaume de cette façon, sans verser une goutte de sang, et en chassant seulement devant soi à coup de chiquenaudes ceux qui étaient en possession de l’autorité. Où est donc cette noblesse si fière, ou pour mieux dire, si arrogante ? Où sont ces ardens chevaliers de l’antique monarchie et de ses droits imprescriptibles, dans lesquels ils comprenaient leurs propres prérogatives ? Aucun d’eux ne veut-il mourir pour sa foi, fidèle au Roi, à l’honneur, et aux leçons des ancêtres, dont ils s’enorgueillissent ?
Mr de Constant a montré un grand courage – son article signé, dans le Journal des Débats du 19, n’est pas de ceux que Buonap[arte] oubliera jamais. J’espère qu’il aura pu partir à temps.
Le gouvernement suisse a montré beaucoup de décision. Il a fait marcher d’abord en force vers les frontières, et nous sommes ici tout entourés des troupes de leur cordon. L’esprit est bon en général. Cependant il est à craindre que les germes de discorde qu’on a semé mal à propos dans la confédération ne viennent à éclore quand il sera question d’agir. On ne saurait se dissimuler que quelques-uns des nouveaux cantons dont l’existence semblait être devenue précaire, ont une opinion favorable, si non à leur ancien médiateur, au moins à l’acte de médiation.
Le salut de l’Europe dépend de la rapidité des résolutions des souverains alliés. Si on lui laisse le temps d’organiser son armée et de se procurer le matériel pour la guerre, il sera plus formidable que jamais.
Vous ne dormirez pas dans cette circonstance, mon général, j’en suis sûr : et vos veilles et vos fatigues vaudront encore de mauvais moments à l’ennemi commun. Peut-être vous recontrerai-je encore, comme autrefois, aux extrémités de l’Europe – mais cette fois-ci j’espère que ce sera plus près du centre de tous nos maux, de cette nouvelle Babylone.
Fontana di dolore, albergo d’ira.
Veuillez agréer l’assurance de ma considération la plus distinguée – je forme des vœux pour le succès de tous vos efforts.
A. W. de Schlegel.
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