de l’Institut Royal de France.
Paris, le 17 Février 1836.
Monsieur,
Je m’empresse de répondre à la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 11 de ce mois, au sujet de l’expédition des Caisses renfermant les précieux ouvrages dont M. le Baron Schilling a fait hommage à la Bibliothèque de l’Institut, et de vous envoyer ci-joint l’ordre de la direction des Douanes en vertu duquel l’examen de ces caisses ne doit avoir lieu qu’à Paris. Quant à la déclaration de la valeur de leur contenu, elle est, comme vous le dites, impossible à établir et je pense qu’à présent elle ne sera plus nécessaire.
On retrouve, Monsieur, jusque dans les soins tout particuliers que vous voulez bien donner à cette affaire, l’amour que vous n’avez cessé de montrer pour les lettres orientales, et tout l’intérêt que vous portez à ce qui les touche, même dans les moindres détails. Nous sommes bien heureux que votre zèle éclairé veuille bien présider à cet important envoi, et un peu confus de l’embarras et des ennuis que tout cela vous cause. En vous en témoignant notre reconnaissance, permettez-moi d’y joindre, Monsieur, l’expression de l’admiration et du respect que votre nom et vos travaux sont faits pour inspirer et avec lesquels j’ai l’honneur d’être,
Votre très-humble et entièrement dévoué
Serviteur
C. Landresse
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