Je reponds, Monsieur, et cher ami, à votre aimable lettre en vous donnant toutes les explications que vous paraissez desirer, toutes celles du moins qui sont à ma disposition.
Vos deux cartons et l’écritoire sont restés à Coppet, à savoir les deux cartons dans les archives, et l’écritoire dans le bureau de nôtre malheureux ami. M. Charles Vernet son beau frere, doit venir ici vers les mois de février ou de mars, comme c’est une occasion rare, je ferai venir ces divers objets pour lui, mais je vous préviens que vous ne les trouverez point à Paris quand vous y viendrez, et qu’ils seront en cage à Broglie, jusqu’à ce que vous veniez les y chercher vous même. C’est un moyen d’en avoir la certitude, et je ne le négligerai pas.
[2] La rente viagere est encore en ce moment à la charge de la sucession qui n’est point reglée; mais selon toutes les apparences, elle demeurera a la mienne; en attendant vous pouvez tirer dès aujourd’hui sur M. Delaunay, rue St Dominique n° 33; il a les fonds de la succession entre les mains, et paiera sur vôtre mandat; je l’en ai prévenu; ayez la bonté de l’avertir huit ou dix jours avant la présentation.
Quand viendrez vous donc? Songez que le temps passe, que la vie s’écoule, que les années s’accumulent sous nos têtes? Mettez ne pas de côté la xxx, et les xxx, pour venir nous en parler; arrangez vous pour passer une partie d’un été avec nous; cela est et de devoir. Adieu; ma femme vous dit mille choses. Tout à vous
V. Broglie
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