Je suis bien coupable, mon cher Schlegel, dʼavoir tardé si longtemps de répondre à Votre lettre du 10, mais lʼarrivée dʼAlbertine et un assez grand nombre dʼaffaires excusent un peu mon étourderie.- Je risque à tout hazard encore ces deux lignes à Votre adresse.
Je pars dans deux jours pour Paris, mais comme il faut que je mʼarrête dans le Dept de lʼAin, je nʼarriverai que le 7 ou le 8. Albertine et Victor viendront me rejoindre avant le milieu dʼoctobre – Nous emmenons décidément Alphonse, et je serai privé par là dʼhabiter sous le même toit que Vous; mais il sera facile de Vous avoir un appartement dans la Rue de Beaune ou peut-être même plus [2] près, et Vous pourrez commodément venir déjeuner et diner chez Nous.
Adieu, mille tendres amitiés. Nous aurons tous bien de la joie à Vous revoir.