• Antoine Jean Letronne to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Paris · Place of Destination: Bonn · Date: 21.07.1837
Edition Status: Single collated printed full text with registry labelling
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Antoine Jean Letronne
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Paris
  • Place of Destination: Bonn
  • Date: 21.07.1837
  • Notations: Empfangsort erschlossen.
    Printed Text
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: 343347008
  • Bibliography: Briefe von und an August Wilhelm Schlegel. Gesammelt und erläutert durch Josef Körner. Bd. 1. Zürich u.a. 1930, S. 636‒637.
  • Incipit: „[1] Monsieur,
    La brochure qui vous arrivera par le même courrier que cette lettre, vous est sans doute déja connue; et vous [...]“
    Manuscript
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: 478137443
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,LIX,B,Nr.6a
  • Number of Pages: 2 S.
    Language
  • French
[1] Monsieur,
La brochure qui vous arrivera par le même courrier que cette lettre, vous est sans doute déja connue; et vous vous êtes étonné avec raison quʼelle ne vous soit pas parvenue plus tôt. Vous êtes certainement le premier qui auriez dû la recevoir. La faute en est à M. Guigniaut qui, devant prendre les eaux dʼEms, sʼétait chargé de vous la remettre, et puis est parti sans la prendre. La voici donc, se recommandant à toute votre indulgence. Jʼespère quʼelle ne vous déplaira pas; et que vous pardonnerez à la séverité de la Critique, à cause de lʼobligation où je me suis trouvé de repousser les airs importans dʼun présomptueux. Le résultat le plus clair de cette escarmouche sera que la connaissance un peu exacte du latin et du grec nʼest pas si inutile aux antiquaires. Cʼest un plaidoyer en faveur de la philologie, comme lʼappelle M. Geel de Leyde. Je souhaite que le plaidoyer soit aussi bon que la cause; il ne serait pas mal acceuilli du premier philologue de notre temps.
Vous recevrez
dans quelques jours un opuscule qui sʼimprime dans la Revue des deux Mondes, sur – [2] du Zodiaque; cʼest un morceau composé et lu publiquement en 1824, et que des sollicitations amicales mʼont engagé à publier; il contient des idées sur lesquelles je me souviens bien de vous avoir entretenu, dans une de ces bonnes et instructives conversations, dont vous mʼavez honoré en 1830. Je me suis permis dʼy rappeler celle dans laquelle je vous ai développé mon opinion sur lʼépoque récente où notre Zodiaque en douze signes est arrivé de lʼoccident dans lʼInde; opinion que vous nʼavez pas dʼabord entendue sans surprise, mais que je crois avoir fini par vous faire goûter. Jʼai vu que depuis M. Stuhr, sans la connaître, y est arrivé de son côté.
Et
le Ramayana si bien commencé, où en est-il? Nul ne sʼintéresse plus que moi à ce quʼil se produise dans le monde, avec tout lʼéclat que doit lui donner son illustre interprète.
Veuillez recevoir, Monsieur, la nouvelle expression de toute mon estime et de ma sincère admiration.
Votre très humble et tout dévoué serviteur,
Letronne
Paris 21 Juillet 1837
[3]
[4]
[1] Monsieur,
La brochure qui vous arrivera par le même courrier que cette lettre, vous est sans doute déja connue; et vous vous êtes étonné avec raison quʼelle ne vous soit pas parvenue plus tôt. Vous êtes certainement le premier qui auriez dû la recevoir. La faute en est à M. Guigniaut qui, devant prendre les eaux dʼEms, sʼétait chargé de vous la remettre, et puis est parti sans la prendre. La voici donc, se recommandant à toute votre indulgence. Jʼespère quʼelle ne vous déplaira pas; et que vous pardonnerez à la séverité de la Critique, à cause de lʼobligation où je me suis trouvé de repousser les airs importans dʼun présomptueux. Le résultat le plus clair de cette escarmouche sera que la connaissance un peu exacte du latin et du grec nʼest pas si inutile aux antiquaires. Cʼest un plaidoyer en faveur de la philologie, comme lʼappelle M. Geel de Leyde. Je souhaite que le plaidoyer soit aussi bon que la cause; il ne serait pas mal acceuilli du premier philologue de notre temps.
Vous recevrez
dans quelques jours un opuscule qui sʼimprime dans la Revue des deux Mondes, sur – [2] du Zodiaque; cʼest un morceau composé et lu publiquement en 1824, et que des sollicitations amicales mʼont engagé à publier; il contient des idées sur lesquelles je me souviens bien de vous avoir entretenu, dans une de ces bonnes et instructives conversations, dont vous mʼavez honoré en 1830. Je me suis permis dʼy rappeler celle dans laquelle je vous ai développé mon opinion sur lʼépoque récente où notre Zodiaque en douze signes est arrivé de lʼoccident dans lʼInde; opinion que vous nʼavez pas dʼabord entendue sans surprise, mais que je crois avoir fini par vous faire goûter. Jʼai vu que depuis M. Stuhr, sans la connaître, y est arrivé de son côté.
Et
le Ramayana si bien commencé, où en est-il? Nul ne sʼintéresse plus que moi à ce quʼil se produise dans le monde, avec tout lʼéclat que doit lui donner son illustre interprète.
Veuillez recevoir, Monsieur, la nouvelle expression de toute mon estime et de ma sincère admiration.
Votre très humble et tout dévoué serviteur,
Letronne
Paris 21 Juillet 1837
[3]
[4]
· Abschrift , 21.07.1837
· Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
· Mscr.Dresd.e.90,LIX,B,Nr.6b
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