• Auguste Louis de Staël-Holstein an August Wilhelm von Schlegel

  • Absendeort: Coppet · Empfangsort: Bonn · Datum: 01.09.1820
Editionsstatus: Neu transkribiert und ausgezeichnet; zweimal kollationiert
    Briefkopfdaten
  • Absender: Auguste Louis de Staël-Holstein
  • Empfänger: August Wilhelm von Schlegel
  • Absendeort: Coppet
  • Empfangsort: Bonn
  • Datum: 01.09.1820
  • Anmerkung: Empfangsort erschlossen.
    Handschrift
  • Datengeber: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-611-36979
  • Signatur: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.26,Nr.50
  • Blatt-/Seitenzahl: 2 S., hs.
  • Format: 19,5 x 12,6 cm
  • Incipit: „[1] Coppet 1er Septembre
    1820
    Voici, mon cher Schlegel, une lettre quʼAlbertine me charge de Vous envoyer et qui Vous trouvera sans [...]“
    Sprache
  • Französisch
    Editorische Bearbeitung
  • Golyschkin, Ruth
  • Stieglitz, Clara
[1] Coppet 1er Septembre
1820
Voici, mon cher Schlegel, une lettre quʼ
Albertine me charge de Vous envoyer et qui Vous trouvera sans doute encore à Bonn - Jʼattends toujours elle et Victor pour le 20 de ce mois, car je ne suppose pas que M. de Broglie se laisse rappeler à Paris par cette ridicule conspiration dont on a fait un bruit si démesuré -
Je dois Vous prévenir dʼavance quʼil y a une chance, malheureusement même assez probable pour que je sois privé du très-grand plaisir de loger cet hyver sous le même toit que Vous, ce seroit le cas où après avoir tenu conseil
[de] famille, je me déciderois à emmener Alphonse avec moi. Je suis si content de lʼinfluence solitaire quʼa déja eue son séjour à Coppet, que je le remettrois bien à regret non seulement entre les mains de Gerlach, mais même dans une beaucoup meilleure [2] pension - Je Vous écriroi de nouveau lorsquʼil y aura une résolution de prise.
Adieu, cher ami, pardonnez moi de Vous écrire si fort à la hâte, mais je suis accablé dans ce moment de petites affaires. Et puis
mon travail sur mon grand père me prend beaucoup de temps.
[1] Coppet 1er Septembre
1820
Voici, mon cher Schlegel, une lettre quʼ
Albertine me charge de Vous envoyer et qui Vous trouvera sans doute encore à Bonn - Jʼattends toujours elle et Victor pour le 20 de ce mois, car je ne suppose pas que M. de Broglie se laisse rappeler à Paris par cette ridicule conspiration dont on a fait un bruit si démesuré -
Je dois Vous prévenir dʼavance quʼil y a une chance, malheureusement même assez probable pour que je sois privé du très-grand plaisir de loger cet hyver sous le même toit que Vous, ce seroit le cas où après avoir tenu conseil
[de] famille, je me déciderois à emmener Alphonse avec moi. Je suis si content de lʼinfluence solitaire quʼa déja eue son séjour à Coppet, que je le remettrois bien à regret non seulement entre les mains de Gerlach, mais même dans une beaucoup meilleure [2] pension - Je Vous écriroi de nouveau lorsquʼil y aura une résolution de prise.
Adieu, cher ami, pardonnez moi de Vous écrire si fort à la hâte, mais je suis accablé dans ce moment de petites affaires. Et puis
mon travail sur mon grand père me prend beaucoup de temps.
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