Monsieur et très cher ami,
Permettez-moi d’introduire à l’honneur de votre connaissance et de recommander à votre bienveillant accueil M. Westergaard, de Copenhague, un jeune Indianiste qui, pendant un séjour de huit mois à Bonn s’est voué avec beaucoup de zèle et de talent à l’étude du Sanscrit qu’il espère continuer sous vos auspices.
Je suis heureux d’apprendre par M. Lassen que votre santé va mieux. Je fais des voeux pour votre rétablissement.
Le Dr. Gildemeister, l’un de mes élèves les plus distingués, vous remettra de ma part les 2.d et 3e Volumes de mon Rámayana, dont vous devez avoir depuis longtemps le premier.
Rappelez-moi au souvenir de la Société Asiatique qui semble m’oublier. Depuis un [2] temps infini je ne reçois plus le journal. Que fait votre Zoroastre?
Prochainement je vous écrirai plus à loisir. Adieu, Monsieur, veuillez agréer l’assurance de mes sentiments les plus empressés.
V. tr. h. & tr. obt serviteur
A. W. de Schlegel
[3] [leer]
[4] À
Monsieur Eugène Burnouf
membre de l’Institut professeur au Collège de France
à Paris