adressés
à
Auguste Guillaume de Schlegel
P.P.
à l’anniversaire du cinq septembre
1841
après son retour de Berlin.
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On attendait pour voir ces fortunés instans
Dont le plus doux espoir nous soutenait long-temps;
Pour lui prouver en voeux notre reconnaissance
Qui pourtant de bienfaits dans nos coeurs prit naissance.
[2] Voyez l’astre charmant qui brille dans les cieux!
Allons fêter le jour, ce jour cent fois heureux
Qui répand dans nos coeurs la joie et l’allégresse:
Nous fêtons aujourd’hui son heureuse vieillesse.
Fléchissez le genou devant ses cheveux blancs
Qui se sont rajeunis soixante-quatorze ans.
Mais un pareil hommage appartient à sa gloire;
Des Savants le Nestor, célébré par l’histoire,
Lui, le plus distingué des faveurs d’Apollon,
Il cueillit des lauriers dans son sacré vallon.
Des plus grandes vertus sa vie offre l’image;
Pour remporter la palme, en faut-il davantage?
[3] Il mérite du ciel les plus augustes biens:
Son nom est glorieux jusqu’aux bords Indiens.
Des bouts de l’univers il unit la science;
Ses conseils sont les fruits de son expérience.
Combien d’infortunés sentent, avec amour,
Que son humanité les a rendus au jour? .....
Dans mille et mille échos on entend sous le chaume
Comme dans les palais: „Vive Auguste Guillaume!“
Th. Thomas.
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[4] [leer]