• Auguste Louis de Staël-Holstein to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Paris · Place of Destination: Bonn · Date: 06.04.1820
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Auguste Louis de Staël-Holstein
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Paris
  • Place of Destination: Bonn
  • Date: 06.04.1820
  • Notations: Empfangsort erschlossen.
    Manuscript
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-611-36979
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.26,Nr.44
  • Number of Pages: 4 S. auf Doppelbl., hs.
  • Format: 18,3 x 12,3 cm
  • Incipit: „[1] Paris 6 Avril 1820
    Jʼai reçu, mon cher Schlegel, Vos lettres du 23 et 26 Mars et je mʼempresse de [...]“
    Language
  • French
    Editors
  • Golyschkin, Ruth
  • Stieglitz, Clara
[1] Paris 6 Avril 1820
Jʼai reçu, mon cher Schlegel, Vos lettres du 23 et 26 Mars et je mʼempresse de Vous répondre, pour ne pas perdre Votre pratique.
Jʼai tiré
£ 200 pour Votre compte sur Messrs Cazenove et jʼai chargé Aubernon dʼacheter des Actions de la Banque avec cette somme. Cela nʼen fera guères plus de trois; mais sʼil plait à Dieu nous continuerons à tirer quelques débris de cette malheureuse affaire Tottie -
Voici une lettre de
M. de Senonnes et une note qui contient les détails que Vous demandez. Dʼaprès cela donnez moi Vos ordres. Je nʼai pas encore eu le temps de prendre des renseignemens exacts sur les plâtres qui peuvent se trouver [2] chez des marchands - Je mʼen informeroi et je lâcheroi dʼici à quelques jours de Vous en envoyer la note. Vous voyez que ceux du Musée Vous couteront environ 4500f, rendus à Mayence.
Nos projets sont toujours les mêmes.
Victor et Albertine partiront pour les eaux dès que le procès de Louvel sera jugé, et moi pour Coppet dès que jʼaurai bien mis en train les oeuvres de mon grand-père. Jʼy resterai plus ou moins longtemps suivant que mon imprimeur me laissera libre et suivant que jʼacheterai ou non à Paris une maison qui auroit besoin dʼêtre arrangée avant lʼautomne. En tout cas je serai en Suisse jusquʼau mois dʼAoût et Albertine jusquʼau mois dʼOctobre après son retour des eaux.
[3] Notre situation ici est loin dʼêtre rassurante, non Dieu merci que je croie à une révolution qui puisse menacer les personnes et les proprietés; mais par ce que le gouvernement actuel ne porte sur quoi que ce soit, et que sans être attaqué par personne, tout le monde se range pour le laisser tomber. Rappelez Vous Paris dans les deux mois qui ont précédé le 20 Mars; la ressemblance est frappante.
Adieu, cher ami, Vous me ferez parvenir nʼest ce pas
Votre traduction de la Notice de Mad. Necker - Mille tendres amitiés.
Il y a ici
un bon père Zohrab qui a publié en commun avec lʼabbé Maj une traduction latine dʼune version arménienne de la chronique dʼEusèbe. [4] Voici le prospectus de son ouvrage quʼil me charge de Vs envoyer. Vous conviendroit-il de lʼacheter pour la bibliothèque de Bonn.
Vous savez sans doute que
la Revue encyclopédique a traduit Votre écrit sur lʼétude du Sanscrit.
[1] Paris 6 Avril 1820
Jʼai reçu, mon cher Schlegel, Vos lettres du 23 et 26 Mars et je mʼempresse de Vous répondre, pour ne pas perdre Votre pratique.
Jʼai tiré
£ 200 pour Votre compte sur Messrs Cazenove et jʼai chargé Aubernon dʼacheter des Actions de la Banque avec cette somme. Cela nʼen fera guères plus de trois; mais sʼil plait à Dieu nous continuerons à tirer quelques débris de cette malheureuse affaire Tottie -
Voici une lettre de
M. de Senonnes et une note qui contient les détails que Vous demandez. Dʼaprès cela donnez moi Vos ordres. Je nʼai pas encore eu le temps de prendre des renseignemens exacts sur les plâtres qui peuvent se trouver [2] chez des marchands - Je mʼen informeroi et je lâcheroi dʼici à quelques jours de Vous en envoyer la note. Vous voyez que ceux du Musée Vous couteront environ 4500f, rendus à Mayence.
Nos projets sont toujours les mêmes.
Victor et Albertine partiront pour les eaux dès que le procès de Louvel sera jugé, et moi pour Coppet dès que jʼaurai bien mis en train les oeuvres de mon grand-père. Jʼy resterai plus ou moins longtemps suivant que mon imprimeur me laissera libre et suivant que jʼacheterai ou non à Paris une maison qui auroit besoin dʼêtre arrangée avant lʼautomne. En tout cas je serai en Suisse jusquʼau mois dʼAoût et Albertine jusquʼau mois dʼOctobre après son retour des eaux.
[3] Notre situation ici est loin dʼêtre rassurante, non Dieu merci que je croie à une révolution qui puisse menacer les personnes et les proprietés; mais par ce que le gouvernement actuel ne porte sur quoi que ce soit, et que sans être attaqué par personne, tout le monde se range pour le laisser tomber. Rappelez Vous Paris dans les deux mois qui ont précédé le 20 Mars; la ressemblance est frappante.
Adieu, cher ami, Vous me ferez parvenir nʼest ce pas
Votre traduction de la Notice de Mad. Necker - Mille tendres amitiés.
Il y a ici
un bon père Zohrab qui a publié en commun avec lʼabbé Maj une traduction latine dʼune version arménienne de la chronique dʼEusèbe. [4] Voici le prospectus de son ouvrage quʼil me charge de Vs envoyer. Vous conviendroit-il de lʼacheter pour la bibliothèque de Bonn.
Vous savez sans doute que
la Revue encyclopédique a traduit Votre écrit sur lʼétude du Sanscrit.
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