• August Wilhelm von Schlegel an L’ami du peuple ou le publiciste parisien

  • Absendeort: Chaumont-sur-Loire · Empfangsort: Paris · Datum: [18. Mai 1810]
Editionsstatus: Einmal kollationierter Druckvolltext mit Registerauszeichnung
    Briefkopfdaten
  • Absender: August Wilhelm von Schlegel
  • Empfänger: L’ami du peuple ou le publiciste parisien
  • Absendeort: Chaumont-sur-Loire
  • Empfangsort: Paris
  • Datum: [18. Mai 1810]
  • Anmerkung: Konzept. – Empfangsort erschlossen.
    Druck
  • Datengeber: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: 335973167
  • Bibliographische Angabe: Krisenjahre der Frühromantik. Briefe aus dem Schlegelkreis. Hg. v. Josef Körner. Bd. 2. Der Texte zweite Hälfte. 1809‒1844. Bern u.a. ²1969, S. 129.
  • Incipit: „[1] [Chaumont 18. Mai 1810]
    Monsieur
    Vous avez bien voulu vous donner la peine de refuter dans le feuilleton du Publiciste du 1er [...]“
    Handschrift
  • Datengeber: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: APP2712-Bd-3
  • Signatur: Mscr.Dresd.App.2712,A,11,45
  • Blatt-/Seitenzahl: 2 S., hs. m. Paraphe AWS
  • Format: 13,5 x 12 cm
    Sprache
  • Französisch
[1] [Chaumont 18. Mai 1810]
Monsieur
Vous avez bien voulu vous donner la peine de refuter dans le feuilleton du Publiciste du 1er Mai [1810] une observation que jʼai faite sur lʼIphigénie de Racine dans un Cours général de littérature dramatique, écrit en allemand. Dans les feuilletons du 3 et 13 Mai vous mʼavez fait lʼhonneur, sans me nommer, de transcrire exactement, à lʼexception de quelques phrases mal comprises, ce que je dis dans le même livre (T. II p. 181 et 242 et suivants) sur les Horaces et les Fourberies de Scapin. Je dois me feliciter assurément dʼavoir trouvé en vous un lecteur qui de toutes les façons sait si bien mettre [2] à profit ce quʼil vient de lire. Cependant, comme mon ouvrage se traduit actuellement en françois, vos feuilletons peuvent avoir lʼinconvénient que les lecteurs de la traduction, si elle en trouve, se rappelleront peut-être dʼavoir déjà lu les mêmes choses dans un journal et quʼils mʼaccuseront en même tems et de mʼêtre éloigné des opinions les plus généralement reçues, et de répéter ce que dʼautres, en France, avoient dit avant moi. Je vous propose donc de vous borner à lʼun des deux procédés que vous avez adoptés à mon égard: attaquer ou copier mon livre avant quʼon le connoisse; je ne vous cache pas que dans lʼalternative je preférerois la refutation au plagiat.
Jʼai lʼhonneur – – –
A.W.S.[chlegel]
[1] [Chaumont 18. Mai 1810]
Monsieur
Vous avez bien voulu vous donner la peine de refuter dans le feuilleton du Publiciste du 1er Mai [1810] une observation que jʼai faite sur lʼIphigénie de Racine dans un Cours général de littérature dramatique, écrit en allemand. Dans les feuilletons du 3 et 13 Mai vous mʼavez fait lʼhonneur, sans me nommer, de transcrire exactement, à lʼexception de quelques phrases mal comprises, ce que je dis dans le même livre (T. II p. 181 et 242 et suivants) sur les Horaces et les Fourberies de Scapin. Je dois me feliciter assurément dʼavoir trouvé en vous un lecteur qui de toutes les façons sait si bien mettre [2] à profit ce quʼil vient de lire. Cependant, comme mon ouvrage se traduit actuellement en françois, vos feuilletons peuvent avoir lʼinconvénient que les lecteurs de la traduction, si elle en trouve, se rappelleront peut-être dʼavoir déjà lu les mêmes choses dans un journal et quʼils mʼaccuseront en même tems et de mʼêtre éloigné des opinions les plus généralement reçues, et de répéter ce que dʼautres, en France, avoient dit avant moi. Je vous propose donc de vous borner à lʼun des deux procédés que vous avez adoptés à mon égard: attaquer ou copier mon livre avant quʼon le connoisse; je ne vous cache pas que dans lʼalternative je preférerois la refutation au plagiat.
Jʼai lʼhonneur – – –
A.W.S.[chlegel]
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