• August Wilhelm von Schlegel an Marc-Auguste Pictet

  • Absendeort: Paris · Empfangsort: Coppet · Datum: 01.09.1817
Editionsstatus: Einmal kollationierter Druckvolltext mit Registerauszeichnung
    Briefkopfdaten
  • Absender: August Wilhelm von Schlegel
  • Empfänger: Marc-Auguste Pictet
  • Absendeort: Paris
  • Empfangsort: Coppet
  • Datum: 01.09.1817
  • Anmerkung: Empfangsort erschlossen.
    Druck
  • Datengeber: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: 335954189
  • Bibliographische Angabe: Krisenjahre der Frühromantik. Briefe aus dem Schlegelkreis. Hg. v. Josef Körner. Bd. 3. Kommentar. Bern u.a. 1958, S. 560.
  • Incipit: „Paris 1 Sept. 1817
    Monsieur
    Ces lignes vous seront remises par Monsieur Ticknor, un jeune Américain de beaucoup de mérite et particulièrement distingué [...]“
    Sprache
  • Französisch
Paris 1 Sept. 1817
Monsieur
Ces lignes vous seront remises par Monsieur Ticknor, un jeune Américain de beaucoup de mérite et particulièrement distingué par son goût pour l’étude et l’étendue de ses connoissances. En lui rendant cette justice, je n’ai pas besoin d’ajouter qu’il désire vivement faire connoissance avec un savant aussi distingué et aussi célèbre que vous l’étes. Vous m’obligerez infiniment en lui faisant un bon accueil.
J’ai été plusieurs fois à votre porte avant mon départ, mais je n’ai pas eu l’avantage de vous trouver chez vous. J’avois oublié de vous dire que se sont uniquement les tristes distractions que j’ai eues depuis six mois qui m’ont empêché de tenir ma promesse en fournissant un article à la Bibl.[iothèque] Universelle, mais que je suis toujours ambitieux d’y contribuer de temps en temps. Je compte vous envoyer au plutôt un rapport sur les Monumens Indiens de Mr Langlès. Faites moi savoir, si une revue des excellents travaux de Mr Raynouard sur la langue et littérature provençale, pourroit vous convenir pour votre journal. Je me suis beaucoup occupé de manuscrits provençaux, et je me flatte de pouvoir parler des Troubadours avec connoissance de cause.
Veuillez agréer, Monsieur, l’assurance de ma considération très distinguée.
V.[otre] tr.[ès] h.[umble] et tr.[ès] ob[éissan]t serviteur
A. W. de Schlegel
Mon adresse est chez Mr le Duc de Broglie
Rue d’Anjou N° 8
Paris 1 Sept. 1817
Monsieur
Ces lignes vous seront remises par Monsieur Ticknor, un jeune Américain de beaucoup de mérite et particulièrement distingué par son goût pour l’étude et l’étendue de ses connoissances. En lui rendant cette justice, je n’ai pas besoin d’ajouter qu’il désire vivement faire connoissance avec un savant aussi distingué et aussi célèbre que vous l’étes. Vous m’obligerez infiniment en lui faisant un bon accueil.
J’ai été plusieurs fois à votre porte avant mon départ, mais je n’ai pas eu l’avantage de vous trouver chez vous. J’avois oublié de vous dire que se sont uniquement les tristes distractions que j’ai eues depuis six mois qui m’ont empêché de tenir ma promesse en fournissant un article à la Bibl.[iothèque] Universelle, mais que je suis toujours ambitieux d’y contribuer de temps en temps. Je compte vous envoyer au plutôt un rapport sur les Monumens Indiens de Mr Langlès. Faites moi savoir, si une revue des excellents travaux de Mr Raynouard sur la langue et littérature provençale, pourroit vous convenir pour votre journal. Je me suis beaucoup occupé de manuscrits provençaux, et je me flatte de pouvoir parler des Troubadours avec connoissance de cause.
Veuillez agréer, Monsieur, l’assurance de ma considération très distinguée.
V.[otre] tr.[ès] h.[umble] et tr.[ès] ob[éissan]t serviteur
A. W. de Schlegel
Mon adresse est chez Mr le Duc de Broglie
Rue d’Anjou N° 8
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